Fonctionnaires, le dossier qui fâche!

Le n° 189 du magazine "capital" parle de nous.
En 1ère page du n° de juin 2007, on peut lire: "20 pages d'enquêtes sur le plus gros chantier du président. FONCTIONNAIRES, LE DOSSIER QUI FACHE. Sont-ils trop nombreux? Faut-il les payer plus? Travaillent-ils assez? Leurs avantages sont-ils justifiés?"

Bref, de l'anti-fonctionnaire primaire avec :
1/des affirmations telles que: " mal répartis; peu productifs; gérés en dépit du bon sens; des bataillons d'agents; les chiffres font peur, monstrueuse bureaucratie, figé dans le granit, organisation très archaïque; sur la canebière, les agents municipaux n'aiment pas le changement; hausse vertigineuse des charges payées par le contribuable; pas vraiment menacés par le surménage; appareil administratif kafkaïen; 170 chercheurs s'occupent comme ils peuvent; des aiguilleurs du ciel aux profs de fac; beaucoup d'autres coincent la bulle avec une redoutable efficacité; les horaires sont carrément lilliputiens; pour eux le passage aux 35 heures serait un cauchemar!; l'horaire n'est pas écrasant; quand il s'agit de distribuer des congés payés, les administrations ne manquent jamais d'imagination; les ronds de cuir; horaires superlight, vacances à tire-larigot, rtt à gogo;comme si cela ne suffisait pas, les fonctionnaires peu enclins au labeur disposent d'une palette de ficelles pour souffler un peu plus encore; Combien ...passent leur vie à se tourner les pouces?Personne ne le sait avec précision. Et si on embauchait des fonctionnaires pour le découvrir?; En théorie, pourtant, les fonctionnaires ont le droit de changer de crémerie; cette bureaucratie courtelinesque a enfin le défaut de coûter très cher au contribuable; Des milliers de ronds de cuir... passent en effet leur temps à rédiger des décrets, vérifier des barêmes et pondre des circulaires. Et ces gratte-papier adorent couper les cheveux en quatre. Pour s'en convaincre, il faut avoir le courage de lire le décret sur la carrière des attachés d'administration centrale qui vaut son pesant de cacahuètes; Mais le temps dans l'administration française, ce n'est pas encore de l'argent; Parfaitement opaque, l'attribution de ces logements de fonction est l'une des machines à privilèges les mieux rodées de la république; 200000 logements de fonction pas toujours légitimes;

2/des approximations comme par exemple: la DGCP calcule les impôts et la Direction Générale des impôts les perçoit alors que c'est le contraire ou encore " directeurs de collège et lycée"

3/Un article sur "les conditions de travail désastreuses" qui est une façon habile de prouver aux lecteurs l'objectivité du magazine.

4/Mais aussi quelques rares phrases sur l'exclusion des personnels de l'ASU candidats à l'intégration dans le corps des personnels de direction ou encore les quelques extraits suivants: " Ainsi, un cadre de l'ASU, recruté à bac +4 , perçoit-il exactement 2042 euros de primes annuelles (soit dit en passant , c'est une approximation)....dix fois moins que ses collègues de même niveau affectés au minefi. Dans ces conditions, convaincre un agent de bercy d'aller travailler dans les universités relève de la gageure!" ou encore: "une fois qu'elle a formé ses cadres novices, madame PETIT (Directrice du CROUS de Paris), les (ses AAENES) regarde s'enfuir vers les administrations centrales , où ils gagnent jusqu'à 1000 € de plus par mois." "Je n'ai le droit de leur octroyer que des primes ridicules par rapport à celles du MINEFI ou du Ministère de l'intérieur". "Résultat: aucun agent expérimenté ne veut demeurer chez elle".

5/Pour finir, Capital pousse le nouveau Président à la réforme dans un article de 3 pages...

Voilà, ce magazine qui fait dans le raccolage est vendu 2,70 € chez presque tous les marchands de journaux!

ya le point 4 quand même!!!!!!!!!!

