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| RIFSEEP | |
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Auteur | Message |
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néthou Modérateur
Nombre de messages : 8928 Date d'inscription : 11/09/2006
| Sujet: Re: RIFSEEP Ven 26 Juin 2015 - 16:49 | |
| - laule200 a écrit:
- Il est vrai qu'il est plus difficile de s'affirmer syndicalement dans la revendication salariale ou de s'impliquer dans des collectifs qui défendent un point de vue alternatif sur ce qu'est en train de devenir la société.
Disons que ça brouille l'écoute ( je sais, elle est facile, mais c'est pour Statis). C'est tout le problème d'un syndicat plus "généraliste" que corporatiste. Le risque pris à axer un discours syndical autour de revendications concrètes, terre à terre type primes, horaires ou autres (pour légitimes qu'elles soient), c'est de verser dans une forme de démagogie voire de discussions de marchands de tapis. Même si ça "parle" aux collègues, il faut dire et redire que là n'est pas l'essentiel. D'un autre côté, le discours syndical "politisé" (comme dirait VMB), ça va un temps, mais il faut aussi mettre les mains dans le cambouis et se colleter avec la réalité; sinon on mélange un peu tout, et à force de soutenir les petits Palestiniens, de défiler en criant "Je suis Charlie", pour les droits des LGBT ou les baisses de subventions pour la culture en France, on s'éloigne quand même un peu (même si tout ceci est parfaitement louable) de ce qui fait la réalité de notre (nos ?) métier(s), et du combat syndical à mener pour améliorer cette réalité. Alors un syndicalisme corporatiste, je ne sais pas (et je m'en méfie), mais qui sache, sans oublier ses principes, faire catégoriellement des propositions claires et concrètes, oui. | |
| | | V.M.B *******
Nombre de messages : 7124 Age : 103 Localisation : secret défense Date d'inscription : 19/09/2007
| Sujet: Re: RIFSEEP Sam 27 Juin 2015 - 15:34 | |
| - néthou a écrit:
- laule200 a écrit:
- Il est vrai qu'il est plus difficile de s'affirmer syndicalement dans la revendication salariale ou de s'impliquer dans des collectifs qui défendent un point de vue alternatif sur ce qu'est en train de devenir la société.
Disons que ça brouille l'écoute (je sais, elle est facile, mais c'est pour Statis).
(même si tout ceci est parfaitement louable) Voilà l'exemple type de déclaration ou quelqu'un décide pour tout le monde ce qui est louable ou pas. si je ne suis pas Charlie et me fous des petits Palestiniens, tout en me paluchant des crédits de la Culture je ne suis pas louable mais un immonde mécréant qui rappelle les heures sombres de notre Histoire? Je suis prêt à revenir au syndicat quand il fera son boulot de syndicat et rien d'autre. | |
| | | Statis **
Nombre de messages : 443 Date d'inscription : 23/08/2012
| Sujet: Re: RIFSEEP Sam 27 Juin 2015 - 15:52 | |
| - V.M.B a écrit:
- néthou a écrit:
- laule200 a écrit:
- Il est vrai qu'il est plus difficile de s'affirmer syndicalement dans la revendication salariale ou de s'impliquer dans des collectifs qui défendent un point de vue alternatif sur ce qu'est en train de devenir la société.
Disons que ça brouille l'écoute (je sais, elle est facile, mais c'est pour Statis).
(même si tout ceci est parfaitement louable) Voilà l'exemple type de déclaration ou quelqu'un décide pour tout le monde ce qui est louable ou pas. si je ne suis pas Charlie et me fous des petits Palestiniens, tout en me paluchant des crédits de la Culture je ne suis pas louable mais un immonde mécréant qui rappelle les heures sombres de notre Histoire? Je suis prêt à revenir au syndicat quand il fera son boulot de syndicat et rien d'autre. Salut V.M.B, je viens de penser à toi en lisant le canard du 17 - « finit le climat d'euphorie avant les luttes* » - et j'en profite pour proposer ceci que je publie dans "Que lisez-vous en ce moment". Cela demande quelques minutes à tête reposée. Il se fait des choses que même le droit dans ses bottes - calmement - ou l'excité sur talonnettes - beaucoup moins - n'auraient pas osé mettre en chantier. Cela parle de droit social. Mais que font ces fameux syndicats (sans trop d'adhérents qui s'y collent...) ? St . | |
| | | néthou Modérateur
Nombre de messages : 8928 Localisation : Là-haut sur la montagne... Date d'inscription : 11/09/2006
| Sujet: Re: RIFSEEP Sam 27 Juin 2015 - 21:13 | |
| - V.M.B a écrit:
- Voilà l'exemple type de déclaration ou quelqu'un décide pour tout le monde ce qui est louable ou pas.
si je ne suis pas Charlie et me fous des petits Palestiniens, tout en me paluchant des crédits de la Culture je ne suis pas louable mais un immonde mécréant qui rappelle les heures sombres de notre Histoire? Je suis prêt à revenir au syndicat quand il fera son boulot de syndicat et rien d'autre. Avant de foncer tête baissée dans le panneau, tu aurais dû comprendre que ce n'était là qu'une précaution oratoire. Surtout avec le sujet "Je suis Charlie" où quand tu as eu à ce moment-là le malheur de déclarer que oui, pourquoi pas, mais tu n'iras quand même pas défiler, c'était un coup à te faire mal voir dans l'atmosphère bien consensuelle de ces jours de janvier. Atmosphère consensuelle déjà bien oubliée d'ailleurs avec les attentats de ces 2 derniers jours... Donc en résumé une manière de dire que manifester pour les motifs évoquées plus haut, pourquoi pas, mais ne pas manifester, c'était tout aussi "louable". Et d'ailleurs pour ta gouverne, je ne suis pas descendu dans la rue pour Charlie parce que je trouvais ça un peu faux-cul de la part de beaucoup, ni pour les petits palestiniens parce qu'alors il faudrait être dans la rue tous les jours pour tous les petits ... (au choix) de la Terre, ni pour les LGBT parce que ce mouvement me gonfle sur les bords, etc, etc... Mais si certains le font, c'est leur droit, et en ce sens, c'est "louable". Capito ? _________________ "Quand je dis quelque chose et que mes adversaires politiques applaudissent, je sens que j'ai dit une bêtise". Karl Liebknecht
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| | | V.M.B *******
Nombre de messages : 7124 Age : 103 Localisation : secret défense Date d'inscription : 19/09/2007
| Sujet: Re: RIFSEEP Lun 29 Juin 2015 - 8:18 | |
| je ne fonce pas tête baissée dans le panneau, je provoque! car j'aime ça! en fait syndicats ou pas syndicats je m'en tamponne quelque peu, tout ceci n'étant que gesticulation théatrale où chacun joue son rôle en se prenant pour quelqu'un ou organisation importante. Les dirigeants syndicaux trouvant quand ils arrêtent une bonne planque grassement payée via une nomination de la part des ceusses qu'ils "combattaient" auparavant (j'ai failli écrire au paravent...). ce n'est que dérision et la réalité, la vraie, viendra immanquablement nous faire un p'tit retour dans la tronche. dans l'absolu tout est louable (sauf le terrorisme par exemple), et fort heureusement. la seule chose qui dérange c'est quand ceux qui sont dans la rue (c'est leur droit) empêchent ceux qui n'y sont pas et qui ont besoin de travailler, de jouir, eux aussi, de leurs droits (droit au travail ou de se déplacer ....), en ce sens c'est moins louable... | |
| | | NOUVEAU Invité
| Sujet: RIFSEP Lun 20 Juil 2015 - 9:44 | |
| Bonjour, quelqu'un a des infos sur le montant exact du nouveau regime indemnitaire ? Les textes sont incompréhensibles pour ma part !!!!! merci et bonne journee |
| | | Invité Invité
| Sujet: Deux E brouillés Lun 20 Juil 2015 - 9:48 | |
| RIFSEEP (avec deux E.) Régime Indemnitaire Fonctions Sujétions Expertise Engagement Professionnel. |
| | | nouveau Invité
| Sujet: rifseep !!!! Lun 20 Juil 2015 - 9:54 | |
| Alors ???? Personne ne sait ? J'ai l'impression que c'est une usine à gaz !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: RIFSEEP Lun 20 Juil 2015 - 9:57 | |
| Ben en fait je ne comprends pas la question. Le régime indemnitaire sera fixé en fonction des termes de l'acronyme. Comment déterminer un montant, comme ça, sans rien savoir de la fonction occupée ou du corps d'appartenance d'un agent ? |
| | | nouveau Invité
| Sujet: rifseep Lun 20 Juil 2015 - 10:08 | |
| ben disons une saenes gestionnaire non logé et un adjaenes secretaire de direction par exemple ou un attache gestionnaire logé ???? on ne trouve nulle part quelque chose qui ressemble a quelque chose !!!! j'y comprends rien de rien et je vois que je ne suis pas le seul!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: RIFSEEP Lun 20 Juil 2015 - 10:42 | |
| Je n'y connais pas grand-chose mais, après les textes qui cadrent les choses globalement, viendront certainement en leur temps des circulaires académiques qui poseront les choses au plus près de chacun des grades et emplois. |
| | | Poporc ****
Nombre de messages : 2709 Age : 57 Localisation : Passé à l'ennemi Date d'inscription : 08/07/2006
| Sujet: Re: RIFSEEP Mar 21 Juil 2015 - 12:37 | |
| La seule garantie aujourd'hui avec le RIFSEEP est d'avoir un régime indemnitaire au moins égal à l'actuel tant qu'on ne bouge pas de son poste.
