retour en EPLE

volcan a écrit:

Le comptable ne contrôle pas le respect du code de la Commande publique ; il n'a pas à le faire et ne dispose pas des éléments pour le faire au niveau des PJ dont il est destinataire.

Je reste à penser qu'il y a des coups à prendre, et que pour ce qu'il reste du juge du compte, les marchés sont LE sujet, tout le reste étant devenu informe et inepte avec les logiciels qui font tout le travail (et mal) comme Op@le ou SIFAC. Cf., dans l'ancien système, l'agent comptable qui s'était fait planter parce qu'il n'avait pas détecté une non-conformité au BPU du marché suite à un pacte de corruption entre un cuisinier et le fournisseur.

volcan a écrit:

Malheureusement les premières décisions de jurisprudence de la RGP montrent que c'est encore plus laxiste que je le craignais ; notamment en respect de la réglementation des marchés publics. Je ne vais pas développer au risque de donner de mauvais arguments à ceux qui ne la respecte déjà pas.

Selon moi la CdC est en train de mettre en place un système, et pose des jalons larges dans un premier temps, qui se resserreront ensuite. Mon espoir (de citoyen et contribuable) est que l'on arrête les khonneries et que dans le moins d'années possible, les CRTC reviennent dans la danse, sans quoi autant tout de suite devenir comptable public en Afghanistan, les règles y seront mieux respectées.

Normalement, sous Opale si vous faites des EJ même fournisseur, même article et que vous dépassez 50000 €, le système se bloque. Il faut un EJM. Bon, après les pièces derrière...

Une nouvelle fois, je vous remercie pour vos contributions qui me permettent de nourrir ma réflexion (même si pour le moment, je suis plutôt partant du Rectorat).

Je prends aussi des renseignements à droite, à gauche car nombreux sont les collègues ravis de parler de leur métier.
Beaucoup de collègues adjoints gestionnaires aiment leur métier mais regrettent l'évolution de ces dernières années (comme moi au Rectorat, bon sang!). 

Et parmi les évolutions qu'ils regrettent, il y a notamment le rôle des collectivités (hors gestion des personnels), c'est à dire l'incursion plus importante des financeurs dans le fonctionnement et l'entretien du bahut. 
Pour être plus concret, on me parle de techniciens territoriaux qui débarquent quasi sans prévenir dans le bahut, seuls ou accompagnés (d'entreprises ou de collaborateurs) pour des travaux futurs ou en cours, reléguant le gestionnaire au rang de spectateur (parfois sidéré).
Plusieurs collègues m'ont dit qu'ils espéraient que le nouveau libellé de SG d'EPLE ne serait pas qu'un titre ronflant mais préfigurerait une évolution du métier vers davantage d'administration "non financière" (pourquoi pas plus d'investissement sur le terrain éducatif ou pédagogique) compte tenu de la réduction de leur rôle face à des collectivités plus intrusives. Qu'en pensez vous?

Oui, ce hochet est le dernier qu'on nous donnera avant la privatisation générale. Pour l'instant ILS ont encore besoin de nous pour assurer le passage à Op@le, mais dans dix ans, l'intendance passera aux oubliettes, définitivement.

J'aime ce métier et j'étais prête à faire le pas vers une agence comptable... mais j'ai la possibilité de l'exercer autrement et surtout sans cette interférence parasite et urticante des collectivités, hors EPLE. Et même si je vais y laisser des plumes financièrement car une agence comptable, c'est quand même ce qui paie le mieux un administratif quasiment de toute la fonction publique, la taxe sociale à payer est bien trop élevé dans les établissements.

J'aimerais que les choix politiques soient également clairs, quitte à privatiser, pourquoi pas, mais ne pas laisser les perdir, les inspecteurs, les administratifs que nous sommes sur une selette intenable en matière d'encadrement notamment.

bonjour camarades, ça y est, je reviens en EPLE. Je m'attends à beaucoup de travail évidemment mais franchement c'est bon de quitter le Rectorat et cette pression politique (à mon poste,je précise. C'est pas le cas de tous les postes de chef de bureau en Rectorat) et ses innombrables couleuvres à avaler. Je vais essayer de rechercher les réponses à mes interrogations futures avant de lancer des nouveaux sujets, promis! merci à tous.

gauguin45 a écrit:

bonjour camarades, ça y est, je reviens en EPLE. Je m'attends à beaucoup de travail évidemment mais franchement c'est bon de quitter le Rectorat et cette pression politique (à mon poste,je précise. C'est pas le cas de tous les postes de chef de bureau en Rectorat) et ses innombrables couleuvres à avaler. Je vais essayer de rechercher les réponses à mes interrogations futures avant de lancer des nouveaux sujets, promis! merci à tous.

