Logement de fonction: avantages et inconvénients

question à 10 sacs : pensez-vous qu'un jour, la CT ou autre nous sucre le logt de fonction, pensez-vous qu'une telle menace existe ?

Si tel était le cas, j'aimerai autant vous dire que j'ouvrirai un tabac au luxembourg et que plus grd monde ne serait intéressé par ce taf, NON ?

le logement de fonction est intéressant que si à mon avis, l'on n'est pas propiétaire d'un logement à titre perso.

Car la nécessité absolue de service, ne nous perme pas de percevoir les IFTS ou IAT, ne permet pas de toucher les primes de fin d'année à savoir les 300€, plus les impôts...

alors est ce encore un avantage ?

pape a écrit:

question à 10 sacs : pensez-vous qu'un jour, la CT ou autre nous sucre le logt de fonction, pensez-vous qu'une telle menace existe ?

Si tel était le cas, j'aimerai autant vous dire que j'ouvrirai un tabac au luxembourg et que plus grd monde ne serait intéressé par ce taf, NON ?

Si, pour moi c'est le seul avantage de ce taf, surtout en région parisienne...

Pour un débutant, le logement de fonction est un avantage indéniable. De même pour celui qui est "de passage" en attente d'une mutation ou qui dispose d'un logement de grand luxe dans un environnement remarquable.
Mais avec le temps, vivre 24h/24 sur son lieu de travail - surtout avec un internat - est lourd, pénible... et vient le temps d'avoir son logement à soi pour "couper" avec un travail de plus en plus stressant. Dés lors, le logement de fonction devient une contrainte.

Enfin, n'oublions pas que le logement induit l'astreinte et "facilite" les horaires à rallonge.

C'est clair que le logement à Paris ou en RP constitue un avantage déterminant.
Je n'aurais sans doute pas choisi ni ce métier, ni ce poste, sans le logement... car il n'y a que le coût du logement "épargné" qui arrive à compenser ce salaire aussi ridicule !
Mais c'est vrai que parfois, comme le dit Nanard, c'est lourd d'être tout le temps au travail !

Le logement de fonction est intéressant quand on est jeune. En vieillisant il devient une contrainte. D'ailleurs que constate-t-on ? énormément de collègues possèdent leur maison dans la campagne environnante du bahut

N@n@rd a écrit:

Pour un débutant, le logement de fonction est un avantage indéniable. De même pour celui qui est "de passage" en attente d'une mutation ou qui dispose d'un logement de grand luxe dans un environnement remarquable.
Mais avec le temps, vivre 24h/24 sur son lieu de travail - surtout avec un internat - est lourd, pénible... et vient le temps d'avoir son logement à soi pour "couper" avec un travail de plus en plus stressant. Dés lors, le logement de fonction devient une contrainte.

Enfin, n'oublions pas que le logement induit l'astreinte et "facilite" les horaires à rallonge.

j 'ai fait cette expérience, je supporte moins le logement de fonction et ses contraintes depuis que j'ai acheté ma maison de retraite (lol)

il faut dire aussi que j ai connu plus de 15 ans une ambiance excellente entre personnels logés , tous postes confondus, et que les contraintes en étaient beaucoup allégées .

ce n'est plus le cas

mais je dois reconnaitre honnetement que l'économie de loyer et de charges a mis à certains moments de ma vie du beurre dans les épinards

Coccinelle surmenée a écrit:

N@n@rd a écrit:

Pour un débutant, le logement de fonction est un avantage indéniable. De même pour celui qui est "de passage" en attente d'une mutation ou qui dispose d'un logement de grand luxe dans un environnement remarquable.
Mais avec le temps, vivre 24h/24 sur son lieu de travail - surtout avec un internat - est lourd, pénible... et vient le temps d'avoir son logement à soi pour "couper" avec un travail de plus en plus stressant. Dés lors, le logement de fonction devient une contrainte.

Enfin, n'oublions pas que le logement induit l'astreinte et "facilite" les horaires à rallonge.

***

[édité par barbule : J'ai supprimé votre commentaire relatif à un évènement qui ne prête guère à "humour" , c'est vraiment le moins que l'on puisse dire ...]

chère Barbule,

Mon commentaire relatif à un malheureux événement qui s'est produit ce week-end ne tendait pas à être humoristique et s'il pouvait être perçu comme cela, j'en suis fort marri.

