Pour la manif  de gestionnaires du 14, quelqu'un aurait-il en stock quelques vieux pneus de tracteur (ou de camion d'ailleurs) afin de produire quelque fumée noire nauséabonde devant le Rectorat (qui d'ailleurs doit être prochainement rasé car bourré d'amiante...)???

néthou a écrit:

Alomero a écrit:

néthou a écrit:

On voudra d'ailleurs bien noter qu'on n'entend plus parler du transfert de la médecine scolaire, qui aurait risqué de fâcher les syndicats mentionnés plus haut (c'est que les infirmières scolaires s'occupent des élèves, sujets sensibles qui importent à leurs parents, surtout en ces temps sanitairement troublés, et à leurs profs, si tant est qu'élève = pédagogie; donc on n'y touche pas !).

Tu te trompes. L'article 41 est pour nous mais l'article 41A est pour eux :
[i]Dans un délai de six mois à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement dépose un rapport sur le bureau des deux assemblées parlementaires retraçant les perspectives du transfert de la médecine scolaire aux départements,

Oui, j'ai été trop affirmatif.
Ça ne m'empêche quand même pas de rester sur la logique affirmée plus haut: infirmière = élèves = pédagogie = sujet sensible.
On pourra mesurer les chances de possibilité de transfert de la médecine scolaire lors des débats en CMP à la fin du mois.


Sur ce sujet, j'ai toujours pensé que s'il y avait quelque chose à transférer aux CT, ce serait plutôt la médecine scolaire, dans la logique des transferts de compétence passés. J'en suis bien moins persuadé aujourd'hui, parce que finalement, les infirmières scolaires travaillent dans la même logique que nous: dans une mission générale (et pas comme une série de missions éclatées) de service public d'éducation au service des élèves. Les dissocier de cet intérêt général n'irait pas dans le bon sens, nonobstant les conditions et moyens déplorables que le Ministère de l'Education Nationale accorde depuis toujours à tout ce qui est d'ordre médical et social, comme le souligne l'IZ.

Pour donner un exemple très concret, je n'ose imaginer ce que donnerait le (lourd) travail actuel des infirmières pour ce qui est du Covid, accueil des élèves, recensement et traçage des cas positifs et contacts, si elles relevaient d'une autorité locale, mais sous les ordres d'un CE appliquant un protocole Education Nationale...  

Et si on transférait tout ça à la SODEXO à ACCOR ou au groupe WAGNER, ça serait-y pas mieux?

Stroubok a écrit:

Bon, blague à part, le 14, oserons nous montrer ce que nous avons dans le froc? (désolé pour ces propos misogynes... ).
   

Bon sinon, y a ça: ... mais je soupçonne un trucage...

A la Radio personne ne parle de nous dès le matin nous sommes anonymisés
Au fil des reportages France Info
-les enseignants OK
-les parents OK
- les personnes de Direction OK grosse tartine sur France Info
- les gestionnaires pas un mot mais rien du tout

C'est demain 14/01 la journée "administration morte" pour les gestionnaires. Aujourd'hui, c'est la grève fourre-tout EN (protocole COVID, plus de moyens RH et financiers...etc). Normal que l'on ne parle pas de nous et demain aussi... mais si c'est relayé dans les médias peut-être que des collègues le feront savoir sur le forum.

GestionnaireGreviste a écrit:

A la Radio personne ne parle de nous dès le matin nous sommes anonymisés
Au fil des reportages France Info
-les enseignants OK
-les parents OK
- les personnes de Direction OK grosse tartine sur France Info
- les gestionnaires pas un mot mais rien du tout

Pareil sur France Culture. Mais qui a fait le job de s'adresser à Hakim Kasmi, le journaliste en charge de l'éducation ?

néthou a écrit:

Mais qui écoute France Culture ?  

Ceux qui sont las d'entendre 2528 fois les mêmes informations ailleurs ?

néthou a écrit:

Mais qui écoute France Culture ?  

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/01/13/audiences-radio-les-auditeurs-se-pressent-sur-france-inter-et-fuient-europe-1_6109269_3234.html

Citation :

France Culture se porte également bien (1,712 million d’auditeurs, soit une audience cumulée de 3,1 %)

néthou a écrit:

Mais qui écoute France Culture ?  

Moi.