Si j'en crois les échos que j'ai dans mon académie, cette pression rectorale est croissante avec le temps.

C'est au point que ça génère un "sauve qui peut" vers les EPLE, on le mesure à la différence de moyenne d'âge des administratifs entre le rectorat et les EPLE.

A 30 ans on est au rectorat et à 50 on est en EPLE!

Je connais beaucoup de collègues d'EPLE (toutes catégories) "transfuges" du rectorat qui l'ont quitté après de vives tensions qui rendaient la situation intenable!

Ce qui est agaçant c'est d'entendre ensuite le pipeau managérial des recteurs sur la qualité de vie au travail

Ces réflexions sont surtout à mettre en parallèle de la volonté des collègues de ne pas partir aux CT au prétexte de la pression politique qu'ils pourraient y subir...

Stoïk a écrit:

gauguin45 a écrit:

bonjour camarades, ça y est, je reviens en EPLE. Je m'attends à beaucoup de travail évidemment mais franchement c'est bon de quitter le Rectorat et cette pression politique (à mon poste,je précise. C'est pas le cas de tous les postes de chef de bureau en Rectorat) et ses innombrables couleuvres à avaler. Je vais essayer de rechercher les réponses à mes interrogations futures avant de lancer des nouveaux sujets, promis! merci à tous.

Si j'en crois les échos que j'ai dans mon académie, cette pression rectorale est croissante avec le temps.

C'est au point que ça génère un "sauve qui peut" vers les EPLE, on le mesure à la différence de moyenne d'âge des administratifs entre le rectorat et les EPLE.

A 30 ans on est au rectorat et à 50 on est en EPLE!

Je connais beaucoup de collègues d'EPLE (toutes catégories) "transfuges" du rectorat qui l'ont quitté après de vives tensions qui rendaient la situation intenable!

Ce qui est agaçant c'est d'entendre ensuite le pipeau managérial des recteurs sur la qualité de vie au travail

C'est vrai que la situation est assez paradoxale : les collègues fuient l'EPLE à cause (mais pas uniquement) d'Op@le et d'autres fuient les services académiques (où des avenues, mais oui, peuplées d'EPLE s'ouvrent devant eux...des bahuts comptables ou pas, prestigieux parfois, trouvent très difficilement preneurs, situation inimaginable il y a encore quelques années) à cause de la pression politique d'une hiérarchie reine du pas de vague. 
Résultat : je confirme (dans mon académie en tout cas) : "à 30 ans on est au Rectorat, à 50 en EPLE". 
Au final, malheureusement, beaucoup de gens fracassés dans l'histoire (mais j'arrête là, sinon je vais déborder sur d'autres rubriques du forum).

Bon, alors le titre de ce fil est vraiment idéal pour en faire sur ce forum l'annonce formelle (à lire avec une grosse voix) : le lapin mutant est de retour, et il est pas content. Bon en fait ma carrière est massacrée par ce faux-départ vers la fac d'où je reviens complètement étrillé, mais c'est sympa de revenir à des trucs que je connais bien. La Zone me nomme dans un collège 500 où il manque un gestionnaire depuis looongtemps, mais où tout le mode bosse dur et qui ne va pas si mal que ça : c'est un super terrain de jeu pour un remontage express au cric motorisé.

Normalement dans quelques semaines tout au plus je devrais retrouver un emploi fonctionnel, très probablement une agence comptable en EPLE. Là encore c'était pas mon premier choix, mais le temps de me refaire la cerise et d'ensuite retourner tenter de devenir maître du monde...

L'intendant zonard a écrit:

La Zone me nomme dans un collège 500 où il manque un gestionnaire depuis looongtemps, mais où tout le mode bosse dur et qui ne va pas si mal que ça : c'est un super terrain de jeu pour un remontage express au cric motorisé.

