interdiction aux enfants des personnels logés de jouer dehors

Bonjour,
Mon CE adoré met en avant sa responsabilité en cas d'accident pour interdire à mes 4 enfants de jouer dans la cour et les espaces verts (non visibles et interdits aux élèves, traditionnellement partagés par tous les logés pour festivités diverses hors présence élèves mais dont la jouissance ne figure pas sur la NAS). Ai-je un autre recours que la DIPLOMATIE ? J'ai pour l'instant demandé à ce que cela me soit notifié par écrit, je ne sais pas s'il en aura le courage mais j'aimerais avoir des billes au cas où.
merci d'avance

si il met un truc comme ça par écrit il est costaud le gars...
C'est sur qu'en sa qualité de représentant de l'état il a en charge la sécurité des biens et des personnes
Mais bon ...

A mon sens, cela relève plus de la responsabilité civile des parents qui sont censés être responsables de leur enfant où qu'ils se trouvent, du moment qu'on est bien hors temps scolaire.(code civil, article je ne sais plus combien)
Une petite demande au service juridique du rectorat pour savoir qui est responsable de quoi, ce serait pas mal, pour sa tranquillité d'esprit comme pour vos relations. 
C'est sûr que si il y a des éléments dangereux sur le terrain (trous, buts de foot non fixés ... ) il est responsable, mais il l'est alors d'autant plus en cas d'utilisation par  des élèves.
Tes loulous n'auraient ils pas fait trop de bruit et dérangé sa sieste ?

Le métier de Chef d'établissement n'est pas exempt de risques et certains doivent être pesés avant d'être pris. Ce n'est pas toujours commode et c'est vraiment lié à la fonction. Mais là, franchement... je suis d'accord avec Boz. Voilà un CE qui doit mettre une semaine à signer le moindre parapheur...

Dans l'idéal, si habites en dessous ou dessus de chez ton CE, fait l'achat d'une trompette/batterie et inscrit tes mômes à l'école de musique (sans inscription c'est mieux   , autodidacte en trompette ça doit tuer sa race...  )....puis quand ton chef sera au bord de la dépression nerveuse, glisse-lui: "depuis qu'ils n'ont plus le droit de jouer dehors ils se sont pris de passion pour la Musique, merci M' le Chef".

sinon , le printemps arrive , barbecue tous les soirs avec les mômes sous votre surveillance ("faut bien qu'ils prennent l'air ces petits"), avec au menu, camembert chaud , sardines et andouillettes.

Bon c'était pour rire....Biensûr c'est pas rigolo de devoir expliquer aux gamins; "c'est le vilain chef de papa/maman qui veut  pas que tu joues". 

Malheureusement ce gentil CE bénéficie d'une dérog, dommage pour le barbecue en musique !
Bonne idée les services juridiques du rectorat
merci

Quitte à être traité de rabat-joie....
Sous réserve de mesquinerie, nous parlons bien de la cour et autres espaces situés DANS l'enceinte de l'EPLE ?
Si oui, je peux comprendre qu'il émette des réserves au motif d'une éventuelle responsabilité de l'EPLE en cas d'accident (ton enfant reçoit une tuile sur la tête, tu vas poursuivre l'EPLE ?). Au-delà de la responsabilité civile des parents, il ressort qu'un membre de l'EPLE doit savoir qu'on n'a pas à être dans l'enceinte en dehors des heures d'ouverture (pendant, c'est la question de la présence de personnes étrangères non autorisées à pénétrer), sans oublier les petits copains qui viennent jouer avec....

Y a-t-il un accès direct à la cour?

  Moi je ne comprends pas tout simplement .

Une météorite va tomber du ciel  vite planquons nos enfants , on ne sait jamais .   

Mad a écrit:

il ressort qu'un membre de l'EPLE doit savoir qu'on n'a pas à être dans l'enceinte en dehors des heures d'ouverture

C'est bête je suis logée dans l'enceinte de l'EPLE , les logements sont ainsi faits . Et mes gamins le dimanche et le samedi sont "obligés" de traverser la cour en dehors des heures d'ouverture , de ce fait ils sont à la merci de dangereux pièges :  chat du proviseur, cailloux posés sur le sol , ornière , feuilles de tilleul ( vachement dangereux ...), arbres, tulipes .