L'intendant zonard a écrit:

Citation :

France Culture se porte également bien (1,712 million d’auditeurs, soit une audience cumulée de 3,1 %)

(c'est toujours mieux que de lire ça dans l'article cité supra: "Elle assume aussi le recrutement de chroniqueurs comme Alexandre Devecchio (Figaro Vox), Etienne Gernelle (Le Point) ou Natacha Polony (Marianne)". Ceci expliquant cela, vu le titre de l'article -et ça, ça fait peur -)

On parle de nous d'un journal du soir :

Citation :

Les collèges et lycées connaîtront demain une journée « administration morte » pour protester contre le transfert d’une partie de l’autorité fonctionnelle des personnels de direction vers les adjoints gestionnaires (comptables, financiers…) appelés à passer sous la tutelle des collectivités locales.

https://www.lemonde.fr/societe/live/2022/01/13/greve-du-13-janvier-a-l-ecole-suivez-notre-journee-speciale_6109267_3224.html

Cette phrase est écrite avec les pieds non ? (et vu le piètre niveau de mes qualités rédactionnelles, si je le dis, ça veut dire beaucoup)

Initiales GM a écrit:

Cette phrase est écrite avec les pieds non ? (et vu le piètre niveau de mes qualités rédactionnelles, si je le dis, ça veut dire beaucoup)

Oui, le journaliste n'a visiblement pas compris. Qui lui écrit, même question que tout à l'heure ?

L'intendant zonard a écrit:

Initiales GM a écrit:

Cette phrase est écrite avec les pieds non ? (et vu le piètre niveau de mes qualités rédactionnelles, si je le dis, ça veut dire beaucoup)

Oui, le journaliste n'a visiblement pas compris. Qui lui écrit, même question que tout à l'heure ?

Celui qui le demande, comme à l'armée...

Le correspondant à Marseille du journal a retranscrit (comme il a pu) les propos du secrétaire académique adjoint du SNPDEN qu'il a interrogé lors de la manif.



Et c'est révélateur quelque part que les perdirs considérent ça comme un perte de leur pouvoir.

volcan a écrit:

Le correspondant à Marseille du journal a retranscrit (comme il a pu) les propos du secrétaire académique adjoint du SNPDEN qu'il a interrogé lors de la manif.

:lol!:La Presse d'investigation ^^

volcan a écrit:

Le correspondant à Marseille du journal a retranscrit (comme il a pu) les propos du secrétaire académique adjoint du SNPDEN qu'il a interrogé lors de la manif.



Et c'est révélateur quelque part que les perdirs considérent ça comme un perte de leur pouvoir.

je me sens moins seule, j'étais très surprise de la réaction de mon chef, qui a seulement mis en avant sa perte de pouvoir...sans aucune prise en compte/considération de ce que je pouvais en penser..

volcan a écrit:

Et c'est révélateur quelque part que les perdirs considérent ça comme un perte de leur pouvoir.

C'est exactement ce que j'ai pensé lundi quand mon CE-aux-yeux-de-verre m'a annoncé qu'il voulait faire quelque chose le 14. C'était d'un coup une évidence : si le CE réagissait (enfin, disait qu'il fallait réagir - nuance), c'était bien parce que ses prérogatives étaient menacées - le reste n'ayant pas grande importance.
Mais je suis tranquille : demain sera une journée tout à fait normale.

GestionnaireGreviste a écrit:

A la Radio personne ne parle de nous dès le matin nous sommes anonymisés
Au fil des reportages France Info
-les enseignants OK
-les parents OK
- les personnes de Direction OK grosse tartine sur France Info
- les gestionnaires pas un mot mais rien du tout

Notre servilité et notre faiblesse nous mènerons à coup sûr aux tréfonds du néant et de l'insignifiance... De même, notre inconsistance collective et notre veulerie institutionnelle nous reléguerons à l'évidence dans les poubelles de la petite histoire administrative.
Les plus courageux dans cette surenchère de couardise professionnelle sont finalement les valeureux rédacteurs de la revue professionnelle de l'Intendance qui ont su prendre une position ferme et argumentée pour défendre la profession! Cela leur a certainement coûté mais au mois ils l'ont fait!

Faibles nous sommes et faibles nous périrons dans le feux de l'enfer politico-administratifs...  
Demain, pour la première fois depuis  10 ans, je n'irai pas au travail parce que j'en ai ras le bol d'être pris pour la paillasson de service que tout le monde peut allégrement piétiner et transférer à je ne sais qui (pourquoi pas à engie ou à bouygues tant qu'on y est...) sans que quiconque de ne s'en émeuve! Je n'en suis pas fier mais au moins, peut être , d'aucuns se rendront compte que je suis un travailleur respectable et un rouage essentiel du service public... On peut toujours rêver non???

Athanase Volapük a écrit:

volcan a écrit:

Et c'est révélateur quelque part que les perdirs considérent ça comme un perte de leur pouvoir.