Je souhaitais seulement souligner que les astreintes, auxquelles je suis soumis, impliquent parfois des risques. Risques qui me serrent toujours un peu l'estomac lorsque je dois, à 3h00 du matin, traverser plusieurs bâtiments suite au déclenchement de l'alarme anti-intrusion afin de vérifier l'origine de ce déclenchement
Heureusement, il ne m'a jamais été donné de me retrouver dans une situation délicate voire dangereuse mais j'y ai pensé plusieurs fois.

désolé si mon commentaire pouvait être mal interprété.

Coccinelle surmenée a écrit:

désolé si mon commentaire pouvait être mal interprété.

Inutile de vous alarmer chère Coccinelle , et surtout d'accorder à mon intervention plus d'importance qu'elle n'en mérite.Vous constaterez d'ailleurs que j'ai ramené votre citation de ma remarque à de plus...justes proportions .
Relativement à cet évènement, comme pour tout ce qui touche aux drames subis par les uns et les autres , sachons rester dignes, tout simplement.Et gardons nous bien d'en faire un prétexte à commentaires d'une pertinence discutable.

Bien cordialement

L'avantage de l'économie d'un loyer ainsi que des charges est indéniable MAIS :
- c'est pénible de vivre sur son lieu de travail... Les autres ont tendance à considérer que ça signifie toujours disponible et corvéable à merci
- c'est rentable dans des grandes villes ou sur la côte d'azur lorsque les loyers sont délirants ; ça l'est quand même moins à la campagne
- le logement fait que l'on ne choisit pas son lieu de vie (c'est à dire que je bosse en ZEP et je vis dans une ZUP... je ne vivrai pas là si je louais mon appart')
- il existe des risques certes rares mais réels (fait divers sordide de cette semaine)
- ça reste avantageux d'avoir un logement de fonction mais tout de même de moins en moins (les avantages en nature ne cessent d'accroître le revenu imposable)

Voilà mon point de vue... Je pense qu'en effet, un jour ou l'autre, les collectivités supprimeront ces logements de fonction (sans doute parce qu'il y a eu trop d'abus) mais nous n'en sommes pas encore là

leguil29 a écrit:

le logement de fonction est intéressant que si à mon avis, l'on n'est pas propiétaire d'un logement à titre perso.

Car la nécessité absolue de service, ne nous perme pas de percevoir les IFTS ou IAT, ne permet pas de toucher les primes de fin d'année à savoir les 300€, plus les impôts...

alors est ce encore un avantage ?

On peut savoir c'est quoi cette prime de 300€ ?

N@n@rd a écrit:

Mais avec le temps, vivre 24h/24 sur son lieu de travail - surtout avec un internat - est lourd, pénible... et vient le temps d'avoir son logement à soi pour "couper" avec un travail de plus en plus stressant. Dés lors, le logement de fonction devient une contrainte.

D'après l'employeur le logement va avec le poste, du moins pour les AENES. Dès lors que le logement devient pesant faudrait partir en service ou en fac. Soit.

Le problème c'est que ce n'est pas toujours l'égalité en la matière, ceci à cause de la machine à dérogation.

A partir de là, je serais la CT, oui je ferais en sorte que le logement de fonction ne soit plus fournit au personnel autres que les miens.

prime de 300 € équivalent tps plein accordés aux personnels adm soicaux et de santé

correspondant à des reliquats, l'année dernière elle était de 150 €

Citation :

A partir de là, je serais la CT, oui je ferais en sorte que le logement de fonction ne soit plus fournit au personnel autres que les miens.

Au fond, je suis assez d'accord avec ça, avec tout ce que cela implique pour le gestionnaire...

pat2 a écrit:

On peut savoir c'est quoi cette prime de 300€ ?

J'ai vu ça, le Rectorat qui constatant que l'enveloppe IAT n'était pas terminée, la soldait sous forme de "prime de fin d'année". Très apprécié, mais encore un truc inaccessible aux personnels logés.


Sur le logement :

Moi non seulement je fais l'économie d'un loyer, mais en plus je vis dans un logement deux à trois fois plus grand que ce que j'aurais sinon ; c'est du luxe et j'aime le luxe.

