help - harcelement des syndicats

En ce moment, je sens mes agents de plus en plus démoralisés, démotivés (à cause des nombreux tracts syndicaux). Pourtant nous ne sommes pas dans une période où ils pourraient se plaindre plus particulièrement.

J'ai cette impression que ces syndicats font tout pour détruire la bonne ambiance et démoraliser les équipes. Au final, que gagnent les agents en écoutant ces syndicats ? cela ne va sûrement pas améliorer leur condition. Mais ce qui est certain, c'est qu'ils vont très rapidement détester le travail qu'ils aimaient auparavant.

merci pour vos posts
mais je vous jure je travaille dans un endroit, jamais vu nulle part ailleurs!
les vrais boss, ce sont ces f.....syndicats qui gere tout en mettant une pression monstre, voire de la terreur!!!!
c'est incroyable, mais on ne peut rien dire ou faire aux syndiqués sous peine d'avoir une delegation de hyenes, des mechants avec des grandes dents qui vous harcelent jusq'ua larmes!!!je sans la depression,vraiment

Bon courage à toi delf75.

J'ai souvenir d'un post de l'IZ (que je ne retrouve pas... ) qui décrivait la procédure face à un agent réfractaire au boulot : rapport écrit, rapport écrit, rapport écrit. En étant le plus factuel possible. 2 ou 3 lignes à chaque fois, date et signature. Et bien sûr parfois un ou deux rapports pour des personnes autres que les 3 tire-au-..., histoire de dire "attendez, c'est pas contre M. Machin, regardez".
De mémoire, il expliquait aussi que le fait de tout poser par écrit permettait de recadrer chaque incident dans son contexte et donc de pouvoir mieux réagir les fois suivantes.
En plus, ça permet de monter un dossier très épais, toujours bon pour la suite car si tu n'as pas d'écrit on objecte que "personne n'a rien dit auparavant".
Face à des faits objectifs, que peut dire le syndicat ?

delf75 a écrit:

c'est incroyable, mais on ne peut rien dire ou faire aux syndiqués sous peine d'avoir une delegation de hyenes, des mechants avec des grandes dents qui vous harcelent jusq'ua larmes!!!je sans la depression,vraiment

...le mieux c'est de te syndiquer à ce même syndicat et leur demander de te défendre contre ceux-là même qu'ils protègent

Très flatté, Winnie. Je pérorais là : https://gestionnaires.actifforum.com/metier-et-divers-f6/diffamation-harcelement-t11233.htm

Désolé, il n'y a pas d'accents, j'étais à l'étranger en juillet dernier.

Winnie a écrit:

Face à des faits objectifs, que peut dire le syndicat ?

Bin, encore pas mal de pourrissement des choses, hélas.

Je crois nécessaire d'ajouter, à mes déblatérations de l'été dernier, que si l'on se sent le moindre risque de se sentir attaqué personnellement et de déprimer ou pire parce que le méchant syndicat est trop désagréable, il est peut-être plus prudent de se tirer sans demander son reste.

Cela dit, "ma" méthode devrait permettre de rester strictement professionnel, et de tirer professionnellement parti de tout. Lorsque j'attrape un élève qui arrache une porte coupe-feu, quand* il n'est pas content que je lui prenne son carnet, c'est noté ; quand* il me dit que je suis ouf, c'est noté ; quand* il me traite, un peu plus bas, de bâtard, c'est dans le rapport aussi. Et ça n'améliore pas sa situation, au petit chéri.

* : dans un premier jet, j'ai fait cette phrase avec des si. En me relisant, c'est grotesque : ça se passe toujours comme décrit ci-dessus.

L'intendant zonard a écrit:

Désolé, il n'y a pas d'accents, j'étais à l'étranger en juillet dernier.

Et alors! Ils n'ont pas d'accent les étrangers?

Une autre piste pour l'enseignement supérieur (en plus de faire des écrits) recourir à l'autonome de solidarité laïque si tu fais l'objet de menaces ou harcèlement dans l'exercice de tes fonctions, t'auras un rendez vous gratuit avec un avocat et ça pourra donner ça fonction de la situation:
ex :

" Madame, Monsieur le Procureur de la République

Je me permets de vous adresser la copie d'un rapport transmis à mon administration, conformément à l'article 40 du code de procédure pénale. Selon moi ce rapport fait état d'une (ou plusieurs) infractions susceptibles d'être commises, l'une au préjudice (d'un de tes employés si avéré) et l'autre à mon préjudice. J'effectue ce signalement à toutes fins utiles."