Je suis dans un logement de fonction pas dans un quartier haute sécurité  avec ordre de confinement en dehors des heures d'ouverture .

Chaque fois que nous respirons, nous risquons l'arrêt cardiaque. Principe de précaution, je propose d'arrêter de respirer dans l'enceinte de l'EPLE ou alors de le faire en dehors.

Non Grincheux  il est dans le style Garfield

j'ai hélas vécu dans un établissement dans lequel les enfants d'un des personnels logé n'avaient aucune limites, et invitaient des dizaines de copains à jouer dans la cour commune sans aucune surveillance d'adultes, mais comme cela était accepté par le ce, et que personne ne voulait endosser le mauvais rôle, cela a petit à petit dégénéré, avec des bouteilles cassées et des mégots de joints à nettoyer dans la cour avant l'arrivée des élèves. Un jour le nettoyage n'a pas été effectué et petit à petit les dégâts ont été moins nombreux. Mais le plus agaçant c'est que les parents concernés refusaient de reconnaître la responsabilité de leurs enfants, ce rendaient les relations de travail très tendues. Et ce n'est pas le travail des agents de nettoyer les bêtises du week-end.

Si les enfants sont la cause de dommages et bien la loi est claire , les parents réparent . Maintenant tout enfant est potentiellement un fait générateur de dégâts sur pattes : ballons , vitre , lien de cause à effet ... autant interdire aux personnels logés d'avoir des enfants , ce sera plus simple  

invité anonyme a écrit:

Malheureusement ce gentil CE bénéficie d'une dérog, dommage pour le barbecue en musique !
Bonne idée les services juridiques du rectorat
merci

Un truc que je pige pas , si il est pas là qu'est-ce que ça peut lui faire ?

cocobeloeil a écrit:

j'ai hélas vécu dans un établissement dans lequel les enfants d'un des personnels logé n'avaient aucune limites, et invitaient des dizaines de copains à jouer dans la cour commune sans aucune surveillance d'adultes, mais comme cela était accepté par le ce, et que personne ne voulait endosser le mauvais rôle, cela a petit à petit dégénéré, avec des bouteilles cassées et des mégots de joints à nettoyer dans la cour avant l'arrivée des élèves. Un jour le nettoyage n'a pas été effectué et petit à petit les dégâts ont été moins nombreux. Mais le plus agaçant c'est que les parents concernés refusaient de reconnaître la responsabilité de leurs enfants, ce rendaient les relations de travail très tendues. Et ce n'est pas le travail des agents de nettoyer les bêtises du week-end.

Si les enfants se droguent, évidemment ça change tout.

Flouette a écrit:

...Un truc que je pige pas , si il est pas là qu'est-ce que ça peut lui faire ?

La sécurité... il a peur que les enfants se blessent et que sa responsabilité soit mise en cause.   

On imagine bien une gestionnaire logée dont l'enfant se blesse en jouant dans la cour de l'établissement mettre en cause le chef d'établissement en invoquant le défaut d'entretien... Et celui-ci de se retourner dans la foulée contre sa gestionnaire en expliquant qu'elle n'avait pas rempli son rôle d'alerte en matière de sécurité.  

Je sens que certains vont arriver à me faire apprécier mon propre CE, ce n'était pourtant pas gagné...   

J-M a écrit:

Chaque fois que nous respirons, nous risquons l'arrêt cardiaque. Principe de précaution, je propose d'arrêter de respirer dans l'enceinte de l'EPLE ou alors de le faire en dehors.

Pas moi 

Pauvres pitchounes ! C'est déjà assez déprimant de ne pas avoir de logement de fonction avec partie privative pour y mettre toboggan, trempoline, piscine gonflable...Si en plus, on leur interdit carrément de jouer dans la cour ! Il n'a pas eu de gosse, ce CE ?

pour la cour, le CE a raison, les gamins des personnels logés n'ont pas à s'y trouver. Qu'il arrive quoi que ce soit, et cela lui sera immanquablement reproché

pour les espaces verts, si ceux-ci sont privatifs (fut-ce collectivement), alors la situation est différente... certes, sa responsabilité pourrait être engagé en tant que gestionnaire d'immeuble, mais pas plus que si le gamin se blessait dans l'escalier en revenant de la piscine, dans la mesure où leur présence y est légitime. Et si pas de danger particulier...

