Honte à nous !

Gestionnaires, mes bien chers sœurs et frères, vous pensez être malheureux au boulôt, avoir trop de travail, pas assez de reconnaissance, être débordés, incompris, méprisés.
Mais grand dieu de quoi vous plaignez-vous alors que vous avez à vos côtés un personnel exceptionnel qui lui a vraiment des raisons de se plaindre dans la mesure où il assume tout le fonctionnement de votre établissement ; et ce de 6 H 30 à 20 H 40 avec 15 minutes pour manger le midi et l'alarme le soir (voir page 40).
Heureusement ce livre blanc vient de m'ouvrir les yeux. Je n'ai pas tout lu car en égoïste que j'étais la lecture de cet ouvrage  émouvant m'a rempli de honte de m'être ici et ailleurs plaint de mes conditions de travail lorsque je les compare à celles décrites pages 37 et suivantes. Ce qui fait que je n'ai pas trouvé trace dans cet ouvrage de l'adjoint-gestionnaire, mais quelqu'un qui le lira entièrement m'indiquera où il est cité.
Demain (ou lundi pour les veinards), allez donc voir ce personnel présent dans votre établissement pour lui dire que vous avez honte de votre nonchalance passée et que désormais vous allez le soulager afin qu'il ne porte pas seul son fardeau.
Quant je pense que j'avais osé dire qu'un tel ouvrage serait bienvenu pour nous aussi.

Bon, je sens que je vais finir par avoir de nouveau des problèmes moi...

Mon très cher Volcan, je n'ai pas terminé de lire cette œuvre mais le terme adjoint gestionnaire       se trouve en page 29... A suivre  

volcan a écrit:

Gestionnaires, mes bien chers sœurs et frères, vous pensez être malheureux au boulôt, avoir trop de travail, pas assez de reconnaissance, être débordés, incompris, méprisés.
Mais grand dieu de quoi vous plaignez-vous alors que vous avez à vos côtés un personnel exceptionnel qui lui a vraiment des raisons de se plaindre dans la mesure où il assume tout le fonctionnement de votre établissement ; et ce de 6 H 30 à 20 H 40 avec 15 minutes pour manger le midi et l'alarme le soir (voir page 40).
Heureusement ce livre blanc vient de m'ouvrir les yeux. Je n'ai pas tout lu car en égoïste que j'étais la lecture de cet ouvrage  émouvant m'a rempli de honte de m'être ici et ailleurs plaint de mes conditions de travail lorsque je les compare à celles décrites pages 37 et suivantes. Ce qui fait que je n'ai pas trouvé trace dans cet ouvrage de l'adjoint-gestionnaire, mais quelqu'un qui le lira entièrement m'indiquera où il est cité.
Demain (ou lundi pour les veinards), allez donc voir ce personnel présent dans votre établissement pour lui dire que vous avez honte de votre nonchalance passée et que désormais vous allez le soulager afin qu'il ne porte pas seul son fardeau.
Quant je pense que j'avais osé dire qu'un tel ouvrage serait bienvenu pour nous aussi.

Bon, je sens que je vais finir par avoir de nouveau des problèmes moi...

Parce que le problème principal des gestionnaires, n'est-ce pas finalement en premier lieu, une absence de reconnaissance par notre hiérarchie directe : le chef d'établissement ?
(et quant à moi, je ne suis plus à un problème près...)

Je le lirai et m'apitoierai dès que je serai en retraite   

68.9% qui collaborent avec "d'autres" au budget : que dire sur ce pourcentage, du verbe "collaborer" et du terme "d'autres"      

je m'en voudrais de faire mon mauvais esprit (c'est pas le genre de la maison) mais en allant sur le site d'un syndicat de perdir, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'un propos autocentré sur les perdirs avec des revendications de perdirs et des plaintes de perdir. Rien de bien scandaleux à ceaà, me semble t-il, c'est un peu le rôle d'un syndicat...

je suis sûr que s'ils venaient sur le forum, ils pourraient tenir le même discours

tiens, à propos, à part Pimpin, 3 semaines après le début du mouvement, qui s'est intéressé à la grève des greffiers? personne!

CQFD...

Tu as raison Dup néanmoins chaque fonctionnaire a besoin d'un peu de reconnaissance. 
Je reconnais même les difficultés que certains ordonnateurs vivent chaque jour dans leurs établissements. Leur mission est loin d'être facile. Par ailleurs je prêche pour un duo chef d'établissement et gestionnaire, un climat harmonieux entre les 2 facilite le travail de chacun.

En allant sur le site du SNPDEN certes, mais là j'ai trouvé l'info sur le site de l'ESEN, ce qui lui donne une certaine "légitimité".