Pour le reste, suffit de relire tout ce que j'ai pu écrire là dessus (qui n'est qu'une interprétation, me diront certains).
En gros, il y a 2 parties dans le RIFSEEP comme pour la PFR : Une part variable fonction de la valeur professionnelle de l'agent : équivalent de la part résultat de la PFR : Une part "fixe" (IFSE) qui, en fin de compte, se retrouve très variable mais sur un plus long terme que l'année.
En effet, l'IFSE prend en compte la cotation de la fonction (gestionnaire, chef de service, etc...), de la sujetion (lycée de 1500 élèves, collège 400 élèves, service RH d'un petit ou grand rectorat, ...) et, enfin et c'est là qu'on ajoute une variabilité : l'expérience de l'agent.
A partir de la mise en place du RIFSEEP, il ne sera donc plus possible de savoir quel sera le régime indemnitaire d'un poste puisque celui-ci sera fonction de la personne qui l'occupe.
Pigé l'arnaque ? | |
| | | masterpoupette .
Nombre de messages : 75 Age : 46 Date d'inscription : 16/07/2014
| Sujet: Re: RIFSEEP Mar 21 Juil 2015 - 12:49 | |
| Bien sûr que ça sent l'arnaque !!! A partir du moment où l'on ne connaît pas le montant du RIFSEEP lié au poste, cela freinera pour certains à la mobilité ... | |
| | | Statis **
Nombre de messages : 443 Date d'inscription : 23/08/2012
| Sujet: Arrêt maladie collectif, une solution ? Mar 21 Juil 2015 - 14:53 | |
| - Poporc a écrit:
- La seule garantie aujourd'hui avec le RIFSEEP est d'avoir un régime indemnitaire au moins égal à l'actuel tant qu'on ne bouge pas de son poste.
Pour le reste, suffit de relire tout ce que j'ai pu écrire là dessus (qui n'est qu'une interprétation, me diront certains). En gros, il y a 2 parties dans le RIFSEEP comme pour la PFR : Une part variable fonction de la valeur professionnelle de l'agent : équivalent de la part résultat de la PFR : Une part "fixe" (IFSE) qui, en fin de compte, se retrouve très variable mais sur un plus long terme que l'année. En effet, l'IFSE prend en compte la cotation de la fonction (gestionnaire, chef de service, etc...), de la sujetion (lycée de 1500 élèves, collège 400 élèves, service RH d'un petit ou grand rectorat, ...) et, enfin et c'est là qu'on ajoute une variabilité : l'expérience de l'agent. A partir de la mise en place du RIFSEEP, il ne sera donc plus possible de savoir quel sera le régime indemnitaire d'un poste puisque celui-ci sera fonction de la personne qui l'occupe. Pigé l'arnaque ? Si l'on te suit, l'« expérience » passe d'une a priori - et forcément en perpétuelle augmentation puisque liée au nombre des années passées à fonctionner - à une a posteriori, simplement constatée. Effectivement cela présente des risques et il faut faire un constat... Cela me fait penser aux profs rarement ravi d'avoir de temps à autre et très rarement de facto à rendre compte... Ils vont suivre cela de près. D'autres fonctionnaires que ceux d'ici ont résolu le problème de la prime qui déprime : la maladie de masse. Les intendants et assimilés devraient s'y essayer pour voir. C'est relaté infra par des gendarmes jaloux des policiers, dans le dernier numéro d'Essor, ami des gendarmes : St . | |
| | | Poporc ****
Nombre de messages : 2709 Age : 57 Localisation : Passé à l'ennemi Date d'inscription : 08/07/2006
| Sujet: Re: RIFSEEP Mar 21 Juil 2015 - 15:46 | |
| Freiner les mutations, pas sûr. La liberté de fixer l'indemnitaire pourra utilement servir aux gens bien introduits. Et ni vu, ni connu, au départ du copain, retour à la normale... Il y aura les mutants bien informés et les pigeons. Jusque là, cela portait sur les bons postes à prendre, avec le RIFSEEP, c'est le jackpot en plus. Comment évaluer l'expérience.... C'est bien là le dilemne. Heureusement ou malheureusement, le seul critère "incontestable" est le temps qui passe et c'est cela que prend en compte le passage d'échelon. Dans ce nouveau système, il y aura une variable en plus, forcément subjective, qui viendra différencier le salaire de deux agents ayant les mêmes grade et échelon et qui auront la même fonction. Et cela au prétexte, matériellement invérifiable, que l'un aurait plus "d'expérience" que l'autre. La circulaire donne quelques pistes, un agent nouvellement nommé serait sans expérience, au bout de 4 ans (pourquoi 4 ?), il pourrait être revalorisé avec des étapes intermédiaires éventuelles... Pour ceux qui restent toute leur vie sur le même poste (ça existe) ou ceux qui restent très longtemps, il y aurait des possibilités d'évolution de la "part expérience". Mais qui l'estime ? Par ailleurs, où se trouverait la limite entre "l'expérience" et la valeur professionnelle ? Et donc un risque de double sanction... Donc, dans la logique RIFSEEP, un gestionnaire de collège 600 qui entrerait en fonction dans un lycée 600 pourrait être considéré comme débutant. Rien ne l'empèche et ce serait même logique. Toutes les académies ne procèderont pas ainsi mais certaines d'entre elles pourraient être tentées, pour de simple questions budgétaires. On nous serine assez souvent qu'il n'y a plus de sous dans les caisses. Et encore, je ne parle pas en plus des problèmes existant déjà avec la PFR qui seront les mêmes avec le RIFSEEP. On peut gloser des heures sur ces fainéants de fonctionnaires qui ont la garantie de l'emploi, l'assurance de voir les années passées se transformer en augmentation d'indice, etc. Mais c'est oublier un peu vite que la même chose existe dans le privé et que la plupart des entreprises sont soumises à des conventions collectives qui reprennent des systèmes de grille ou qui prévoient explicitement des primes d'ancienneté fonction du temps de présence. Ah ! rendre compte... De quoi ? C'est la nouvelle doxa. J'écris ce que je fais, je fais ce que j'écris... Cela peut parfaitement se concevoir à un certain niveau de hiérarchie, à partir d'un niveau conséquent d'enjeu. Mais demander à l'agent d'entretien de rendre compte qu'il a bien fait ses 6 classes, qu'il a remis des craies dans la salle B21, qu'il y avait un rat crevé au sous sol du bâtiment D, etc. On tombe alors dans la caricature. Et au-delà, cela devient une négation du rôle du "manageur" (pour faire moderne). En effet, on nous demande de plus en plus des statistiques, des tableaux de bord pour "prouver" que nous avons agi ou fait ou fait faire le travail. On part systématiquement de l'a priori que les agents (de quelque niveau que ce soit) ne font pas leur travail. Ils ont donc des comptes à rendre pour démontrer la bonne exécution. Et le supérieur attend le rapport pour confirmer que ce qu'il peut lui-même constater se voit aussi dans les statistiques. Le supérieur n'est donc plus là pour diriger, donner des consignes, sanctionner