Prime exceptionnelle

Capt Haddock a écrit:

C'est Cheshire dans la barbe ?

On tient l'explication : si Cheshire écrabouille ainsi le GJQ depuis plusieurs années, c'est qu'elle prend ses informations chez le Boss.

haaaa grillée ...chui foutue...

volcan a écrit:

ATCQ a écrit:

Source paris match, même chez le coiffeur Volcan est en veille permanente pour la profession.

Un coiffeur ? C'est quoi ça ? Je crois avoir vu ça dans le temps.....

Et le masque, il le met comment le masque???

pas besoin

Bonsoir à tous !
Ce soir circulaire reçue concernant les personnels eligibles à la prime covid : per dir enseignants aed aesh... et pas les admisnistratifs.... nada....
Franchement j ai les boules...
Depuis le début du confinement j ai bossé tous les jours car dans établissement accueillant enfants de soignants + travail de gestionnaire agent comptable en cite scolaire comprenant 1 college, idem pour mon adjointe saenes logée nas idem pour les 2 secrétaires de direction qui ont assuré toute la periode de confinement à tour de rôle 1 jour sur 2...
Donc je voudrais savoir si c est une politique nationale ou académique. Je suis dans l academie de Montpellier...
Franchement je n ai pas fait tout cela pour l argent et si c etait à refaire je referai... mais que les administratifs soient à ce point oubliés me met vraiment en colère...
Merci d avance pour vos retours !

Il est parfaitement impossible de faire la moindre différence entre un administratif qui s'est carré à la maison (voire à la maison de campagne) sans même tenter de répondre au téléphone, et ceux qui comme toi ou moi ont travaillé tous les jours, en oubliant au passage qu'il y avait deux semaines de vacances etc.

Pourquoi ? Parce que nos rectorats sont totalement incapables de faire la différence entre quelqu'un qui fournit du bon travail et un dingue qui fait n'importe quoi. On en voit les conséquences tous les jours.

En conséquence logique, pas de prime pour ces administratifs qui sont potentiellement des tanches ou des fainéants. Je ne néglige pas les collègues gestionnaires B ou en début de carrière, fort mal rémunérés, mais globalement avec un logement de fonction, le maintien intégral du salaire et du régime indemnitaire, pendant trois mois où toute dépense a été impossible, on ne sort pas de cette période avec des problèmes d'argent. Et je serais choqué que le contribuable lâche quoi que ce soit à certains de nos collègues à qui j'ai une furieuse envie de botter le cul.

Les AED ?

Putain ils sont bons.

Mais à la limite je préfère que cette prime soit versée au plus petits salaires même à ceux qui n'ont strictement rien fait.

Car en bon Keynésien je serais au moins certain que cette prime aurait une utilité économique.

ATCQ a écrit:

Car en bon Keynésien je serais au moins certain que cette prime aura une utilité économique.

Oui il faut sauver les bars et les mac'do.

La prime en question doit arriver en ce moment vu que commencent à circuler les rumeurs sur qui l'aura et ne l'aura pas.
Pas la peine de se leurrer: après l'effet d'annonce sur l'octroi de la prime, les catégories susceptibles de l'obtenir (voire-même certains et pas d'autres au sein des catégories en question) vont se trouver subitement limitées...

Il paraît que la période est propice aux remises en question et aux grandes et radicales décisions: il est donc temps d'arrêter de s'écharper catégoriellement sur qui récoltera le collier de verroterie (pas négligeable certes) pour enfin poser comme préalable la seule revendication qui n'a pas changé, Covid ou pas: une revalorisation salariale conséquente que nous attendons depuis trop longtemps. Le problème est exactement le même pour le secteur de la santé, du reste. Ça ne modifiera peut-être pas les choses en profondeur, mais au moins nous serons payés à une plus juste valeur des efforts que nous faisons pour faire tourner tant bien que mal la boutique.
 
Le confinement cesse, les masques tombent: si on en reste au saupoudrage, replâtrage et autre Ségur ou Grenelle accouchant d'une souris, rien ne sera résolu (à part la mine pour l'image martiale qui va bien à la télé) et aucune leçon n'aura été tirée.
A chacun alors de se faire la sienne.

J'ai pas fait ce boulot pour l'argent, et je ne suis en effet pas déçu ...