Oui,
mais ce sont quelques phrases sur 20 pages intégrées dans un article sur l'archaïsme de nos statuts.

castor a écrit:

"une fois qu'elle a formé ses cadres novices, madame PETIT (Directrice du CROUS de Paris), les (ses AAENES) regarde s'enfuir vers les administrations centrales , où ils gagnent jusqu'à 1000 € de plus par mois." "Je n'ai le droit de leur octroyer que des primes ridicules par rapport à celles du MINEFI ou du Ministère de l'intérieur". "Résultat: aucun agent expérimenté ne veut demeurer chez elle".

Elle va pas me faire pleurer Mme Petit. Il y a des CROUS, pas très éloigné d'ailleurs, où les primes sont importantes. Elle peut essayer, ça pourra motiver ses troupes, sans parler d'un petit effort pour les conditions de travail. Paname c'est pas la gloire!

Pour le reste de l'intervention, il est de bon ton de faire passer les fonctionnaires pour des fainéants. Quand on voudra ratisser, se sera plus facile, le citoyen lambda trouvera ça normal, et ça lui fera peut-être même plaisir...:x

"Capital" ? Cela fait des années que ce torchon crache sur les fonctionnaires sans rien en connaître ; c'est le "Voici" de l'économie.
Il mérite même pas qu'on en parle.

Le point 1 me paraît à peu de choses près retracer la réalité.

Désolé, mais alors notre vie quotidienne ne se déroule pas dans la même réalité !!

Jean-Mic a écrit:

Le point 1 me paraît à peu de choses près retracer la réalité.

Humour ? provoc ? Où tu te reconnais vraiment dans cette litanie de lieux communs classique chez les anti-fonctionnaires ?

D'accord avec Eric, il faut arrêter ce débat stérile ou alors ne pas faire l'autruche, et dire clairement que l'on veut privatiser au maximum;est ce que pour autant tout deviendra idyllique? Je n'en suis pas persuadé du tout, dans le privé aussi les fainéants existent et en plus mieux payés que nous , là au moins il n'y a pas photo!!

L'anti-fonctionnaire est - avec les prix de l'immobilier et les salaires des cadres - le fond de commerce de ce mensuel poujadiste. C'est énervant, scandaleux... mais ne mérite pas un débat.

Heureusement que Capital n'a pas illustré son article sur les fonctionnaires avec l'avatar de VI....

BUBU a écrit:

Heureusement que Capital n'a pas illustré son article sur les fonctionnaires avec l'avatar de VI....

au contraire on aurait vu le sous-équipement de ce brave fonctionnaire dépourvu de bouillote électrique!

Argh !.... vont m'énerver un vendredi, ça va craindre un max !
Vite un tour en salle des profs pour passer mes pauvres nerfs...

Non surtout VI n'y vas pas en salle des profs, cela ne va faire que confirmer l'article de Capital ( blague du vendredi veille de week end prolongé pour certains )! 8)

de tout temps les fonctionnaires ont été critiqués.
il n'y a pas lieu de perdre son temps à polimiquer sur la question qui à mon goût n'en vaut pas la peine.
l'essentiel c'est que nous connaissons la lourdeur de notre tâche et cela me suffit. Les autres j'ai pris l'habitude de ne pas entendre leur discours sur les fonctionnaires. A mon avis ils sont plus envieux que le reste sans connaître vraiment tous les aspects du statut

castor a écrit:

Bref, de l'anti-fonctionnaire primaire avec :
1/des affirmations telles que: " mal répartis; peu productifs; gérés en dépit du bon sens; des bataillons d'agents; les chiffres font peur, monstrueuse bureaucratie, figé dans le granit, organisation très archaïque; ...
comme si cela ne suffisait pas, les fonctionnaires peu enclins au labeur disposent d'une palette de ficelles pour souffler un peu plus encore; Combien ...passent leur vie à se tourner les pouces?Personne ne le sait avec précision. Et si on embauchait des fonctionnaires pour le découvrir?; En théorie, pourtant, les fonctionnaires ont le droit de changer de crémerie;
...
passent en effet leur temps à rédiger des décrets, vérifier des barêmes et pondre des circulaires. Et ces gratte-papier adorent couper les cheveux en quatre. Pour s'en convaincre, il faut avoir le courage de lire le décret sur la carrière des attachés d'administration centrale qui vaut son pesant de cacahuètes; Mais le temps dans l'administration française, ce n'est pas encore de l'argent; Parfaitement opaque, l'attribution de ces logements de fonction est l'une des machines à privilèges les mieux rodées de la république; 200000 logements de fonction pas toujours légitimes;

Quoi ? C'est le corporatisme qui ressurgit face à la menace ?