si nécessaire. Au nom d'une autonomie utopique, il laisse ses équipes faire et demande des comptes. En pointant, dans les statistiques, les points à améliorer. Quid des relations humaines ? néant. On rend compte. Peu importe que la salle soit propre ou salle, c'est combien de lingettes utilisées, y a-t-il eu des plaintes des usagers (clients ?), etc. En gros, on nous demande de nous transformer en robot exécutant, à la lettre et à la seconde, ce qui est planifié. Et le supérieur fait aussi un rapport à son supérieur, etc. jusqu'au sommet. Et on multiplie les échelons intermédiaires pour pouvoir mieux contrôler. Mais, au fait, quel est le travail à faire ? Alors les comptes rendus... Dans 9 cas sur 10 (et je suis pessimiste), la meilleure solution est de les écrire sur du papier ouaté, il serviront au moins à quelque chose. Ces histoires-là, c'est simplement la multiplication des shit jobs évoquée par je ne sais plus quel sociologue américain. D'ailleurs, avez-vous remarqué qu'Arnaud Lagardère, avec son salaire à 7 chiffres, n'a encore pas trouver le temps de se rendre à son travail ? Mais il n'oublie pas de demander des comptes... Et des gros. | |
| | | Statis **
Nombre de messages : 443 Date d'inscription : 23/08/2012
| Sujet: Re: RIFSEEP Mar 21 Juil 2015 - 19:36 | |
| - Poporc a écrit:
-
Freiner les mutations, pas sûr. La liberté de fixer l'indemnitaire pourra utilement servir aux gens bien introduits. Et ni vu, ni connu, au départ du copain, retour à la normale... Il y aura les mutants bien informés et les pigeons. Jusque là, cela portait sur les bons postes à prendre, avec le RIFSEEP, c'est le jackpot en plus. Comment évaluer l'expérience.... C'est bien là le dilemne. Heureusement ou malheureusement, le seul critère "incontestable" est le temps qui passe et c'est cela que prend en compte le passage d'échelon. Dans ce nouveau système, il y aura une variable en plus, forcément subjective, qui viendra différencier le salaire de deux agents ayant les mêmes grade et échelon et qui auront la même fonction. Et cela au prétexte, matériellement invérifiable, que l'un aurait plus "d'expérience" que l'autre. La circulaire donne quelques pistes, un agent nouvellement nommé serait sans expérience, au bout de 4 ans (pourquoi 4 ?), il pourrait être revalorisé avec des étapes intermédiaires éventuelles... Pour ceux qui restent toute leur vie sur le même poste (ça existe) ou ceux qui restent très longtemps, il y aurait des possibilités d'évolution de la "part expérience". Mais qui l'estime ? Par ailleurs, où se trouverait la limite entre "l'expérience" et la valeur professionnelle ? Et donc un risque de double sanction... Donc, dans la logique RIFSEEP, un gestionnaire de collège 600 qui entrerait en fonction dans un lycée 600 pourrait être considéré comme débutant. Rien ne l'empèche et ce serait même logique. Toutes les académies ne procèderont pas ainsi mais certaines d'entre elles pourraient être tentées, pour de simple questions budgétaires. On nous serine assez souvent qu'il n'y a plus de sous dans les caisses. Et encore, je ne parle pas en plus des problèmes existant déjà avec la PFR qui seront les mêmes avec le RIFSEEP. On peut gloser des heures sur ces fainéants de fonctionnaires qui ont la garantie de l'emploi, l'assurance de voir les années passées se transformer en augmentation d'indice, etc. Mais c'est oublier un peu vite que la même chose existe dans le privé et que la plupart des entreprises sont soumises à des conventions collectives qui reprennent des systèmes de grille ou qui prévoient explicitement des primes d'ancienneté fonction du temps de présence. Ah ! rendre compte... De quoi ? C'est la nouvelle doxa. J'écris ce que je fais, je fais ce que j'écris... Cela peut parfaitement se concevoir à un certain niveau de hiérarchie, à partir d'un niveau conséquent d'enjeu. Mais demander à l'agent d'entretien de rendre compte qu'il a bien fait ses 6 classes, qu'il a remis des craies dans la salle B21, qu'il y avait un rat crevé au sous sol du bâtiment D, etc. On tombe alors dans la caricature. Et au-delà, cela devient une négation du rôle du "manageur" (pour faire moderne). En effet, on nous demande de plus en plus des statistiques, des tableaux de bord pour "prouver" que nous avons agi ou fait ou fait faire le travail. On part systématiquement de l'a priori que les agents (de quelque niveau que ce soit) ne font pas leur travail. Ils ont donc des comptes à rendre pour démontrer la bonne exécution. Et le supérieur attend le rapport pour confirmer que ce qu'il peut lui-même constater se voit aussi dans les statistiques. Le supérieur n'est donc plus là pour diriger, donner des consignes, sanctionner si nécessaire. Au nom d'une autonomie utopique, il laisse ses équipes faire et demande des comptes. En pointant, dans les statistiques, les points à améliorer. Quid des relations humaines ? néant. On rend compte. Peu importe que la salle soit propre ou salle, c'est combien de lingettes utilisées, y a-t-il eu des plaintes des usagers (clients ?), etc. En gros, on nous demande de nous transformer en robot exécutant, à la lettre et à la seconde, ce qui est planifié. Et le supérieur fait aussi un rapport à son supérieur, etc. jusqu'au sommet. Et on multiplie les échelons intermédiaires pour pouvoir mieux contrôler. Mais, au fait, quel est le travail à faire ? Alors les comptes rendus... Dans 9 cas sur 10 (et je suis pessimiste), la meilleure solution est de les écrire sur du papier ouaté, il serviront au moins à quelque chose. Ces histoires-là, c'est simplement la multiplication des shit jobs évoquée par je ne sais plus quel sociologue américain. D'ailleurs, avez-vous remarqué qu'Arnaud Lagardère, avec son salaire à 7 chiffres, n'a encore pas trouver le temps de se rendre à son travail ? Mais il n'oublie pas de demander des comptes... Et des gros. Élément de réponse, sans absolument pas chercher à te faire aller voir chez les grecs, n'est-ce pas ? Juste un élément de réponse, au hasard d'une lecture du jour... Ce qui est souligné ou en gras l'aura été par ma pomme. . « La Grèce a échoué à construire un Etat moderne »
Le Monde | 21.07.2015 à 06h45 • Mis à jour le 21.07.2015 à 18h27 | Propos recueillis par Marie Charrel, journaliste macroéconomie / politique monétaire
[...] L’historien Nikolas Bloudanis est spécialiste de la Grèce moderne et contemporaine. Dans ses ouvrages Faillites grecques, une fatalité historique ? (2010, éditions Xérolas) et Histoire de la Grèce moderne, 1828-2010 (2013, L’Harmattan), il explique que depuis son indépendance, en 1830, Athènes n’a pas réussi à construire une administration publique fonctionnelle.