Tout à fait d'accord avec Segur. Cette prime est une annonce politico-promotionnelle. Dans les faits, elle va occasionner des tensions entre les personnels qui s'estiment méritants pour la recevoir et qui ne l'auront pas et entre ceux qu'ils estiment non méritants mais qui l'auront. J'ai l'impression que beaucoup ont oublié la règle du service fait pendant cette crise sanitaire.... Combien de fonctionnaires sont restés bien au chaud à la maison à repeindre leur cuisine en étant toujours rémunérés...? Pendant que d'autres ont trimé pour faire face à la crise en payant les bourses parce que c'est urgent et que l'administration sait bien que vous ne pouvez pas le faire à la maison, ont couru partout pour préparer dans de bonnes conditions le retour des profs, des agents techniques, des personnels de vie scolaire (sans pour avoir la moindre reconnaissance pour le boulot accompli, mais bon ça on a l'habitude...), payé les fournisseurs, répondu aux interrogations des familles etc.... Cette crise a exacerbé les tensions déjà existantes dans notre "belle maison éducation nationale" et a mis en relief les différences de traitement déjà existantes. Avec cette prime, on jette des miettes et tout le monde va se bouffer le nez pour les récupérer. Il faut absolument revoir la rémunération et cesser les inégalités. Pourquoi un gestionnaire peut être B ou À ? Même boulot mais pas le même traitement. Pourquoi le rifseep n'est pas le même sur tout le territoire ? Pourquoi un gestionnaire est logé mais a un régime indemnitaire moindre (dans la plupart des académies) et doit le déclarer en avantage fiscal (c'est vrai que c'est un vrai avantage de vivre dans un logement parfois vetuste, d'être voisin de ses collègues, d'assurer les astreintes de nuit, de vacances, quand on ne vient pas frapper chez nous pour nous réveiller quand la lumière ne s'allume pas dans un couloir...) difficile pour certains collègues d'avoir une considération de la part des usagers et des autres membres de l'EPLE et en plus on est payé avec des queues de cerises... Pourquoi nos collègues perdir peuvent ouvrir un cet mais pas nous (ah oui c'est vrai on a la chance d'avoir plein de vacances... Mais ces semaines ne sont elles pas plutôt de la rtt pour toutes les heures faites ?) nous sommes "adjoint" sur le papier mais qui le sait vraiment ? Et qu'est ce que ça nous apporte ? Il est grand temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière et de porter une revendication au niveau national

Personnellement, je ne lis pas un tel pavé. C'est dommage, je ne saurai jamais ce qu'a écrit l'orateur précédent, dont le clavier est dépourvu de touche "Retour de chariot".

A peine 16 lignes pleines.

Tu n'as jamais fait d'études supérieures ?

Personnellement, la prime je m'en fiche. Je suis fonctionnaire et j'ai été payée à plein temps. Je suis Gestionnaire, et je l'ai décidé avec toutes les conséquences qui en résultait dans une telle période.
J'ai aussi réussi à aménager mont travail tant bien que mal... mais...

Je ne comprends pas que la secrétaire contractuelle qui a fait l'effort de venir tout les 2 jours, et qui a adapté son lieu de vie pour traiter les courriers urgents tous les jours ne soit pas récompensée plus que ma collègue qui ne s'est même pas inquiétée s'il y avait des choses à faire ou pas. Et ça c'est facile de la répertorier, il suffit de le demander au CE ou même à moi, et nous faire confiance lorsque l'on dit que nous savons comment le bahut à tourné pendant cette période. (ce que les académie ont dû mal à comprendre à priori).

La deuxième chose est que je ne supporte plus entendre partout que les pov' profs sont fatigués et que la période  a été très difficile pour eux (et je ne parle même pas des tirs au flanc). Et que personne ne soit capable de dire que aujourd'hui si les etbts ont rouverts ce n'est aucunement grâce à eux! Si nous les avions attendus nous ne serions qu'à un début de réflexion sur la lecture du protocole, je le rappelle.

Quand aura t'on un ministre capable d'aller dans les médias pour dire qu'il nous remercie du travail et de l'énergie formidable que nous avons mis en œuvre pour permettre de faire revenir à l'école un maximum d'élèves depuis le 18 mai, dans des conditions difficiles tout en assurant la sécurité de chacun.


Je précise que ce propos ne concerne que le secondaire, parce que je ne mettrais pas dans le même lot les professeurs des écoles.