Je prend simplement des sujet plus ou moins unanimes présents sur ce forum (lu à traver différents sujets) :
- mal répartis ? Ben oui rien qu'à l'EN les effectifs sont mal répartis, nous en sommes les premières victimes.
- peu productifs : j'ai croisé une ou deux réponse à ce sujet et le tabou des gains de productivité du à l'informatique.
- gérer dépit du bon sens : faut expliquer ?
- des bataillons d'agents : oui, nous sommes nombreux.
- le chiffres font peur : deux sens, je l'ai pris comme l'aversion pour le chiffre. Voir bureau d'en face.
- monstrueuse bureaucratie : Point de vue personnel, je n'ai toujours pas compris à quoi servait l'inspection d'académie hormis mettre des bâtons dans les roues.
- figé dans le granit, organisation archaïques : rare sont ceux qui contestent ce point.

- Pour la deuxième partie, c'est un sentiment EN.

- Pour la troisième, oui la règlementation est lourde et souvent en dépit du bon sens ou des contraintes locales. Les statuts ?.
Enfin les logements de fonction. 200 000, il doit y avoir les EPLE là dedans. Dans votre établissement, tous les logements se justifie ? Non ?

Ou bien alors je suis à coté de la plaque. Mais le problème dès qu'on touche au fonctionnaire c'est le réflexe corporatiste : "non tout va bien". Un peu comme les profs en fait...

Jean-Mic a écrit:

castor a écrit:

Bref, de l'anti-fonctionnaire primaire avec :
1/des affirmations telles que: " mal répartis; peu productifs; gérés en dépit du bon sens; des bataillons d'agents; les chiffres font peur, monstrueuse bureaucratie, figé dans le granit, organisation très archaïque; ...
comme si cela ne suffisait pas, les fonctionnaires peu enclins au labeur disposent d'une palette de ficelles pour souffler un peu plus encore; Combien ...passent leur vie à se tourner les pouces?Personne ne le sait avec précision. Et si on embauchait des fonctionnaires pour le découvrir?; En théorie, pourtant, les fonctionnaires ont le droit de changer de crémerie;
...
passent en effet leur temps à rédiger des décrets, vérifier des barêmes et pondre des circulaires. Et ces gratte-papier adorent couper les cheveux en quatre. Pour s'en convaincre, il faut avoir le courage de lire le décret sur la carrière des attachés d'administration centrale qui vaut son pesant de cacahuètes; Mais le temps dans l'administration française, ce n'est pas encore de l'argent; Parfaitement opaque, l'attribution de ces logements de fonction est l'une des machines à privilèges les mieux rodées de la république; 200000 logements de fonction pas toujours légitimes;

Quoi ? C'est le corporatisme qui ressurgit face à la menace ?

Je prend simplement des sujet plus ou moins unanimes présents sur ce forum (lu à traver différents sujets) :
- mal répartis ? Ben oui rien qu'à l'EN les effectifs sont mal répartis, nous en sommes les premières victimes.
- peu productifs : j'ai croisé une ou deux réponse à ce sujet et le tabou des gains de productivité du à l'informatique.
- gérer dépit du bon sens : faut expliquer ?
- des bataillons d'agents : oui, nous sommes nombreux.
- le chiffres font peur : deux sens, je l'ai pris comme l'aversion pour le chiffre. Voir bureau d'en face.
- monstrueuse bureaucratie : Point de vue personnel, je n'ai toujours pas compris à quoi servait l'inspection d'académie hormis mettre des bâtons dans les roues.
- figé dans le granit, organisation archaïques : rare sont ceux qui contestent ce point.

- Pour la deuxième partie, c'est un sentiment EN.