La Grèce est en crise depuis six ans. Comment en est-elle arrivée là ?
Si l’on s’attache à l’époque contemporaine, l’origine du problème remonte à 1981, lorsque Athènes a intégré la Communauté économique européenne. Dès lors, le pays a reçu chaque année l’équivalent de 4 % de son produit intérieur brut (PIB) en fonds structurels et aides communautaires diverses. Une formidable opportunité qui n’a pas été utilisée pour construire un système productif solide. Cette manne a, au contraire, été détournée au profit d’un ensemble de catégories professionnelles diffuses. Des cabinets de conseil se sont même spécialisés sur le créneau : aider les collectivités locales et les villes à capter et répartir les subventions européennes, sans véritable préoccupation pour l’intérêt général.
Pour quelle raison la dette publique hellène a-t-elle augmenté dans de telles proportions ?
Entre 2002 et 2009, l’Etat grec a dépensé 830 milliards d’euros en tout, alors que ses recettes se sont élevées à 680 milliards d’euros. Autrement dit : il vivait très clairement au-dessus de ses moyens. D’où l’envolée de l’endettement. Depuis l’introduction de l’euro, la Grèce s’est vue offrir des taux d’intérêt très avantageux. Mais les gouvernements successifs ont, là encore, gaspillé cette opportunité. Tous ont considéré les emprunts comme des revenus fermes. Ils les ont notamment utilisés pour construire une prospérité artificielle et un système social très généreux, avec par exemple des pré-retraites à 45 ans pour certaines mères de famille, des congés maternité d’un an… Ce n’était malheureusement pas tenable.
Pourquoi l’Etat grec est-il défaillant ?
Depuis son indépendance en 1830, et surtout depuis la chute de la dictature des colonels en 1974, la Grèce n’a jamais vraiment construit un Etat moderne, c’est-à-dire fonctionnant correctement. La fonction publique est en grande partie incompétente. Et pour cause : les recrutements reposent sur le clientélisme. Les avancements sont fondés sur l’ancienneté, jamais sur les qualités professionnelles, y compris au sommet de la hiérarchie, dans les ministères.
D’autres pays, bien sûr, souffrent aussi de tels maux. Mais en Grèce, ils sont poussés à leur extrême. En France, Charles de Gaulle a créé l’Ecole nationale d’administration en 1945 pour mettre fin au clientélisme qui régnait en maître sous la IVe République, et pour qu’un personnel qualifié fasse tourner l’Etat. En Grèce, il n’existe aucune formation consacrée aux fonctionnaires ! La gestion des ressources humaines s’y fait en dépit du bon sens. [...]
. Source lemonde.fr iciNaturellement, cheu nous, ce n'est pas tout à fait pareil mais toutes catégories de fonctionnaires, A, B & C, toutes fonctions publiques confondues, à bien regarder la proportion des embauches clientèles, des avancements au copinage malgré la sacro-sainte ancienneté ou grâce à elle (et donc hors compétence et expérience qui sont limite des gros mots), les grecs et nous sommes bien cousins. Ce qui se conçoit. Mais également que cela agace nos amis européens du nord. La seule crainte que le n+1 ne soit pas fiable dans ses évaluations de n et recommandations pour la suite de sa carrière ne suffit pas à réclamer le maintien d'un système suranné et inefficace (même sans appliquer des normes de super manager anglo-saxon) : par exemple le n+1 pourrait ne pas être le seul juge . Mais il faut un jugement. Sinon des éternels incompétents, des bras cassés ou de parfaits personnages de mauvaise foi s’incrustent avec des dégâts collatéraux . Il vaut mieux des constats de compétences et de capacité à d'autres postes et éventuellement plus haut dans la hiérarchie - reconnus - que la publication de postes à profils, dont on ne connait pas tous les contours ni les méthodes de recrutement; cela serait plus sain, moins discutable ensuite par les déçus des embauches. Avec le système à l'ancienneté (et son cache sexe des postes à profil), l'on entretient dès lors un mammouth alors que déjà des éléphants commencent à occuper la place. Au boulot ou déjà en vacances ? St . | |
| | | enculeurdemouchematinale Invité
| Sujet: Re: RIFSEEP Mar 21 Juil 2015 - 21:17 | |
| le RIFSEEP pour les nuls de la DGAFP vient de sortir!
p***** quelle langue de bois ministérielle habituelle... pfff! ça me fatigue rien que de lire les deux premières lignes...