Je n'attends rien et pourtant, j'ai bossé normalement voire un peu plus pendant tout le confinement, tout en gérant l'école à la maison de mon fiston. Je suis sur place, aucun déplacement en transports ne commun donc, travail en très petit comité, il n'y avait aucun risque à le faire donc je ne vois pas pourquoi j'attendrais une prime pour avoir simplement fait mon travail.
Pour des personnels non logés, qu'il aient participé à l'accueil des enfants des personnels soignants ou autres ou simplement permis d'assurer la continuité administrative, je comprends que la question se pose.

Je ne comprends pas l'allusion au fait que les profs n'ont pas participé à la mise ne place du protocole. a quel moment, ça fait partie de leur boulot ?
Si le chef ou l'adjoint pédagogique ne se sont préoccupés de rien, il y a un problème mais un prof...

Le fond du problème n'est pas la prime mais notre statut et la rémunération qui y est attachée.

J'ai cru comprendre que des collègues s'attendaient à une revalorisation indemnitaire...
Avec ce qui nous attend dans les mois à venir, on pourra être content si on nous verse encore quelque chose de cet acabit.
Vous allez les entendre nous parler de "solidarité nationale, effort collectif, gna gna gna"...pour nous sucrer tout ça !

Déjà qu'il paraît qu'on est "riche" à partir de 3750 € de revenu mensuel.

Nous sommes au mieux inconnus ou pas reconnus, au pire mal aimés, alors ne rêvez pas.

La prochaine fois, je ferai comme les collègues administratifs de la collectivité, qui sont toujours en télétravail et ce jusqu'en septembre.
Comment, c'est pas possible ?

Initiales GM a écrit:

Le fond du problème n'est pas la prime mais notre statut et la rémunération qui y est attachée.

... et j'y ajoute l'inexistence d'un syndicat corporatiste de GM capable de défendre les seuls intérêts des GM en EPLES et de relayer des revendications uniques auprès de l'employeur EN qui ne seraient pas noyées dans l'ensemble des revendications du personnel administratif. Ne pas lire dans cette réflexion, une quelconque volonté de ma part de créer des cloisons infranchissables entre les administratifs EN mais avant tout de servir la création d'un organe syndical capable  de se consacrer uniquement aux revendications des gestionnaires et qui ne serait pas qu'une sous branche du syndicat des PERDIR par exemple.

Thurston Moore a écrit:

... et j'y ajoute l'inexistence d'un syndicat corporatiste de GM capable de défendre les seuls intérêts des GM en EPLE

Je ne vois pas l'intérêt de revenir sur cette sorte de fantasme question puisqu'elle a été réglée il y a longtemps et que de toute façon, corporatiste ou pas, tout a été fait pour que l'éventuel pouvoir de nuisance des syndicats soit éradiqué; avant leur consultation était de pure forme, désormais on ne les consulte même plus.
On prêchait dans le désert depuis plusieurs années, maintenant le désert est vraiment là tout autour des collègues isolés.

(ce qui du reste ne supprimera nullement les récriminations contre les syndicats, qui sont dans la Fonction Publique ce que sont les fonctionnaires dans la société civile: un truc sur lequel on peut facilement taper sans vergogne pour exprimer sa rancoeur)

Néthou, je partage ton constat actuel sur le degré d'influence actuelle de la parole syndicale auprès de l'employeur.

Pour revenir sur le fantasme du syndicat corporatiste, je l'envisageais comme un moyen que se donnerait la profession dans sa lutte pour une meilleure reconnaissance.

Mais on peut aussi s'arrêter au constat qui a déjà été fait par d'autres ici : "l'avenir du métier est déjà foutu et nous tous avec". Et là, le désert nous a englouti sous la tempête de sable.

Thurston Moore a écrit:

Pour revenir sur le fantasme du syndicat corporatiste, je l'envisageais comme un moyen que se donnerait la profession dans sa lutte pour une meilleure reconnaissance.

On se focalise trop comme modèle sur le(s) syndicat(s) de Perdirs, mais leur écoute est liée à des facteurs inhérents à leur statut; d'abord ils sont les relais directs de la politique ministérielle. Si le SNPDEN tousse trop fort et prend le porte-voix, l'écho remonte rue de Grenelle. Ensuite, chefs ou adjoints, ils travaillent toujours dans un environnement comparable, nonobstant les différences entre collèges et lycées. Nous, nous sommes satellisés entre EPLE, services, Sup, administratifs, comptables, et maintenant en gestion censée être inter-ministérielle. Et surtout affectés d'une tare congénitale: nous ne sommes pas des pédagogues.

