Petites informations sur Op@le

Le CNoCP est contre les écritures négatives. Il semble que dans le souhait d'une auditabilité internationale (européenne) des comptes publics, c'est quelque chose qu'il faut éviter.

C'est ça. Donc on aura recours à la contre passation avec [email=Op@le]Op@le[/email]

@ Volcan : l'ordinateur bloque parce qu'à l'heure actuelle, on lui demande de bloquer. Rien ne dit qu'on aura autant de verrous sur [email=Op@le]Op@le[/email]
On connait tous des cas d'écritures qui passaient il y a quelques années et qui ne passent plus parce que dans un bahut quelque part, un jour, quelqu'un a fait une connerie. Peut-être qu'elles repasseront demain...

Ah ? Il me semblait avoir passé des écritures négatives sans problème.... mais comme je ne passe que rarement des écritures vu la grosseur du poste je regarderai à l'occasion.

Pas sur les écritures négatives à l'heure actuelle puisque c'est encore ce que l'on nous demande de faire.
Mais il y a de plus en plus d'écritures impossibles à passer ou qui génèrent des contrôles bloquants en fin d'exercice pour éviter les plantages.
Les comptables du privé ne connaissent pas les écritures négatives mais contrepassent leurs écritures a priori et sont surpris lorsqu'on parle d'écritures "interdites".

Ah, OK. Selon mes informations il y aura quantité de blocages dans Opale, et un certain nombre d'opérations "à la marge" faites actuellement par des collègues pour que ça colle seront interdites. Bref les comptables seront encadrés par un logiciel qui ne permettra pas de dérogations aux règles comptables strictes.... va y avoir des pleurs. On peut même parler d'un chemin vers une automatisation des écritures... ce qui est conforme avec une étude qui dit que le métier de comptable (comptable privé) aura disparu d'ici 10 ans.

volcan a écrit:

Ah ? Il me semblait avoir passé des écritures négatives sans problème.... mais comme je ne passe que rarement des écritures vu la grosseur du poste je regarderai à l'occasion.

GFC râle si on lui demande une écriture négative plus importante que le solde du compte.

Exemple : J'ai encaissé une avance de subvention

     5151                             4419128TRUC
___________                    ______________
1000  |                                         |  1000


Ah zut, je me rends compte que c'est une subvention de l'Etat, je dois la remettre à sa place. La session est validée, pas moyen de retoucher la ligne, donc le fais l'écriture négative :

     5151                             4419128TRUC
___________                    ______________
-1000  |                                         | -1000


puis je repasse la bonne écriture :

      5151                              4419118TRUC
___________                    ______________
1000  |                                         |  1000


Mais si j'avais commencé à diminuer le montant de mon compte, et qu'il ne restait plus que 800 sur le 441928, alors il est impossible de faire l'écriture négative, qui mettrait un solde en négatif : GFC ne le tolère pas. Même si Op@le devait encore nous laisser faire des écritures négatives, je serais bien étonné qu'il n'intègre pas une protection contre le solde en négatif. C'est une fonction standard des logiciels comptables dans les routines de vérification de balance, et comme Op@le est supposé procéder de l'adaptation d'outils existants, cela sera dedans.

mais si on fait des contrepassations comme indiqué plus haut D 5151/C 4112 oups erreur c'est du 4111 et que l'on corrige D4112/C 4111
Masses erronées, inegalité intercroisée? non cela n'existera plus?

Marmel a écrit:

mais si on fait des contrepassations comme indiqué plus haut D 5151/C 4112 oups erreur c'est du 4111 et que l'on corrige D4112/C 4111
Masses erronées, inegalité intercroisée? non cela n'existera plus?

Plus de contrôle par les masses. L'informatique moderne est supposée nous permettre de nous en passer. Ce que j'en déduis surtout, c'est qu'il ne sera plus du tout possible de vérifier des comptes de manière manuelle, les techniques classiques de corroboration comptable sont abandonnées. Tout reposera sur la seule confiance dans les logiciels, ce qui nous promet un beau b***l. Surtout considérant que les logiciels sont en ligne, et seront la cible d'attaques spécialisées contre lesquelles nous autres responsables financiers aux compétences informatiques proches de zéro serons parfaitement démunis.