Qu'est-ce que le RIFSEEP ? Sous cet acronyme se cache le nouveau dispositif indemnitaire de référence qui va, d’ici fin 2016, remplacer la plupart des primes et indemnités existantes, sans perte de rémunération pour les agents concernés. Il s'agit donc d'un régime indemnitaire composé de deux primes : d’une part, une indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE), versée mensuellement, d’autre part, un complément indemnitaire annuel (CIA). Celles-ci sont cumulatives mais diffèrent dans leur objet comme dans leurs modalités de versement. Qu’est-ce que l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) ? L’IFSE constitue l’indemnité principale du RIFSEEP. Versée mensuellement, elle tend à valoriser l’exercice des fonctions. En principe, l’IFSE remplace toutes les primes existantes qui répondent aux mêmes objectifs. Les exceptions à cette règle de non-cumul, fixées par arrêté interministériel, sont limitées et répondent à des problématiques très spécifiques. L’IFSE : comment ça marche ? Pour chaque corps bénéficiaire du RIFSEEP, un nombre limité de groupes de fonctions est déterminé. La répartition des postes entre les différents groupes de fonctions est décidée par chaque ministère et harmonisée au niveau interministériel. Trois critères professionnels sont pris en compte : 1° L’encadrement, la coordination ou la conception ; 2° La technicité, l’expertise, l’expérience ou la qualification nécessaire à l’exercice des fonctions ; 3° Les sujétions particulières et le degré d’exposition du poste. Une fois chaque poste classé dans un de ces groupes, l’expérience professionnelle acquise par l’agent est également valorisée : approfondissement des savoir-faire, consolidation des connaissances pratiques,... En combinant l’évolution des fonctions et la valorisation de l’expérience, le montant de l’IFSE peut ainsi évoluer à plusieurs occasions : en cas de mobilité au sein du même groupe de fonctions : la polyvalence pourra être valorisée au même titre que la spécialisation ; en cas de changement de groupe de fonctions ; en l’absence de changement de fonctions, pour tenir compte de l’expérience acquise : ce réexamen intervient au maximum 4 ans après la prise de poste ; en cas de changement de grade. Qu’est-ce qu’un groupe de fonctions ? Le groupe de fonctions est la colonne vertébrale du nouveau dispositif indemnitaire : il s’agit de la définition de l’espace professionnel au sein duquel évolue l’agent A chaque groupe de fonctions correspond un plafond de primes annuel. Le nombre de groupes de fonctions est déterminé au regard de la variété des missions propres à chaque corps. Il est toutefois limité, pour favoriser la lisibilité du dispositif. Vais-je bénéficier du RIFSEEP ? Le RIFSEEP a vocation à s’appliquer à tous les fonctionnaires de la fonction publique de l’Etat : toutes les filières (administrative, technique, sociale,…) en bénéficient. Chaque agent est donc appelé à bénéficier du dispositif d’ici à la fin 2016. Par exception, certains corps, en raison des spécificités de leurs missions et de leur régime de prime actuel, ne seront pas concernés. Leur identification est en cours avec chacun des ministères. Est-ce que je dois nécessairement changer de fonctions pour que mon montant d’IFSE évolue ? Non, car l’IFSE peut faire l’objet d’un réexamen dans plusieurs cas de figure : en cas de changement de groupe de fonctions ; en cas de mobilité au sein du même groupe de fonctions ; en l’absence de changement de fonctions ; en cas de changement de grade. Le dispositif RIFSEEP prévoit donc le réexamen de la situation indemnitaire d’un agent y compris si celui-ci ne change pas de fonctions et au plus tard 4 ans après la prise de poste. En effet, l’approfondissement des savoir-faire comme la diversification des compétences pratiques constituent également des éléments à prendre en compte, au même titre qu’un accroissement des responsabilités. Le montant de mes primes va-t-il diminuer lors du passage au RIFSEEP? Non, car la bascule dans le RIFSEEP n’a pas d’incidence directe sur le montant des primes perçues par chaque agent. D’ailleurs, le niveau indemnitaire mensuel de l’agent est garanti jusqu’à ce qu’à son prochain changement de poste. Il n’y aura donc pas de perte de rémunération. Le plafond global du RIFSEEP est par ailleurs déterminé sur la base des plafonds indemnitaires de l'ensemble des primes et indemnités allouées au corps bénéficiaire et intégrées dans le nouveau dispositif. Enfin, toutes les revalorisations indemnitaires s'effectueront désormais dans le cadre du RIFSEEP. Concrètement, que va-t-il se passer lorsque je vais changer de régime indemnitaire ? Le poste de chaque agent est rattaché à un groupe de fonctions donné. L'ensemble des primes et indemnités statutaires ou liées à l'exercice des fonctions perçues mensuellement par l'agent est aggloméré afin de constituer le montant mensuel de l'IFSE. Sont exclus de ce montant : les dispositifs indemnitaires cumulables avec le RIFSEEP ; les versements à caractère exceptionnel (bonus de fin d’année,…), par nature non reconductibles d’une manière automatique. Il n'y aura donc pas de baisse de rémunération. Exemple 1 : cas des agents bénéficiant de la prime de fonctions et de résultats (PFR) Au moment de la bascule, sont pris en compte, dans la constitution du montant de l'IFSE de chaque agent : le montant mensuel de la part liée à l’exercice des fonctions (part F) ; le montant mensuel de la part liée à l’atteinte des résultats (part R). Exemple 2 : Autres situations Au moment de la bascule, sont pris en compte, dans la constitution du montant de l'IFSE de chaque agent : le montant mensuel des dispositifs indemnitaires interministériels (indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires, indemnité d'administration et de technicité, prime de rendement, etc.) et/ou liés à l'appartenance à un corps ; le montant mensuel des dispositifs indemnitaires ministériels (ex : allocation complémentaire de fonctions, indemnité d'exercice de missions des préfectures etc.) Qu’est-ce que le complément indemnitaire ? Cette seconde prime intégrée au RIFSEEP, facultative, permet de reconnaître spécifiquement l’engagement professionnel et la manière de servir des agents. Lorsqu'il est mis en œuvre, ce complément indemnitaire est versé annuellement, en une ou deux fractions. Sont alors appréciés la valeur professionnelle de l’agent, son investissement personnel dans l’exercice de ses fonctions, son sens du service public, sa capacité à travailler en équipe et sa contribution au collectif de travail. La détermination du montant de ce complément indemnitaire est très simple : les attributions individuelles sont comprises entre 0 et 100% d’un montant maximal fixé par groupe de fonctions. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: RIFSEEP Mar 21 Juil 2015 - 21:39 | |
| Et allez, c'est reparti pour un tour... En son temps, la PFR, c'était la catastrophe annoncée, notamment à cause du "R", la fameuse part "résultat" dont on nous serinait que c'était la porte ouverte à tous les abus, du pain béni pour les petits chefs, que ça allait être le règne de l'arbitraire le plus total, et bla bla bla, et bla bla bla... Au final, qu'est-ce qu'on a eu ? Une côte mal taillée compte tenu du fait qu'il fallait payer tout le monde comme avant (sauf les intendants logés, qui y ont gagné un peu de primes auxquelles ils n'avaient pas le droit auparavant) et une part R qui n'évolue qu'à la marge de la marge (c'est presque plus facile de se faire licencier que de voir sa part R baisser) J'adore l'exemple de l'intendant d'un collège de 600 qui devient intendant l'un lycée de même taille, il révèle vraiment une profonde méconnaissance des services de gestion de personnel ; comme s'ils avaient le temps et les moyens de se demander, à chaque mutation, quelle ancienneté avait l'entrant sur la fonction et si ça équivalait aux fonctions qu'il exerçait auparavant... délirant ! on parie combien qu'il en ira de la future "part E" comme de la future feue part "R" ?! Au fait, Win, tu me dois toujours un restau |
| | | Poporc ****
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| Sujet: Re: RIFSEEP Mer 22 Juil 2015 - 9:58 | |
| - Dup' a écrit:
- Et allez, c'est reparti pour un tour...
En son temps, la PFR, c'était la catastrophe annoncée, notamment à cause du "R", la fameuse part "résultat" dont on nous serinait que c'était la porte ouverte à tous les abus, du pain béni pour les petits chefs, que ça allait être le règne de l'arbitraire le plus total, et bla bla bla, et bla bla bla... On tape sur cette fameuse part R mais c'est le miroir aux alouettes. Elle provoque le débat alors que, à part l'aspect stupide de cette notion de résultat, on est dans la norme de ce qui ce fait. Ca fait juste croire au "manageur" qu'il a un vague pouvoir monétaire sur ses subordonnés mais ça s'arrête là. Sans avoir de chiffres précis, je suis persuadé que, hors petite vengeance personnelle (j'en connais), la très large majorité des agents touche la part R prévue... Pas de vague... Mais pour le F, c'est effectivement l'arbitraire le plus total : dans chaque académie, les postes sont cotés différemment, il suffit de consulter les quelques grilles qui sont publiées sur des sites de rectorat ou des sites locaux de syndicats, voire sur ce site. Que cela ne te plaise pas qu'on en parle, c'est une chose mais laisser croire que cette "réforme" est innocente et sans danger en est une autre. Tu remarqueras d'ailleurs que, dans la quasi totalité de mes propos, je ne me fatigue pas avec cette part R. - Dup' a écrit:
- Au final, qu'est-ce qu'on a eu ? Une côte mal taillée compte tenu du fait qu'il fallait payer tout le monde comme avant (sauf les intendants logés, qui y ont gagné un peu de primes auxquelles ils n'avaient pas le droit auparavant) et une part R qui n'évolue qu'à la marge de la marge (c'est presque plus facile de se faire licencier que de voir sa part R baisser)
Bin c'est que tu n'as pas eu l'occasion de voir des collègues se faire pénaliser sur leur part R et que tu connais peu de chose à la procédure de licenciement dans la FP... - Dup' a écrit:
- J'adore l'exemple de l'intendant d'un collège de 600 qui devient intendant l'un lycée de même taille, il révèle vraiment une profonde méconnaissance des services de gestion de personnel ; comme s'ils avaient le temps et les moyens de se demander, à chaque mutation, quelle ancienneté avait l'entrant sur la fonction et si ça équivalait aux fonctions qu'il exerçait auparavant... délirant !