Les gestionnaires continueront de suivre sans reconnaissance ni revalorisation.

volcan a écrit:

Oui il faut sauver les bars et les mac'do.

YESSS ! Ou comme on dit chez moi : Ya ! (et accessoirement Yec’hed mat !)

Goldored a écrit:

volcan a écrit:

Oui il faut sauver les bars et les mac'do.

YESSS ! Ou comme on dit chez moi : Ya ! (et accessoirement Yec’hed mat !)

C'est incroyable la cote que le bar atteint!

V.M.B a écrit:

Goldored a écrit:

volcan a écrit:

Oui il faut sauver les bars et les mac'do.

YESSS ! Ou comme on dit chez moi : Ya ! (et accessoirement Yec’hed mat !)

C'est incroyable la cote que le bar atteint!

 Sauf si c'est un poisson

Juste: ne pas confondre un beau bar et un bar beau...

Capt Haddock a écrit:

V.M.B a écrit:

C'est incroyable la cote que le bar atteint!

 Sauf si c'est un poisson

Dans ce cas là, c'est le grand bleu, comme dirait Jean-Marc Bar

Rien ne t'arête !

LFDG a écrit:

Personnellement, je ne lis pas un tel pavé. C'est dommage, je ne saurai jamais ce qu'a écrit l'orateur précédent, dont le clavier est dépourvu de touche "Retour de chariot".

C'est parce que tu n'as jamais fait de paléographie et étudié des chartes médiévales.   Sinon, un petit pavé comme ça, ça deviendrait tout juste un petit caillou, pas de quoi cacher une plage !

delacôte a écrit:

Déjà qu'il paraît qu'on est "riche" à partir de 3750 € de revenu mensuel.

On a une très bonne marge alors!

Spécialement pour LFDG, j'ai trouvé le "retour chariot" (ça se dit encore "retour chariot" ??? )

Cette prime est une annonce politico-promotionnelle.
Dans les faits, elle va occasionner des tensions entre les personnels qui s'estiment méritants pour la recevoir et qui ne l'auront pas et entre ceux qu'ils estiment non méritants mais qui l'auront.

J'ai l'impression que beaucoup ont oublié la règle du service fait pendant cette crise sanitaire.... Combien de fonctionnaires sont restés bien au chaud à la maison à repeindre leur cuisine en étant toujours rémunérés...?
Pendant que d'autres ont trimé pour faire face à la crise en payant les bourses parce que c'est urgent et que l'administration sait bien que vous ne pouvez pas le faire à la maison, ont couru partout pour préparer dans de bonnes conditions le retour des profs, des agents techniques, des personnels de vie scolaire (sans pour avoir la moindre reconnaissance pour le boulot accompli, mais bon ça on a l'habitude...), payé les fournisseurs, répondu aux interrogations des familles etc....

Cette crise a exacerbé les tensions déjà existantes dans notre "belle maison éducation nationale" et a mis en relief les différences de traitement déjà existantes.
Avec cette prime, on jette des miettes et tout le monde va se bouffer le nez pour les récupérer.
Il faut absolument revoir la rémunération et cesser les inégalités.
Pourquoi un gestionnaire peut être B ou À ? Même boulot mais pas le même traitement. Pourquoi le rifseep n'est pas le même sur tout le territoire ?

Pourquoi un gestionnaire est logé mais a un régime indemnitaire moindre (dans dans la plupart des académies) et doit le déclarer en avantage fiscal (c'est vrai que c'est un vrai avantage de vivre dans un logement parfois vetuste, d'être voisin de ses collègues, d'assurer les astreintes de nuit, de vacances, quand on ne vient pas frapper chez nous pour nous réveiller quand la lumière ne s'allume pas dans un couloir...) difficile pour certains collègues d'avoir une considération de la part des usagers et des autres membres de l'EPLE et en plus on est payé avec des queues de cerises...

Pourquoi nos collègues perdir peuvent ouvrir un cet mais pas nous (ah oui c'est vrai on a la chance d'avoir plein de vacances... Mais ces semaines ne sont elles pas plutôt de la rtt pour toutes les heures faites ?) nous sommes "adjoint" sur le papier mais qui le sait vraiment ? Et qu'est ce que ça nous apporte ?

Il est grand temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière et de porter une revendication au niveau national

J'espère que tu auras pu lire plus facilement ma prose LFDG