Normalement dans quelques semaines tout au plus je devrais retrouver un emploi fonctionnel, très probablement une agence comptable en EPLE. Là encore c'était pas mon premier choix, mais le temps de me refaire la cerise et d'ensuite retourner tenter de devenir maître du monde...

Pauvres gens...   



(On te l'avait dit, que le Sup, c'est le pire du pire, et donc pas fait pour toi !)

IZ iz back

Et on va devoir lui expliquer Opale...

L'intendant zonard a écrit:

Bon, alors le titre de ce fil est vraiment idéal pour en faire sur ce forum l'annonce formelle (à lire avec une grosse voix) : le lapin mutant est de retour, et il est pas content. Bon en fait ma carrière est massacrée par ce faux-départ vers la fac d'où je reviens complètement étrillé, mais c'est sympa de revenir à des trucs que je connais bien. La Zone me nomme dans un collège 500 où il manque un gestionnaire depuis looongtemps, mais où tout le mode bosse dur et qui ne va pas si mal que ça : c'est un super terrain de jeu pour un remontage express au cric motorisé.

Normalement dans quelques semaines tout au plus je devrais retrouver un emploi fonctionnel, très probablement une agence comptable en EPLE. Là encore c'était pas mon premier choix, mais le temps de me refaire la cerise et d'ensuite retourner tenter de devenir maître du monde...

J'aimerai trooop que tu sois mon tuteur!!

Xena a écrit:

Et on va devoir lui expliquer Opale...

Clic clic clic clic et reclic clic clic clic clic clic clic clic. En gros.

Ah non. Des fois tu roucrantes, et des fois tu cloches... S'pas pareil.

L'IZ revient, l'IZ revient ... l'IZ revient parmi les tiens

Gare, l'EPLE n'est pas un long fleuve tranquille !

Ou alors en mode Tina Turner : simply the best

néthou a écrit:

(On te l'avait dit, que le Sup, c'est le pire du pire, et donc pas fait pour toi !)

Oui, le pire du pire c'est exactement le genre de sport qui m'intéresse. J'ai donc pris un poste dans le sup dont personne d'autre ne voulait, pour bien cranter la difficulté. Tu t'adresses à un gars qui s'est déjà dit deux ou trois fois que l'Education c'est quand même les vacances, et que je devrais probablement aller faire de la gestion dans un endroit où c'est réellement compliqué à faire, à savoir l'hôpital public.

Pour avoir fait "l'administration centrale", le sup' et l'EPLE, clairement et pour moi, le plus difficile c'est l'EPLE. Surtout les premières années !

Le reste a été plus ou moins pénible, notamment sur les relations de pouvoir, mais cela été 'facile'.

En EPLE, comment, dire, il a fallu se remuer et pas qu'un peu alors que je croyais que c'était peinard

C'était il y a 19 ans, et c'est toujours aussi passionnant, loin des heures de blabla que j'ai pu connaitre dans d'autres univers.

Xena a écrit:

Et on va devoir lui expliquer Opale...

Flouette a écrit:

Xena a écrit:

Et on va devoir lui expliquer Opale...

Clic clic clic clic et reclic clic clic clic clic clic clic clic. En gros.

Xena a écrit:

Ah non. Des fois tu roucrantes, et des fois tu cloches... S'pas pareil.

le pire c'est que c'est pas faux 
Bon retour !

L'intendant zonard a écrit:

Oui, le pire du pire c'est exactement le genre de sport qui m'intéresse. J'ai donc pris un poste dans le sup dont personne d'autre ne voulait, pour bien cranter la difficulté.  

Et donc tu est tombé sur pire que le pire du pire ?
Ou alors c'était encore trop tranquille pour toi.

Ah non, j'ai compris: après réflexion, tu t'es dit que finalement, en matière de pire avec Opale tu avais un adversaire à la mesure de tes attentes...

Nicolas a écrit:

Pour avoir fait "l'administration centrale", le sup' et l'EPLE, clairement et pour moi, le plus difficile c'est l'EPLE. Surtout les premières années !

Le reste a été plus ou moins pénible, notamment sur les relations de pouvoir, mais cela été 'facile'.

En EPLE, comment, dire, il a fallu se remuer et pas qu'un peu alors que je croyais que c'était peinard

C'était il y a 19 ans, et c'est toujours aussi passionnant, loin des heures de blabla que j'ai pu connaitre dans d'autres univers.