on parie combien qu'il en ira de la future "part E" comme de la future feue part "R" ?! Mon exemple est évidemment caricatural mais pour cet aspect expérience, je n'ai aucun doute que les services RH auront des sortes de tables pour les définir puisqu'il le faudra. Au même titre, d'ailleurs, que pour d'autres primes existantes. Il me semble que, pour prendre l'exemple des profs, les primes peuvent largement varier d'un mois sur l'autre. Je crois savoir que, dans ce cas, le CE (ou plutôt sa secrétaire) saisit, dans une application quelconque, les différentes variables (type HSE ou leur éventuelle remplaçante). Qu'est-ce qui empècherait de décentraliser cette part E, comme tu l'appelles, au nom du pragmatisme et de la proximité du terrain ? A ma connaissance, rien. Et pas si délirant que ça puisqu'il s'agit d'une cotation qui a lieu une fois par an. Comme les opérations de mutations justement et la saisie du dossier du "mutant". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: RIFSEEP Mer 22 Juil 2015 - 11:09 | |
| donc s'il y a des tables, c'est qu'il y a un barème, et s'il y a un barème, c'est qu'il n'y a pas l'arbitraire annoncé, non?! J'ai bon ?! |
| | | Poporc ****
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| Sujet: Re: RIFSEEP Mer 22 Juil 2015 - 11:36 | |
| Si ça peut te faire plaisir... Franchement, j'aimerais que tu aies raison. Mais rien dans ce qui se fait actuellement à la DGAFP le laisse supposer. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: RIFSEEP Mer 22 Juil 2015 - 12:13 | |
| ok, supposons que tu aies raison, que le RIFSEEP soit l'horreur absolue, le début de la fin... que fait-on ? que font les syndicats ? ou en est la mobilisation ?
Tu parles d'infos que tu as de la DGAFP. Quelles sont-elles ?
Parce que franchement, si c'est juste pour le plaisir de crier avant d'avoir mal (ou pas), ça vaut pas le coup et ça fait pas beaucoup avancer le schimilimiblick |
| | | Poporc ****
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| Sujet: Re: RIFSEEP Mer 22 Juil 2015 - 13:06 | |
| - Statis a écrit:
- Élément de réponse, sans absolument pas chercher à te faire aller voir chez les grecs, n'est-ce pas ? Juste un élément de réponse, au hasard d'une lecture du jour... Ce qui est souligné ou en gras l'aura été par ma pomme.
. [color=#000066]« La Grèce a échoué à construire un Etat moderne »
Le Monde | 21.07.2015 à 06h45 • Mis à jour le 21.07.2015 à 18h27 | Propos recueillis par Marie Charrel, journaliste macroéconomie / politique monétaire ... . [size=10]Source lemonde.fr ici
Naturellement, cheu nous, ce n'est pas tout à fait pareil mais toutes catégories de fonctionnaires, A, B & C, toutes fonctions publiques confondues, à bien regarder la proportion des embauches clientèles, des avancements au copinage malgré la sacro-sainte ancienneté ou grâce à elle (et donc hors compétence et expérience qui sont limite des gros mots), les grecs et nous sommes bien cousins. Ce qui se conçoit. Mais également que cela agace nos amis européens du nord. Déjà, si le Monde était toujours un journal de référence, ça se saurait. Sauf que, chez nos amis européens du Nord, ces primes à l'ancienneté existent aussi. Quant à résumer le problème grec à ces s...ds de fonctionnaires profiteurs, cela me parait un peu court. J'adore l'ellipse sur les profiteurs de la manne européenne qui a bénéficié à un ensemble de catégories professionnelles diffuses mais qu'on ne précise pas quand on dénonce un système social particulièrement généreux envers certaines mères de famille et des congés maternité d'un an. Je ne connais pas le système social grec dans son détail mais je serais curieux de connaître les exemples. En revanche, rien sur les armateurs exonéré d'impôt de fait, rien sur l'église grecque, premier propriétaire foncier et totalement exonéré et autres prébendes bénéficiant aux plus aisés. Non, c'est "salauds de pauvres". Un peu comme cheu nous ou on nous rabache sur les fraudes aux ASSEDIC ou au RSE des "salauds de fainéants de chômeur" et qu'on ne parle jamais ou presque de la fraude sociale des employeurs qui est 10 fois supérieure. En passant, on oublie aussi que la France bénéficie aussi de nombreux crédits européens (FEDER, PAC, etc.). Ce n'est peut être pas 4 % du PIB mais les sommes en jeu sont certainement largement supérieures à ce que touche la Grèce. J'adore aussi "La fonction publique est en grande partie incompétente". En quelle partie, on ne sait pas. Facile pour dénigrer. Cheu nous, c'est "les fonctionnaires sont des branleurs". Ah, je n'ai pas vraiment eu cette impression depuis que je suis fonctionnaire. Ensuite, c'est "et pour cause, les recrutements reposent sur le clientelisme. Les avancements sont fondés sur l'ancienneté jamais sur les qualités professionnelles." Ce n'est pas parce que la fonction publique est incompétente mais bien à cause de l'avancement à l'ancienneté qu'il y a problème... Ou comment dénoncer un système en détournant le problème. Bel exercice de rhétorique. Et enfin, de Gaulle et l'ENA. Faisait tout ce grand homme ! sûr même qu'il a balayé les rues de Paris à la libération pour que ce soit propre ! Ca, c'est passer sous silence la composition du gouvernement provisoire où les gaullistes était (et je dirais heureusement) minoritaires. Heureusement, car je ne suis pas certain qu'un gouvernement gaulliste aurait, en 1944 ou 1945, autorisé le droit de vote des femmes par exemple. Sans dénigrer le bonhomme, il ne faut quand même pas oublier qu'il avait un sens de l'autorité très affirmé et que son idéal de démocratie était assez limité (on en voit aujourd'hui la parfaite illustration). - Statis a écrit:
- La seule crainte que le n+1 ne soit pas fiable dans ses évaluations de n et recommandations pour la suite de sa carrière ne suffit pas à réclamer le maintien d'un système suranné et inefficace (même sans appliquer des normes de super manager anglo-saxon) : par exemple le n+1 pourrait ne pas être le seul juge . Mais il faut un jugement. Sinon des éternels incompétents, des bras cassés ou de parfaits personnages de mauvaise foi s’incrustent avec des dégâts collatéraux . Il vaut mieux des constats de compétences et de capacité à d'autres postes et éventuellement plus haut dans la hiérarchie - reconnus - que la publication de postes à profils, dont on ne connait pas tous les contours ni les méthodes de recrutement; cela serait plus sain, moins discutable ensuite par les déçus des embauches.