C'est exactement ce que j'ai pensé lundi quand mon CE-aux-yeux-de-verre m'a annoncé qu'il voulait faire quelque chose le 14. C'était d'un coup une évidence : si le CE réagissait (enfin, disait qu'il fallait réagir - nuance), c'était bien parce que ses prérogatives étaient menacées - le reste n'ayant pas grande importance.
Mais je suis tranquille : demain sera une journée tout à fait normale.

On verra, "qui ne tente rien n'a rien" et "les seuls combats qu'on perd sont ceux que l'on ne mènent pas" (Michel PLATINI, 28 juin 1978).

M.CHAT a écrit:

volcan a écrit:

Le correspondant à Marseille du journal a retranscrit (comme il a pu) les propos du secrétaire académique adjoint du SNPDEN qu'il a interrogé lors de la manif.

:lol!:La Presse d'investigation ^^

Comme quoi, "Le Monde", c'est plus ce que c'était...
Par contre le Principal, quel beau gosse... On dirait un surveillant!!!

L'intendant zonard a écrit:

Initiales GM a écrit:

Cette phrase est écrite avec les pieds non ? (et vu le piètre niveau de mes qualités rédactionnelles, si je le dis, ça veut dire beaucoup)

Oui, le journaliste n'a visiblement pas compris. Qui lui écrit, même question que tout à l'heure ?

Celui qui trouvera une adresse mél fiable...

Affiches dans tout le service aujourd'hui. Annulations des rdv. Et signature des mails modifiée.

Bonjour,

Avez-vous des infos sur ce que les syndicats ont pu dire aux ministres hier à propos des gestionnaires (car même si il s'agit de profs ils sont concerné au premier plan*).


*  comme dit le proverbe c'est avant de passer chez sodexo qu'il faut se plaindre

LRDFDLVDGJQCA a écrit:

Bonjour,

Avez-vous des infos sur ce que les syndicats ont pu dire aux ministres hier à propos des gestionnaires (car même si il s'agit de profs ils sont concerné au premier plan*).


*  comme dit le proverbe c'est avant de passer chez sodexo qu'il faut se plaindre

Vu qu'il n'y avait que des profs, je pense que la question a dû faire l'objet d'un débat d'environ une nano-seconde...
Et comme Lou Castexou a lâché quelques menues monnaies, tout ce beau monde d'indifférents et d'indécrottables corporatistes a dû repartir content de lui!

[size=44]Les gestionnaires de collège et de lycée très remontés[/size]

Publié le 12/01/2022 • Par Delphine Gerbeau • dans : A la une, A la Une Education et Vie scolaire, Actu expert Education et Vie scolaire, France
:copyright:esthermm - Adobe Stock
A chaque vague de décentralisation, la question revient sur la table : les gestionnaires de collège et de lycée, fonctionnaires d’Etat dépendant du ministère de l’Education nationale, ne devraient-ils pas faire l’objet d’un transfert dans la fonction publique territoriale ? Une partie de leurs missions consiste en effet à gérer les bâtiments scolaires ainsi que les services de restauration scolaire, dépendant du financement des conseils départementaux et régionaux.
En 2004, le transfert des agents TOS sous leur autorité avait sus­cité de nombreux débats, et les gestionnaires d’établissement avaient déjà failli faire partie du « package ».

[size=30]Le marronnier des lois de décentralisation

Le projet de loi « 3DS » (différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification) n’a pas échappé à la règle. Son article 41, dans la version originelle, prévoyait, à titre expérimental, pour trois ans, qu’une autorité fonctionnelle pourrait être conférée sur les gestionnaires de collège et de lycée par voie conventionnelle aux organes exécutifs des départements et des régions. Une proposition poussée par l’ADF, qui souhaiterait, in fine, aboutir au transfert de ces personnels sous la houlette des collectivités.
Les sénateurs sont allés dans son sens, supprimant la proposition d’expérimentation. L’argument repris par certains parlementaires est principalement la difficulté à mener des projets alimentaires territoriaux ou à réaliser des approvisionnements en circuit court dans les services de restauration scolaire. Les gestionnaires de collège rétorquent qu’ils font avec les budgets qu’on leur donne, ne permettant pas toujours d’acheter bio ou local.
Jean Castex a sonné la fin du match lors des assises de l’ADF, le 3 décembre, acceptant­ l’autorité fonctionnelle des collectivités sur les gestionnaires de collège et de lycée, sur les sujets relevant de leur compétence. Les députés ont donc adopté, le 4 janvier, une nouvelle version de l’article 41 supprimant l’aspect expérimental et prévoyant la conclusion de conventions avec les établissements pour cadrer cette autorité fonctionnelle.