Personnels de direction : livre blanc
Mai 2014
Syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN)
Le syndicat vient de faire paraître les résultats d'une enquête sur les conditions d'exercice du métier de personnel de direction.
Consulter le livre blanc (pdf 1,55 Mo)

Gilliù a écrit:

Parce que le problème principal des gestionnaires, n'est-ce pas finalement en premier lieu, une absence de reconnaissance par notre hiérarchie directe : le chef d'établissement ?

Si je considère un problème récent (que la morale et ma mère m'interdisent de nommer ici), dont j'ose affirmer qu'il n'est pas de mon fait, je pense qu'effectivement il y a absence de reconnaissance de notre hiérarchie directe. Et s'il y avait eu reconnaissance, le dit problème récent n'aurait pas existé.

La coupe est pleine.
Je tiens en me disant que dans un mois et demi je suis en vacances.

Je sais pas si ironiser sur ce rapport arrangera nos affaires.
Même si la journée ordinaire est assez risible dans sa densité extraordinaire, je n'ai pas l'impression que les CE fassent juste 35h semaine. Pour la grande majorité ils bossent beaucoup et peuvent avoir le même ras-le-bol que le gestionnaire, qui bosse tout autant.
En revanche il y a qq questions savoureuses comme la liste des tâches qui ne relèveraient pas d'un personnel de direction dans laquelle on retrouve "je tape moi-même mon courrier" et "je fais de la saisie informatique". Sans déconner, ils sont de quelle génération ceux qui posent les questions?

Passons le concours de chef d'établissement puisque nous sommes prêts ;nous ne serons pas pris au dépourvu.

J'aime beaucoup le couplet sur la solidarité avec les personnels de direction, soutenons les, défendons leurs justes revendications puisque nous somme dans la même barque. C'est certain que, comme par le passé, ils nous ferons profiter de toutes les avancées qu'ils obtiendront puisqu'il nous considèrent déjà comme leur adjoint.

Je préfère aller me coucher tiens, demain y'a école.


Tiens, cela me rappelle ce post de VI.


Dans un bahut, vous avez :

Un CE :




… avec un adjoint, un CPE, une infirmière, un documentaliste, des élèves :




… des profs :




…. et un gestionnaire :

ce qui ne relève pas du boulot d'un CE:
74% ne passent jamais une commande


On m'aurait menti?
le CE n'est pas ordonnateur ?

On peut lire page 45
"Et l’exemple pris par les auteurs du paiement des bourses et des fonds sociaux ne manquera pas de faire écho auprès
des équipes de direction ! « Celui-ci constitue-t-il une charge administrative revenant tout naturellement aux établissements ? "

Chez vous c'est le CE qui se frappe le boulot?
Faut me le dire, je vais confier le bébé au mien...

volcan a écrit:

Gestionnaires, mes bien chers sœurs et frères, vous pensez être malheureux au boulôt, avoir trop de travail, pas assez de reconnaissance, être débordés, incompris, méprisés.
Mais grand dieu de quoi vous plaignez-vous alors que vous avez à vos côtés un personnel exceptionnel qui lui a vraiment des raisons de se plaindre dans la mesure où il assume tout le fonctionnement de votre établissement ; et ce de 6 H 30 à 20 H 40 avec 15 minutes pour manger le midi et l'alarme le soir (voir page 40).
Heureusement ce livre blanc vient de m'ouvrir les yeux. Je n'ai pas tout lu car en égoïste que j'étais la lecture de cet ouvrage  émouvant m'a rempli de honte de m'être ici et ailleurs plaint de mes conditions de travail lorsque je les compare à celles décrites pages 37 et suivantes. Ce qui fait que je n'ai pas trouvé trace dans cet ouvrage de l'adjoint-gestionnaire, mais quelqu'un qui le lira entièrement m'indiquera où il est cité.
Demain (ou lundi pour les veinards), allez donc voir ce personnel présent dans votre établissement pour lui dire que vous avez honte de votre nonchalance passée et que désormais vous allez le soulager afin qu'il ne porte pas seul son fardeau.
Quant je pense que j'avais osé dire qu'un tel ouvrage serait bienvenu pour nous aussi.

Bon, je sens que je vais finir par avoir de nouveau des problèmes moi...

Ils auraient du l'appeler le livre noir.

Je suis partagée sur le sujet car une première réaction, épidermique, est d'être totalement d'accord avec Volcan. Mais avec un peu de recul, il se trouve que je suis également assez d'accord avec Dup' car, après tout, je préfère que le SNPDEN se regarde le nombril, car il est dans son rôle, plutôt que de voir des enquêtes de la MGEN ou du ministère abonder dans le même sens en oubliant totalement les autres catégories de personnels, dont nous.