Avec le système à l'ancienneté (et son cache sexe des postes à profil), l'on entretient dès lors un mammouth alors que déjà des éléphants commencent à occuper la place. C'est le passé, c'est suranné, c'est inefficace. Ah bon ! Il ne manque plus que le dogmatisme et l'immobilisme et c'est la totale. C'est toujours le même argumentaire mais c'est quand même un peu court, non ? ;-) C'est aussi partir du principe que les collègues qui évoluent à l'ancienneté ne le mérite pas, c'est à dire la totalité d'entre eux. C'est aussi oublier qu'il existe des concours et examens professionnels qui permettent aux plus méritants d'évoluer plus rapidement avec un système où le relationnel ne peut influencer (ou à la marge). Je constate que la quasi totalité des collègues que j'ai pu rencontrer sont des personnes impliquées dans leur travail, le faisant correctement, etc. Je ne nie pas le fait qu'il y ait des bras cassés, j'en ai aussi rencontré. Mais vraiment pas plus qu'ailleurs et surtout pas plus que dans le privé. Je le vis d'ailleurs en ce moment au quotidien avec un plombier auquel je paie une prestation totale. Heureusement qu'il n'est pas au rendement... Les postes à profil, c'est une pure arnaque, nous sommes d'accord. Que se passe-t-il quand je demande une mutation ? Pour faire simple, il y a deux options : 1) Je souhaite évoluer dans le même métier vers un poste plus important (par exemple, passer de gestionnaire d'un lycée 600 à un lycée 1500). Si je demande ma mutation, c'est bien évidemment que je pense que mon expérience acquise me permettra d'assurer ces nouvelles fonctions après un nécessaire temps d'adaptation. Peut-on décemment croire que c'est une incongruité ? 2) Je souhaite changer de métier (par exemple passer de gestionnaire en lycée à chef de service en rectorat). Il est aussi évident que j'ai réfléchi à ce projet et que je m'en sens capable. Ma formation et mes qualités professionnelles font que je devrais là encore parvenir à assurer ces nouvelles fonctions sans problème (après adaptation). Dans l'intérêt de l'administration, il peut être envisager une période d'apprentissage (formation, tutorat) pour que je devienne efficace le plus rapidement possible. Accessoirement, cela fait aussi partie des obligations de l'employeur. En quoi, dans l'un ou l'autre cas, le profilage servira-t-il ? En effet, qui va me faire croire qu'à l'issue d'un entretien d'une heure fondé sur une bafouille et un CV plus ou moins bidonné, le recruteur est assuré de trouver la perle rare ? En quoi ce système garantirait-il plus qu'une mutation à l'ancienneté de trouver la personne idéale. C'est être d'une grande naïveté. Mais c'est comme ça dans le privé... Et alors, c'est vrai que le privé est un modèle d'efficacité où les incapables sont systématiquement éliminés et que les meilleurs sont retenus... A condition qu'ils ne soient pas trop bronzés, trop femme, trop gros, trop maigres, trop moches, … C'est oublier que dans le privé, surtout aux échelons hiérarchiques les plus élevés, il faut sortir de la bonne école ou du bon trou. Je reste toujours partisan de la règle de l'avancement et de l'affectation à l'ancienneté. Ce n'est pas toujours idéal mais on a toujours pas fait mieux. Il ne faut pas non plus oublier que l'employeur pet et doit faire le nécessaire pour que l'agent soit en mesure de remplir ses fonctions. Il dispose pour cela de formateurs, de tuteurs. Le budget formation du MEN est anémique pour la filière administrative. Mettons-y les moyens et les prises de postes ratées deviendront l'exception. Je ne suis pas naïf, il y a des bras cassés chez nous, des collègues qui atteignent leur seuil d'incompétence ou qui obtiennent des promotions fulgurantes. Mais cela reste exceptionnel et finalement, n'existe pas plus que dans le privé. J'en ai d'ailleurs un bon exemple en ce moment avec un plombier : heureusement qu'il n'est pas payé au rendement, il ne mangerait pas... - Statis a écrit:
-
Au boulot ou déjà en vacances ?
St . | |
| | | Poporc ****
Nombre de messages : 2709 Age : 57 Localisation : Passé à l'ennemi Date d'inscription : 08/07/2006
| Sujet: Re: RIFSEEP Mer 22 Juil 2015 - 13:40 | |
| - Dup' a écrit:
- ok, supposons que tu aies raison, que le RIFSEEP soit l'horreur absolue, le début de la fin... que fait-on ? que font les syndicats ? ou en est la mobilisation ?
Tu parles d'infos que tu as de la DGAFP. Quelles sont-elles ?
Parce que franchement, si c'est juste pour le plaisir de crier avant d'avoir mal (ou pas), ça vaut pas le coup et ça fait pas beaucoup avancer le schimilimiblick Les syndicats font ceux qu'ils peuvent avec la force que leur donnent les mobilisations. Je rappelle que les syndicats, ce n'est que de la logistique. Sans adhérents, sans militants, sans sympathisants, il ne peuvent pas grand chose. En tout cas, pour le moment, ils essaient de faire valoir leur position et, sur le RIFSEEP, pour le moment, il y a un rejet unanime. C'est assez rare pour le souligner. La mobilisation, elle est ce qu'elle est. Pour le moment, c'est l'assomoir. J'ai l'impression qu'on est un peu dans la sidération comme le lapin devant les phares d'une voiture. C'est tellement gros qu'on ne veut pas y croire. On a voté et on a la même politique de casse sociale. Gel du point, suppressions de postes, austérité, réaction anti sociale (les médias disent "réforme"),... Et un matraquage permanent de TINA (cher à la mère Thatcher) : il n'y a pas d'alternative. Difficile de se défendre face à ce rouleau compresseur de propagande... Alors que fait-on ? bin ce que je fais, alerter, expliquer, répéter. Sur ce site comme ailleurs. En pratique, sur mon poste, faire en sorte que, sur de petites actions, on arrive à démontrer que la mobilisation peut encore donner quelque chose en obtenant des résultats, minimes peut être mais qui permettent de se rendre compte qu'on n'est pas seul, que ça marche. Sur la DGAFP, c'est simple, toutes les "réformes" sont traitées là-bas, les ministres n'ont quasiment plus la main. Ce qu'il se passe, c'est le RIFSEEP, le PPCR (Parcours Professionnels Carrières Rémunérations), la REATE,... Indirectement, la loi Macron, la loi Rebsamen. Il y a très clairement une accélération du rythme de la réaction. Les syndicats font face à un mouvement permanent avec, en plus, la mise en place, sur des délais très courts, d'organes de consultation informel auquel on est convié mais sans information préalable et sans possibilité réelle de constituer une expertise. Je crie peut-être avant d'avoir mal mais le problème, c'est que le niveau de douleur qui s'annonce va atteindre des niveaux jamais vus de mémoire de salarié. Au passage, il suffit de voir ce qu'il se passe avec la Grèce. On peut penser que les grecs sont des rigolos inconséquents mais la purge qui leur est imposé par les instances européennes est dénoncée par tous. Et pas seulement des fractions gauchistes. De plus en plus d'économistes orthodoxes considèrent que ce n'est pas une solution, c'est dire... Même le FMI et l'OCDE, qu'on sait liés à l'Internationale communiste, sont plus que circonspects. Tu peux te réfugier dans une forme de déni, c'est ton choix mais je crois que le réveil sera brutal. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: RIFSEEP Mer 22 Juil 2015 - 14:08 | |
| Allez René, une autre ! - Poporc a écrit:
- En effet, qui va me faire croire qu'à l'issue d'un entretien d'une heure fondé sur une bafouille et un CV plus ou moins bidonné, le recruteur est assuré de trouver la perle rare ? En quoi ce système garantirait-il plus qu'une mutation à l'ancienneté de trouver la personne idéale.
