C.V. "gonflé" à l'APAE

Mister ? a écrit:

Les perdants trouvent les excuses, les vainqueurs trouvent les moyens.

Sans oublier que la fin justifie les moyens

ce à quoi je pourrais te répondre qu'à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire

Après on peut aussi se dire qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras mais bon, de toutes façons, omnes vanitatum et omina vanitas, et toussa, alors bof...

Mister ? a écrit:

Les perdants trouvent les excuses, les vainqueurs trouvent les moyens.

Et après, on déploie des trésors de mauvaise foi pour présenter ses échecs comme des réussites.

Stoïk a écrit:

Mister ? a écrit:

Les perdants trouvent les excuses, les vainqueurs trouvent les moyens.

Et après, on déploie des trésors de mauvaise foi pour présenter ses échecs comme des réussites.

Et pendant ce temps, Lénine disait que "quand on a réussi, c'est qu'on avait raison".

Un candidat à l'examen pro qui bidonne son bilan d'activité mais par ailleurs est capable de s'approprier de manière convaincante le travail d'autrui au point que le jury se laisse abuser, c'est un salopard, on est bien d'accord, mais sera-t-il si mauvais dans des fonctions supérieures, là où l'on cesse d'exécuter mais où l'on se retrouve responsable du travail des autres, justement ? Ce raisonnement trouve sa limite dans la question du respect manifesté à l'égard de ceux qui font par celui qui plastronne ; hélas la forme de l'oral de l'examen pro ne permet pas facilement de déceler un simulateur qui ne montrerait de considération pour les petites mains que le temps de l'épreuve.

On devrait ouvrir un topic café philo ...

L'intendant zonard a écrit:

...Un candidat à l'examen pro qui bidonne son bilan d'activité mais par ailleurs est capable de s'approprier de manière convaincante le travail d'autrui au point que le jury se laisse abuser, c'est un salopard, on est bien d'accord, mais sera-t-il si mauvais dans des fonctions supérieures, là où l'on cesse d'exécuter mais où l'on se retrouve responsable du travail des autres...

Peut-on logiquement déduire de ton propos qu'un "salopard" sera bon à condition que lui soit confiée une "fonction supérieure"?  

On peut aussi légitimement supputer que le "salopard" en question saura fort bien, en cas de dysfonctionnement dans son service, rejeter la faute sur ses collaborateurs. Personne n'a envie de bosser avec des enflures pareilles.
C'est vrai que l'entretien ne permet pas de déceler les beaux parleurs. Cependant la seule consultation d'un dossier RAEP, ou encore un examen écrit, ne permettent pas non plus de repérer tous les fumistes. Il n'en reste pas moins que même si le système de sélection actuel est imparfait, je n'ai pas mieux à proposer. On aura toujours des éléments qui passeront au travers des mailles du filet.
In fine, si les évaluateurs jouaient vraiment le jeu de l'entretien professionnel honnête plutôt que d'acheter la paix sociale (voire, dans des cas eux aussi très nombreux, de faire des évaluations dithyrambiques des mauvais éléments afin de faciliter leur mobilité, dans le seul but de se débarrasser du problème !), on arriverait peut-être à avoir un peu moins de bras cassés.

Winnie a écrit:

...Il n'en reste pas moins que même si le système de sélection actuel est imparfait, je n'ai pas mieux à proposer.

Je suis assez d'accord avec cette position, dont l'esprit évoque celle du mot de Churchill "La démocratie est le pire de tous les régimes, à l'exception de tous les autres".

Conséquence: efforçons nous de perfectionner le système plutôt que d'en changer radicalement et d'en adopter un qui soit pire!

Winnie a écrit:

On peut aussi légitimement supputer que le "salopard" en question saura fort bien, en cas de dysfonctionnement dans son service, rejeter la faute sur ses collaborateurs. Personne n'a envie de bosser avec des enflures pareilles.
C'est vrai que l'entretien ne permet pas de déceler les beaux parleurs. Cependant la seule consultation d'un dossier RAEP, ou encore un examen écrit, ne permettent pas non plus de repérer tous les fumistes. Il n'en reste pas moins que même si le système de sélection actuel est imparfait, je n'ai pas mieux à proposer. On aura toujours des éléments qui passeront au travers des mailles du filet.
In fine, si les évaluateurs jouaient vraiment le jeu de l'entretien professionnel honnête plutôt que d'acheter la paix sociale (voire, dans des cas eux aussi très nombreux, de faire des évaluations dithyrambiques des mauvais éléments afin de faciliter leur mobilité, dans le seul but de se débarrasser du problème !), on arriverait peut-être à avoir un peu moins de bras cassés.

Tu ne voudrais pas en plus que les personnels aient de vrais objectifs, quantifiables, avec des points d'étapes dans l'avancement en cours d'année, en plus?