Bonjour

Je suis nouvelle dans le métier. Je sollicite votre expertise.
Si je comprends bien ...opale va permettre d'arrêter toutes ces impressions en x exemplaires à envoyer à l agent comptable ?

Oui...entre autres choses.

L'intendant zonard a écrit:

Marmel a écrit:

mais si on fait des contrepassations comme indiqué plus haut D 5151/C 4112 oups erreur c'est du 4111 et que l'on corrige D4112/C 4111
Masses erronées, inegalité intercroisée? non cela n'existera plus?

Plus de contrôle par les masses. L'informatique moderne est supposée nous permettre de nous en passer. Ce que j'en déduis surtout, c'est qu'il ne sera plus du tout possible de vérifier des comptes de manière manuelle, les techniques classiques de corroboration comptable sont abandonnées. Tout reposera sur la seule confiance dans les logiciels, ce qui nous promet un beau b***l. Surtout considérant que les logiciels sont en ligne, et seront la cible d'attaques spécialisées contre lesquelles nous autres responsables financiers aux compétences informatiques proches de zéro serons parfaitement démunis.

Si tu estimes tes compétences informatiques proches de zéro, les miennes sont à moins 10.

Citation :

Tout reposera sur la seule confiance dans les logiciels, ce qui nous promet un beau b***l. Surtout considérant que les logiciels sont en ligne, et seront la cible d'attaques spécialisées

AMHA, le seul contrôle qui compte pour le comptable, c'est le contrôle des soldes (à partir des mouvements non lettrés).

La zone de fragilité n'est pas dans le logiciel en ligne (dont le risque est moindre que pour une compta en local à la merci du moindre ransonware lancé par inadvertance par un personnel de l'établissement). On risque essentiellement des attaques type deni de service sans gros effets durables.
Le piratage grave serait celui de la passerelle DGFiP. Car même si un hacker se faisait un virement, vous confirmez toujours "manuellement" vos fichiers de virement.

Vous ne serez pas les premiers à expérimenter des SI financier en lignes, d'autres réseaux ont cela depuis plusieurs années. Seul d'ailleurs, ce système de regroupement permet la mise en place de sécurité informatique plus efficace. Le niveau de sécurité requis est inatteignable pour un établissement isolé. La contrepartie de cette véritable sécurité est une disponibilité du SI plus faible (temps de maintenance, temps de redemarrage de serveurs saturés par des requêtes consommant trop de ressources...).

Bonjour,
 je fais remonter le sujet d'OPALE car avec le COVID et l'avenir incertain confinement pas confinement, le télétravail sera de plus en plus plébiscité et OPALE pourrait en effet être une des multiples solutions pour un partie du travail...
Du coup on est où? 2021 approche à grand pas...

On a eu une info indiquant que le confinement n'avait pas empêché les collègues du MEN d'avancer avec le prestataire et qu'a priori, le calendrier révisé restait d'actualité donc 2021 pour les pilotes.
Restait la question des modalités d'organisation des tests utilisateurs, des formations pour les pilotes,...

ça fait une grosse modification de calendrier de déploiement tout cela ...

M'en fout je serai parti.

lisy (le 29/11/2017) a écrit:

au 1er janvier 2020, une version 1 sera testée par 200 ou 300 établissements (soit 2 en moyenne par départements)
Ensuite, une phase pilote au 1er janvier 2021 où environ 700 établissements supplémentaire expérimenteront la version 2
Enfin, un déploiement en 3 vagues pour les établissements restants entre 2021 et 2022.

Donc, a peine 2 ans de retard pour l'instant. C'est honorable.

Oui enfin, 2 ans sur le nombre d'établissements "pilotes" annoncé mais sur les versions déployées (V1 en 2021 au lieu de 2020, V2 en 2022 au lieu de 2021), on est sur un an de retard.

Est-ce que quelqu'un sait comment sont choisis les EPLE des différentes tranches ?
En dehors de la répartition pour toucher toutes les catégories d'établissements (Lycées-Collèges, petits-gros, REP-pas REP, Région parisienne-trous perdus, etc...

Logiquement par agences comptables en tout cas. Enfin, j'espère...

Pas forcément. La logique d'OP@LE est tellement différente de celle de GFC que ce n'est pas nécessaire...