C'est peu comme la démocratie à la Churchill... l'entretien va t-il garantir que la personne recrutée a le meilleur profil ? non. Le système est loin d'être parfait. Mais, statistiquement on a quand même plus de chances de tomber sur le bon profil quand on regarde celui des candidats que quand on s'en remet entièrement au hasard des barèmes, non?! |
| | | Poporc ****
Nombre de messages : 2709 Age : 57 Localisation : Passé à l'ennemi Date d'inscription : 08/07/2006
| Sujet: Re: RIFSEEP Mer 22 Juil 2015 - 14:49 | |
| T'as raison Dédé !!!
Juste une question : as-tu, ne serait-ce qu'une fois, et hors administration, participé, en tant que recruteur ou recruté, à un entretien d'embauche à un niveau encadrement ? | |
| | | Invité Invité
| | | | pasvieux **
Nombre de messages : 653 Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: RIFSEEP Mer 22 Juil 2015 - 22:59 | |
| Sans vouloir crier avant d'avoir mal, qu'est ce qui justifie que l'expérience sur un poste soit l'objet d'une prime variable, si ce n'est pouvoir payer moins qu'actuellement les collègues arrivants? Parce que j'imagine que le 100% de la prime sera pour qq'un de fortement expérimenté, donc que nous l'aurons que très rarement désormais. L'expérience dans la fonction publique est déjà valorisée par le changement d'échelons, il n'y a aucune raison valable à mon sens pour la primer. Si la RH de notre ministère fait bien son boulot, les postes compliqués sont donnés à des agents expérimentés, qui ont la paye de base qui va avec, point final. Si qq'un a les arguments mis en avant par le ministère pour justifier cette nouveauté, je suis preneur. | |
| | | Statis **
Nombre de messages : 443 Date d'inscription : 23/08/2012
| Sujet: Re: RIFSEEP Jeu 23 Juil 2015 - 11:19 | |
| - pasvieux a écrit:
- Sans vouloir crier avant d'avoir mal, qu'est ce qui justifie que l'expérience sur un poste soit l'objet d'une prime variable, si ce n'est pouvoir payer moins qu'actuellement les collègues arrivants?
Permettre au chef de service de faire savoir aux meilleurs de son équipe que l'institution les remercie, afin d'éviter qu'ils se découragent lorsqu'ils comparent leur sort à celui d'autres, médiocres - après tout médiocre = dans la moyenne - mais surtout à celui des vraiment boulets, éternellement boulets qu'aucune formation, adaptation, tutorat, n'ont jamais pu alléger et qui plombent l’atmosphère et le service mais sont également récompensés par la grimpette à l'échelle d'ancienneté ? C'est trop simple. Il doit y avoir autre chose. L'infiltration anglo-saxone de" management" ? C'est suspect. Refusons. Faisons front contre tous ces Dup' qui minimisent le danger, gardons notre mammouth à nous et tous les autres des autres ministères. Allons enfants de la patrie i euh et boire un verre à la santé de Poporc qui n'a pas tord mais qui ne propose pas d'autre solution que de reproduire le système à l'identique et l'on sait que ce n'est une solution gagnante. Un bon verre de rhum arrangé ? St . | |
| | | Poporc ****
Nombre de messages : 2709 Age : 57 Localisation : Passé à l'ennemi Date d'inscription : 08/07/2006
| Sujet: Re: RIFSEEP Jeu 23 Juil 2015 - 13:01 | |
| - Dup' a écrit:
- Poporc a écrit:
- T'as raison Dédé !!!
Dudu
- Poporc a écrit:
- Juste une question : as-tu, ne serait-ce qu'une fois, et hors administration, participé, en tant que recruteur ou recruté, à un entretien d'embauche à un niveau encadrement ?
je ne comprends rien à ton argument. Que vient faire le "hors administration" là dedans, puisque justement ce n'est pas l'administration? à moins que tu veuilles nous vanter les mérites du privé ? mais je croyais que, justement, le privé c'était mâââââââââââââââl ?! Non, c'est simplement que tu te rendrais compte que le recrutement mode privé n'a rien de plus objectif ou de plus juste que notre mode de recrutement façon fonction publique et n'assure en rien un meilleur recrutement. - Statis a écrit:
- pasvieux a écrit:
- Sans vouloir crier avant d'avoir mal, qu'est ce qui justifie que l'expérience sur un poste soit l'objet d'une prime variable, si ce n'est pouvoir payer moins qu'actuellement les collègues arrivants?
Permettre au chef de service de faire savoir aux meilleurs de son équipe que l'institution les remercie, afin d'éviter qu'ils se découragent lorsqu'ils comparent leur sort à celui d'autres, médiocres - après tout médiocre = dans la moyenne - mais surtout à celui des vraiment boulets, éternellement boulets qu'aucune formation, adaptation, tutorat, n'ont jamais pu alléger et qui plombent l’atmosphère et le service mais sont également récompensés par la grimpette à l'échelle d'ancienneté ?
C'est trop simple. Il doit y avoir autre chose. L'infiltration anglo-saxone de" management" ? C'est suspect. Refusons. Faisons front contre tous ces Dup' qui minimisent le danger, gardons notre mammouth à nous et tous les autres des autres ministères. Allons enfants de la patrie i euh et boire un verre à la santé de Poporc qui n'a pas tord mais qui ne propose pas d'autre solution que de reproduire le système à l'identique et l'on sait que ce n'est une solution gagnante. Un bon verre de rhum arrangé ?
St . Ce n'est pas parce qu'il y a quelques cas avéré d'échec du système existant qu'on peut dire qu'il est nul. J'en ai largement autant à dire sur le management à l'anglo saxonne. Ce n'est pas parce qu'on nous abreuve d'images magnifique de la Silicon Valley avec ses méthodes modernes et soucieuses du bien être des personnels qu'il faut être naîf. J'ai connu les Clones plus méfiant sur la propagande. On a tendance à oublier que chez Gogol est ses avatars, le rythme de travail est au moins de 80h par semaine. A ce compte, même le plus stupide des employeurs peut se permettre d'accorder 30 min de pause gym... Les salaires sont peut être corrects (à voir toutefois pour le salaire horaire) mais c'est accepter de ne plus avoir de vie privée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: RIFSEEP Jeu 23 Juil 2015 - 23:06 | |
| oh, pitié, on peut aller voir ce que les principaux intéressés imaginent avant d'aller tirer des plans sur je ne sais quelle comète ?! @ Poporc : encore heureux qu'on ne recrute pas un encadrant sur des critères objectifs ! d'ailleurs, c'est quoi des critères objectifs ? un bon encadrant, c'est 50% de qualités professionnelles... et 50% qui n'ont rien à voir avec les qualités professionnelles ! Désolé s'il y en a que ça heurte... |
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