[size=30]Une pilule qui ne passe pas[/size]

Du côté des principaux concernés, la pilule passe très mal. Les gestionnaires pourraient se retrouver soumis à deux autorités : celle, hiérarchique, du chef d’établissement et celle, fonctionnelle, du président de la collectivité – l’exact inverse de ce qui se passe pour les agents TOS n’ayant pas opté pour le transfert dans la FPT.
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[/size]

• Double hiérarchie dans les collèges et lycées, ce casse-tête qui ne passe pas depuis 15 ans
  

[size]
Pour Philippe Lalouette, membre du bureau du Snasub-FSU (Syndicat national de l’administration scolaire universitaire et des bibliothèques), « le véritable enjeu c’est : l’établissement public local d’enseignement qu’est le collège ou le lycée reste-t-il un opérateur de l’Etat, ou devient-il un opérateur de la collectivité territoriale ? Le risque majeur que nous craignons pour les personnels est une schizophrénie en terme de directives à suivre ».
« Cette polémique est très agaçante, on est face à des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent. La possibilité de signer des conventions entre Etat, collectivités et établissements existe déjà, or elle est très peu utilisée. Depuis 2015, nous les réclamons pour établir des priorités pluriannuelles, explique Bruno­ ­Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa. Ce transfert d’autorité fonctionnelle n’apportera aucune plus-value en matière de fonctionnement, si ce n’est des tensions entre l’équipe de direction et la collectivité. »

[size=30]Début de mobilisation[/size]

Une intersyndicale s’est créée, réunissant l’ensemble des syndicats (Unsa, FSU, CGT, CFDT, Sud et SNPDEN), et une journée administrative « morte » était prévue le 14 janvier. A l’ADF, on reconnaît que, dans la majo­rité des établissements, cette ­autorité fonctionnelle correspond à une relation de confiance qui existe déjà avec la collectivité. Reste à voir quelles seront les conclusions de la commission mixte paritaire du projet de loi « 3DS » du 27 janvier prochain.
Autre sujet épineux, celui de la médecine scolaire, que le ministre de l’Education nationale a clairement refusé d’ouvrir. Le projet de loi « 3DS » prévoit la remise d’un rapport sur les conditions de son transfert et sur les moyens mis en œuvre afin de l’améliorer dans le cas où il n’y aurait pas de transfert aux collectivités. Pour les départements, chargés de la protection maternelle et infantile, ce transfert s’inscrirait dans un continuum de santé de 0 à 16 ans et, une fois l’élection présidentielle passée, le dossier sera très certainement remis sur la table… 
FOCUS

[size=22]« On oublie le principe d’autonomie des établissements d’enseignement »

Jean-Marc Boeuf, secrétaire général de l’A&I Unsa (personnels administratifs de l’éducation)
« Ce qui est navrant, c’est que, après plusieurs décennies de décentralisation, on n’a toujours pas un niveau de confiance suffisant entre collectivités et équipes dirigeantes des établissements. Par ailleurs, dans cette construction, on oublie que les collèges et les lycées sont des établissements publics locaux d’enseignement, dotés d’une autonomie. Nous proposons d’utiliser le code de l’éducation, qui prévoit que les collectivités notifient leurs objectifs de gestion aux chefs d’établissement, qui donnent ensuite des instructions pour les mettre en œuvre. Là, on introduit de la politique locale dans l’équipe de direction. Nous avons l’impression d’avoir été utilisés par le Premier ministre comme une variable d’ajustement politique. »
[/size][/size]
Le projet de loi « 3DS » prévoit de placer les gestionnaires de collège et lycée sous l’autorité fonctionnelle des présidents de départe­ment et de région. Une disposition qui ne passe pas auprès des principaux concernés. Un appel à la grève a été lancé par les organisations syndicales pour le 14 janvier 2022.

GestionnaireGreviste a écrit:

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Concernant la grande manif. du jour des gestionnaires en colère, les points de vue divergent selon les sources comme à l'habitude: 2 manifestants selon les organisateurs, 1 selon la police...

Stroubok a écrit:

GestionnaireGreviste a écrit:

A la Radio personne ne parle de nous dès le matin nous sommes anonymisés
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- les gestionnaires pas un mot mais rien du tout

Concernant la grande manif. du jour des gestionnaires en colère, les points de vue divergent selon les sources comme à l'habitude: 2 manifestants selon les organisateurs, 1 selon la police...

 Pour que ce soit drôle il faut dire: plus de 2 manifestants selon les organisateurs, moins de 3 selon la police...


Ceci dit y a pas de manif prévue vu qu'on est pas en grève