Ou la voie hiérarchique :







"Objet :V/courrier
du xx/yy/2010


V/
rapport du xx/yy/2010 relatif


aux
menaces et harcèlement


V/
mail du xx/yy/2010

















M, le Directeur








Je vous confirme par la présente
que je souhaite bénéficier de la protection juridique des fonctionnaires.


Veuillez
agréer, monsieur l’expression de mes salutations distinguées.











Le
gestionnaire,"


Enfin n'oublie la définition de la diffamation (plus facile à prouver que le harcèlement) et que tu restes un citoyen avec des droits (et des devoirs) même au travail, donc tu as aussi des recours.
Chez moi le seul truc que les syndic n'aiment vraiment pas c'est la loi, surtout quand les textes te donnent raison.

Voir un post ancien, un des preliers sur le harcèlement, où un collègue du secondaire témoignait que les arguments qu'il développait à l'appui d'une plainte, via l'organisme d'assistance laic étaient rapportés et connus du rectorat avant même leur transmission au juge

Bonjour à tous,

Je suis un peu dans le même cas. J'ai fait mon petit coup d'éclat en envoyant un courrier à un agent avec copie à la DRH régionale et à la Direction Régionale.

L'infraction constatée concernait le respect des règles d'hygiène en restauration, j'ai donc mis une copie à la DSV, dans mon infinie bonté...
J'oublie de dire que la personne concernée par mon courrier de rappel est déléguée syndical... Autant dire que ça a chauffé, mais je n'ai pas cédé.
On a voulu me faire pression en me menaçant de porter plainte pour harcèlement, j'ai répondu que je les attendais de pied ferme, je sais ce qu'est au plan légal!

Mon avis est que dans ce genre de situation, lorsque l'on est dans son bon droit, que les faits sont réels, vérifiables et qu'il y a des témoins, IL NE FAUT PAS CÉDER.
Les syndicats sont les représentants des personnels quel que soit leur statut, ils se doivent donc d'être exemplaires en matière de comportement et de qualité de travail. (bon, je sais que je rêve...)

La menace de plainte pour harcélement me fait en général doucement rigoler... c'est comme le parent mécontent du calcul de la demi-pension qui menace de s'adresser au rectorat : dans ce cas je lui donne l'adresse et le n° de téléphone.

N@n@rd a écrit:

La menace de plainte pour harcélement me fait en général doucement rigoler... c'est comme le parent mécontent du calcul de la demi-pension qui menace de s'adresser au rectorat : dans ce cas je lui donne l'adresse et le n° de téléphone.

La menace de plainte me fait également rigoler. Non pas parce que les faits qu'elle concerne ne pourraient pas constituer des cas de harcèlement mais parce que la personne dont émane la menace est incapable dans la plupart des cas de monter un dossier de nature à établir les faits qu'elle invoque (témoignages, faits répétés...). Pourtant de nombreuses études montrent que l'EN recense une majorité des cas de plaintes pour harcèlement dans la FP. Une publication d'un syndicat de CE s'émouvait qu'une de ses membres fasse l'objet d'une plaint pour harcèlement de la par de son gestionnaire.
C'est pas étonnant à voir les modes de fonctionnement décrits sur ce site (malaise des gestionnaires entre autres) qui portent sur les relations hiérarchiques CE/GM voire même sur d'autres relations AC/GM.
C'est comme pour les marchés publics, attendons qu'une condamnation tombe. Chacun s'y réfèrera ensuite pour adapter ses pratiques.

Attention, je ne nie pas que le harcélement existe dans notre institution. Mais l'évoquer dés que l'on demande un travail sérieux, c'est à dire lorsque l'on fait simplement son travail de chef de service, conduit à dénaturer complétement cette notion.

N@n@rd a écrit:

Attention, je ne nie pas que le harcélement existe dans notre institution. Mais l'évoquer dés que l'on demande un travail sérieux, c'est à dire lorsque l'on fait simplement son travail de chef de service, conduit à dénaturer complétement cette notion.

C'est tout à fait vrai et c'est lorsque la hiérarchie (autorité investie du pouvoir de nomination) saisie de tels cas (personnes qui ne font pas leur travail) n'engage pas de poursuites disciplinaires ou de cas susceptibles de relever de pathologies relevant de la médecine de prévention (quasi inexistante dans notre institution) que les situations peuvent hélas dégénérer.