Quand on a à ce point peur de son ombre, on ne fait pas ce boulot car il y a une tripotée de situations professionnelles un tantinet plus complexes où il va devoir faire preuve de courage s'il ne veut pas bloquer la machine et agir intelligemment. Dans cette histoire, le CE est un abruti et je plains les collègues qui ont à travailler avec lui car cette histoire est sans doute l'arbre qui cache la forêt. Maintenant, pas beaucoup de possibilités d'aller contre les directives, dès lors qu'elles seront écrites, effectivement. Après, on peut délibérément choisir d'ignorer la consigne en étant à peu près sûr qu'un rapport à ce sujet fera pschitt. Mais quelle que puisse être la tentation, je le déconseille.

"votre nouveau voisin"
et ses enfants

Alo a écrit:

Quand on a à ce point peur de son ombre, on ne fait pas ce boulot car il y a une tripotée de situations professionnelles un tantinet plus complexes où il va devoir faire preuve de courage s'il ne veut pas bloquer la machine et agir intelligemment. Dans cette histoire, le CE est un abruti et je plains les collègues qui ont à travailler avec lui car cette histoire est sans doute l'arbre qui cache la forêt. Maintenant, pas beaucoup de possibilités d'aller contre les directives, dès lors qu'elles seront écrites, effectivement. Après, on peut délibérément choisir d'ignorer la consigne en étant à peu près sûr qu'un rapport à ce sujet fera pschitt. Mais quelle que puisse être la tentation, je le déconseille.

Oui, enfin, si ça se trouve, la personne qui a initié cette discussion est à la tête d’une famille de 4 monstres qui font bêtises sur bêtises depuis le début de l'année. Moi, je n'ai pas assez d'éléments pour me prononcer.

trêve de plaisanterie en effet tout est affaire de circonstances et de gestion en bon père de famille car on voit parfois n'importe quoi

J'ai eu des enfants de CP. etc, monter sur le toi des ateliers et démonter les descentes d'eaux pluviales.

Les mêmes qui m'ont pété un 11 Novembre, l'arrivée d'eau dans le jardin...

Oui évidemment si les enfants en question sont des monstres drogués qui détruisent tout sur leur passage    , mais cette interdiction est -elle valable également pour les anges qui jouent sagement et dont les parents veillent scrupuleusement à leur éducation ? Sont ils également interdits "de cour "...il faudrait peut être que le CE décide de discuter avec les parents des monstres avant de punir collectivement .

Il faudrait des éléments relatifs aux circonstances pour se prononcer sur le cas soumis par la collègue.

Mais dans un contexte "normal" - des enfants qui jouent sans être des monstres, une cour et des espaces verts qui ne comportent pas de dangers spécifiques... - il me parait idiot d'interdire aux enfants de jouer dehors (vaut-il mieux qu'ils s'abrutissent 100% de leur temps libre sur des jeux vidéo ou à regarder la TV?).

Mes enfants, qui commencent à être grands, ont toujours joué dans la cour du lycée sans dommages, à part des playmobils retrouvés dans les arbustes par les agents le lundi ou autres anecdotes de ce genre...

Et une cour de lycée (ou de collège) est un lieu idéal pour apprendre à faire du vélo.  

coffeeman a écrit:

J'ai eu des enfants de CP. etc, monter sur le toi des ateliers et démonter les descentes d'eaux pluviales.

Les mêmes qui m'ont pété un 11 Novembre, l'arrivée d'eau dans le jardin...

CP.=CPE? En même temps CPE c'est une vocation qui s'exprime dès le plus jeune âge.

Oui c'est ça ALO, et il y en avait trois à l'époque...inimaginable.
On pouvait les retrouver pendu à leurs fenêtre du premier étage s'essayant à la voltige (véridique).

D'accord avec Stoic on ne peut rien dire tant que l'on a pas plus d'éléments (jouer ? : au baseball, au tennis... ou touche pipi ) après existe t'il des NAS avec mention "sans enfants" ?