Par ailleurs, je me dis aussi que le boulot de CE est réellement en pleine mutation (et c'est loin d'être terminé, 2017 sera une étape cruciale) et ces changements ne sont pas forcément bien vus par tous et doivent sans doute générer de vraies souffrances au travail pour certains d'entre eux aussi. Je ne pense pas spécialement au proviseur de lycée de catégorie 4 exc. dans le centre d'une grande ville, mais au principal de collège d'un bled paumé qui n'a pas d'adjoint et juste un CPE et un gestionnaire pour l'aider à faire tourner l'établissement avec peut-être sa SEGPA, voire son internat (je vous assure que j'en connais). De la même manière que nos missions n'ont parfois rien à voir selon que l'on est seul à l'intendance ou à la tête d'un service de 8 personnes, je crois difficile de généraliser les facilités ou difficultés de leur métier.

Enfin, s'il est vrai que les CE sont parfois la cause de tous nos maux en EPLE puisqu'ils sont nos supérieurs hiérarchiques directs et assez mal formés à assumer les responsabilités liées à nos missions premières (ordonnateur, sécurité), j'essaye de me mettre dans la peau d'un agent qui en bave par la faute d'un collègue gestionnaire pas sympa ou même totalement incompétent (oui, il y en a, comme partout, et peut-être même plus du fait d'un métier non profilé au concours ou au mouvement) et qui viendrait lire ici notre complainte, souvent justifiée d'ailleurs. Je pense que cette personne aurait exactement la même réaction que nous en lisant ce livre blanc. Tout cela est au fond très relatif me semble-t-il   

que ce soit sur le site de l'ESEN ou pas, ça reste de la littérature syndicale, avec toute la distance avec laquelle il faut la prendre.

Qu'elle soit diffusée sur un site institutionnel est proprement scandaleux, et me paraît relever à la limite de la faute professionnelle.

Pour une fois, je ne serais pas tout à fait d'accord avec Volcan.
En effet, cela n'est qu'une enquête syndicale, même si sa parution sur le site de l'ESEN est plutôt bizarre, concernant les CE et les CE adjoints dont les préoccupations ne sont pas les mêmes et seulement 2 500 réponses sur plus de 13 000 personnels concernés et qui a pour but in fine une revalorisation de leur professeur.
Je relève certains points:
- le gestionnaire est cité au moins à 4 reprises
- les tâches d'une journée d'un CE, et cela est précisé, sont celles qui ont été réalisées une ou plusieurs fois mais pas dans une même journée. Je suis sûr qu'une même enquête parmi le gestionnaires montreraient la même chose.
- les tâches que les CE ne considèrent pas comme leurs missions sont justement les nôtres; c'est tant mieux.
- seulement 8% des CE passent des commandes; j'estime que c'est tout à notre honneur car cela fait peu entre les gestionnaires défaillants et les CE qui veulent tout voir, tout faire.
- 70% des CE font le budget en collaboration et 12% le délèguent: je trouve cela pertinent et démontrant une belle confiance envers nous;
- la gestion générale représentait 8% du travail des CE en 2003 et 4% en 2014; cela prouve le professionnaliste des gestionnaires et c'est une belle reconnaissance envers notre profession.
Alors suis-je trop naïf?

Assez d'accord avec notre Alo d'ailleurs je viens d'avoir la connaissance des stat d'un de nos syndicats : les administratifs les plus stressés sont sont 

Ceux d'EPLE ...

Je n'ai pas lu l'article encore ( on me l'a résumé) du coup, c'est triste mais à la fois un pas vers la reconnaissance

Je ne suis pas d'accord avec ADN .
Pas sur toute son analyse, mais par le fait de dire que les CE nous font confiance et nous délèguent certaines tâches.
C'est plutôt un vrai désintérêt pour des tâches ingrates ne relevant pas des choses dignes pour un chef d'établissement.
Mais bon ce n'est que mon avis et ne pourrait être extrapolé à tous les CE.

Je reste toujours dubitatif concernant les CE qui font plus de 60h par semaine.
Ça fait quand même 12 h par jour ..

Dup' a écrit:

que ce soit sur le site de l'ESEN ou pas, ça reste de la littérature syndicale, avec toute la distance avec laquelle il faut la prendre.

Qu'elle soit diffusée sur un site institutionnel est proprement scandaleux, et me paraît relever à la limite de la faute professionnelle.

   Volcan a souligné cela le premier, à juste titre.

Bozinchu a écrit:

Je ne suis pas d'accord avec ADN .
Pas sur toute son analyse, mais par le fait de dire que les CE nous font confiance et nous délèguent certaines tâches.
C'est plutôt un vrai désintérêt pour des tâches ingrates ne relevant pas des choses dignes pour un chef d'établissement.
Mais bon ce n'est que mon avis et ne pourrait être extrapolé à tous les CE.

Je reste toujours dubitatif concernant les CE qui font plus de 60h par semaine.
Ça fait quand même 12 h par jour ..