Pour avoir fait les services déconcentrés avant de venir en EPLE, j'avoue que le siège particulière du SG ou de son gestionnaire déléguée est totalement délirant mais en même temps exaltant.
Je le quitte parce que j'ai besoin d'une bouffée d'air après six ans dans une cage à fauves bons à piquer (mon collègue DDF est parti en juin dernier pour les mêmes raisons à peu près que moi), mais hier j'ai eu beaucoup de réactions des parents et des élèves à l'annonce de mon départ, et j'avoue que j'ai chialé une bonne partie de la journée. Mon bilan n'est pas si pire. Aux yeux de mon article préféré : "L'éducation est la première priorité nationale. Le service public de l'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants. Il contribue à l'égalité des chances et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales en matière de réussite scolaire et éducative." je sais que mon bilan en termes d'avancée et d'investissement est de mon côté. Et c'est ça le gros avantage de la position d'administratif en EPLE : tu sais pour qui tu bosses et pourquoi.

Bon retour à l'IZ - qui pourrait bien devenir le plus fervent défenseur d'opale une fois qu'il l'aura pris en main. 
Bon vent à Xen' (qui quitte l'EN ??)

Oxiane a écrit:

Bon retour à l'IZ - qui pourrait bien devenir le plus fervent défenseur d'opale une fois qu'il l'aura pris en main. 
Bon vent à Xen' (qui quitte l'EN ??)

J'vous briefe dans deux semaines... mais je ne quitte pas l'EN, non. J'ai encore des dégats à y faire.

L'intendant zonard a écrit:

le lapin mutant est de retour, et il est pas content. 

BANZAI !!!! 

ça va saigner... 

Heureusement que VI est toujours bien planqué dans son EHPAD: le système n'aurait pas survécu au retour concomitant de ces deux terreurs. 

Xena a écrit:

... mais je ne quitte pas l'EN, non. J'ai encore des dégats à y faire.

T'inquiète: c'est bien comme ça qu'on l'avait compris !

Et bien quand à moi, je quitte le titre pompeux de fondée de pouvoir pour le titre non moins pompeux de secrétaire générale !

polaire a écrit:

Et bien quand à moi, je quitte le titre pompeux de fondée de pouvoir pour le titre non moins pompeux de secrétaire générale !

Waouh ! tu changes de crémerie du coup ? Collège ? LP ? LG ?

Je retourne à mes premières amours : collège

Xena a écrit:

Nicolas a écrit:

Pour avoir fait "l'administration centrale", le sup' et l'EPLE, clairement et pour moi, le plus difficile c'est l'EPLE. Surtout les premières années !

Le reste a été plus ou moins pénible, notamment sur les relations de pouvoir, mais cela été 'facile'.

En EPLE, comment, dire, il a fallu se remuer et pas qu'un peu alors que je croyais que c'était peinard

C'était il y a 19 ans, et c'est toujours aussi passionnant, loin des heures de blabla que j'ai pu connaitre dans d'autres univers.

Pour avoir fait les services déconcentrés avant de venir en EPLE, j'avoue que le siège particulière du SG ou de son gestionnaire déléguée est totalement délirant mais en même temps exaltant.
Je le quitte parce que j'ai besoin d'une bouffée d'air après six ans dans une cage à fauves bons à piquer (mon collègue DDF est parti en juin dernier pour les mêmes raisons à peu près que moi), mais hier j'ai eu beaucoup de réactions des parents et des élèves à l'annonce de mon départ, et j'avoue que j'ai chialé une bonne partie de la journée. Mon bilan n'est pas si pire. Aux yeux de mon article préféré : "L'éducation est la première priorité nationale. Le service public de l'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants. Il contribue à l'égalité des chances et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales en matière de réussite scolaire et éducative." je sais que mon bilan en termes d'avancée et d'investissement est de mon côté. Et c'est ça le gros avantage de la position d'administratif en EPLE :  tu sais pour qui tu bosses et pourquoi.

Oh !
Faut qu'on s'appelle 

je sais mais comme on est aussi bavardes, l'une que l'autre, faut soit que je prévois des sandwichs pour diner soit que je te consacre un après-midi...