Mais la plus grosse économie, pour moi, ce sont les 100 minutes moyennes de déplacement quotidien domicile-travail des franciliens. Et financièrement, en n'ayant pas de véhicule automobile dispensateur de pollutionS, je dispose de nettement beaucoup plus de cash-flow que le nécessite l'entretien de mon vélo.

Donc je vis en accord avec mes convictions (écologiques), j'ai du temps de libre (pour travailler plus, certes, mais pas que) et du blé, même après le paiement des impôts.

Seul problème, le jour où j'aurai besoin de me faire établir un abonnement électrique ou un truc de ce genre, je serai totalement paumé. Mais bon, quand on est gestionnaire on apprend à se tirer de n'importe quelle situation, n'est-ce pas ?

Citation :

ça reste avantageux d'avoir un logement de fonction mais tout de même de moins en moins

Je dirai l'inverse. Avec l'augmentation de l'immobilier, il n'est pas rare ds mon secteur d'habiter des logements ayant une valeur intrinsèque de 400 000 euros.

Avoir ça à 25-30ans, ça reste du luxe.

L'intendant zonard a écrit:

Seul problème, le jour où j'aurai besoin de me faire établir un abonnement électrique ou un truc de ce genre, je serai totalement paumé. Mais bon, quand on est gestionnaire on apprend à se tirer de n'importe quelle situation, n'est-ce pas ?

Ouais, et tu pourras toujours compter sur notre aide à nous, les "non-logés", pour t'expliquer comment faire

L'intendant zonard a écrit:

Seul problème, le jour où j'aurai besoin de me faire établir un abonnement électrique ou un truc de ce genre, je serai totalement paumé. Mais bon, quand on est gestionnaire on apprend à se tirer de n'importe quelle situation, n'est-ce pas ?

Je n'en suis pas complètement certain : sauf pour les favorisés attendant que tombe un héritage, comment ca se passera pour les cigales ayant omis de jouer les fourmis et de mettre des pépettes de côté, le jour où la bise viendra c'est à dire au moment où le bénéfice du logement de fonction cessera? les prix de l'immobilier sont quasiment hors d'atteinte de nos salaires Educ nat et encore plus loin de nos retraites !!

Pour avoir vu des collègues fort dépourvus lorsque la retraite fut venue, il m'apparait indispensable de prévoir son logement bien avant les 70 ans (age futur du départ en retraite)... sans compter qu'il est agréable de pouvoir faire une coupure avec le travail.

N@n@rd a écrit:

70 ans (age futur du départ en retraite)

En ce qui me concerne j'ai provisionné 78 ans dans ma programmation : études jusqu'à 26 ans + deux ans de service national dont on me posera la question cékoistruk?, + les 50 ans de service pour obtenir le minimum vieillesse.

Je vais me dépécher de faire des gosses, ça sera ma seule capitalisation, sauf bien sûr si d'ici-là l'article 205 du Code Civil a sauté...

Bon je sais que la question n'a pas grand chose à faire là, mais je ne voulais pas non plus faire un post pour cette question, alors désolée d'avance...
Voilà ma question : si les secours brisent une vitre pour pénétrer dans un logement de fonction suite à une tentative de suicide, qui paie la facture du remplacement de la vitre ?

karenine a écrit:

Voilà ma question : si les secours brisent une vitre pour pénétrer dans un logement de fonction suite à une tentative de suicide, qui paie la facture du remplacement de la vitre ?

Les secours.

karenine a écrit:

Bon je sais que la question n'a pas grand chose à faire là, mais je ne voulais pas non plus faire un post pour cette question, alors désolée d'avance...
Voilà ma question : si les secours brisent une vitre pour pénétrer dans un logement de fonction suite à une tentative de suicide, qui paie la facture du remplacement de la vitre ?

Le locataire.

N@n@rd a écrit:

karenine a écrit:

Bon je sais que la question n'a pas grand chose à faire là, mais je ne voulais pas non plus faire un post pour cette question, alors désolée d'avance...
Voilà ma question : si les secours brisent une vitre pour pénétrer dans un logement de fonction suite à une tentative de suicide, qui paie la facture du remplacement de la vitre ?

Le locataire.

Ca dépend : si le suicidé est un élève qui s'est introduit là pour donner plus d'éclat à son geste... bon OK