Le fait que je ne bondisse pas sur le principe de l'enquête égocentrée ne veut pas dire que j'approuve dans les faits tout ce qui y est porté. Pour revenir sur les deux points qu'évoque Boz', je partage son analyse sur le côté torchon et serviettes des tâches à effectuer. De plus, il existe sans doute réellement des CE qui font plus de 60 heures par semaine, non pas seulement ponctuellement mais tout au long de l'année. Je ne sais pas quoi en penser. Sont-ils perfectionnistes et très bons ou juste hyper angoissés et incapables de déléguer, donc super pénibles? On pourrait se poser la même question pour nous. Celui qui fait toujours beaucoup d'heures au bout de X années est-il dans une recherche permanente de progrès avec des dossiers pointus là où les nôtres sont peut-être bâclés, ou est-il juste incapable de travailler de façon rapide et efficace? Sans doute pas de réponse unique à ces questions. D'où la limite de l'exercice.

Reste, une fois de plus, la preuve que ce syndicat, lui, sait comment s'y prendre pour faire le buzz. Cela nous manque, indubitablement. Sans doute parce que ce syndicat n'a à s'occuper que d'une catégorie de personnels. On en revient là. Le côté aide-toi... ne peut jouer pour nous puisque nous n'avons toujours pas l'outil pour cela.

Il n'y a pas qu'eux tout de même!

La CTDT a sorti ça dernièrement :
http://www.cfdt.fr/portail/sgen/metier/personnels-des-bibliotheques/premiers-resultats-de-l-enquete-conditions-de-travail-biatss-et-ita-srv1_21092

Ok ce n'est pas directement sur nous, mais tout de même.

ADN a écrit:

- 70% des CE font le budget en collaboration et 12% le délèguent: je trouve cela pertinent et démontrant une belle confiance envers nous;
...
Alors suis-je trop naïf?

Oui. Tu es trop naïf. Il faut comprendre 69 % des Perdir jettent un oeil vague sur le budget (après que, pour 68 % d'entre eux aient donné des vraies consignes : augmenter l'AP alors que la dotation globale est en baisse). 1 % mène un travail de fond avec le gestionnaire sur le budget.


@ Volcan : j'adhère à la vision de VI sur la galère d'un EPLE... A ceci près que l'on n'y voit pas d'agents. Invisibles ceux-là.

Bozinchu a écrit:

Je ne suis pas d'accord avec ADN .
Pas sur toute son analyse, mais par le fait de dire que les CE nous font confiance et nous délèguent certaines tâches.
C'est plutôt un vrai désintérêt pour des tâches ingrates ne relevant pas des choses dignes pour un chef d'établissement.
Mais bon ce n'est que mon avis et ne pourrait être extrapolé à tous les CE.

Je reste toujours dubitatif concernant les CE qui font plus de 60h par semaine.
Ça fait quand même 12 h par jour ..

Oui mais eux ne vont pas au foot le dimanche. 

Lady Gagathe a écrit:

Gilliù a écrit:

Parce que le problème principal des gestionnaires, n'est-ce pas finalement en premier lieu, une absence de reconnaissance par notre hiérarchie directe : le chef d'établissement ?

Si je considère un problème récent (que la morale et ma mère m'interdisent de nommer ici), dont j'ose affirmer qu'il n'est pas de mon fait, je pense qu'effectivement il y a absence de reconnaissance de notre hiérarchie directe. Et s'il y avait eu reconnaissance, le dit problème récent n'aurait pas existé.

La coupe est pleine.
Je tiens en me disant que dans un mois et demi je suis en vacances.

Fais un cadeau à ton CE :

(Franquin, Coluche, Desproges, vous me manquez...)

A peu près sans intérêt et d'aucune valeur tellement il y a de biais possible...
Ce truc me donne plutôt l'impression qu'il cristallise les PerDir dans leur propre petite importance et leur savoir universel.

A titre d'exemple : j'ouvre et je ferme les portes de l'établissement... Pour entrer ma voiture ?
Oui, tous les jours car il n'y a pas d'ouverture électrique.
Je surveille les élèves au réfectoire...
Je mange avec les profs et j'en profite pour voir comment les choses se passent au ref pendant au moins 1/4 d'heure.
...
Et puis c'est quoi, presque toujours, assez souvent, de temps en temps... J'en connais pour qui faire quelque chose "qui ne relève pas de leurs taches normales" 2 fois dans l'année va devenir toujours.
Et puis les réponses proviennent des seuls syndiqués et en particulier des chefs. En outre, ce document a pour but implicite d'obtenir des compensations auprès du ministère. L'objectivité des réponses est donc toute relative.

Bozinchu a écrit:

Ça fait quand même 12 h par jour ..

Tu oublies le temps de trajet domicile-travail !!!!  

je reconnais bien ma vie scolaire là  

le gestionnaire ...