- Pour la troisième, oui la règlementation est lourde et souvent en dépit du bon sens ou des contraintes locales. Les statuts ?.
Enfin les logements de fonction. 200 000, il doit y avoir les EPLE là dedans. Dans votre établissement, tous les logements se justifie ? Non ?

Ou bien alors je suis à coté de la plaque. Mais le problème dès qu'on touche au fonctionnaire c'est le réflexe corporatiste : "non tout va bien". Un peu comme les profs en fait...

Il se trouve que la plupart des familles comportent un ou plusieurs fonctionnaires, avec une forte probabilité que ce soit dans l'éducation .
Comment éviter que les petits et grands travers décrits soient ignorés et ne transpirent plus dans ce genre de presse ?
Bien sûr on en sait le propos politique, d'autant que dans ce papier les amalgames et les grosses ficelles n'y sont pas discrêts, mais cette presse trouvera oreilles attentives tellement l'on connait autour de soi des exemples de dysfonctionnement qui perdurent !

Je ne suivrai plus Jean-Mic dans sa dernière remarque quand on aura trouvé le moyen de faire en sorte que ceux des fonctionnaires qui parasitent inconstestablement la boutique rendent des comptes et s'ils persistent soient remerciés ...
Qui s'est essayé de faire le ménage et s'en est vu régulièrement empêché par les services de rectorat qui cogèrent les statu quo ante avec les syndicats qui défendent les indéfendables, sans parler de l'amicale pression des collègues qui disent pis que pendre de la brebis galeuse mais se refusent à ce qu'on y touche un poil, comprend très bien .

La seule stratégie semble être la promotion des "patates chaudes" .

Comme il faudra du temps pour que cela change, (par la LOLF ?) , je partagerai encore longtemps l'analyse de JM .
Et les Capital et Cie pourront continuer longtemps à publier de tels papiers torchons .


CpC

Je partage sur ce point l'avis de VI. L'article en question mériterait davantage l'indifférence que le débat ...mais ce n'est qu'un point de vue ...

Pour Jean-Mic : Pourquoi je ne pouvais être d'accord avec le point 1 : il est écrit pour constituer une charge vigoureuse contre les services publics; or, ce que je vis quotidiennement, c'est pas mal (c'est vrai , mais suffisamment ?) de gens payés pas cher pour exécuter des tâches peu gratifiantes et qui dans l'ensemble s'en acquittent consciencieusement . je ne crois pas que le "privé " ait beaucoup de leçons à donner si ce n'est en matière d'absence de sécurité d'emploi ? par contre le fonds du "combat" c'est bien l'existence ou non d'un service public, c'est à dire choisir si certaines fonctions doivent rester accessibles à tous ou au contraire réservées aux consommateurs payants. Autrement dit aussi ,faut-il davantage d'impôt (direct) et la redistribution des richesses qui va avec ?

ça mérite pas un débat, mais y'a quand même de quoi avoir la gerbe!

La fonction est ouverte à qui veut ....Et si elle est si idyllique (on fout rien et en plus on gagne trop et comble de tout on est logé), les journalistes de C..... et tout ceux qui trouvent à redire on qu'à postuler et passer les concours pour bosser avec nous
Il pourront ainsi goûter au paradis.

SVP a écrit:

Je ne suivrai plus Jean-Mic dans sa dernière remarque quand on aura trouvé le moyen de faire en sorte que ceux des fonctionnaires qui parasitent inconstestablement la boutique rendent des comptes et s'ils persistent soient remerciés ...
Qui s'est essayé de faire le ménage et s'en est vu régulièrement empêché par les services de rectorat qui cogèrent les statu quo ante avec les syndicats qui défendent les indéfendables, sans parler de l'amicale pression des collègues qui disent pis que pendre de la brebis galeuse mais se refusent à ce qu'on y touche un poil, comprend très bien .
CpC[/size]

Le problème est qu'il y a amalgame entre les "bons" et les "mauvais" fonctionnaires et que Capital et autres ne retiennent les exemples que des mauvais.
En tout cas, je trouve que mon courrier arrivait quand même plus vite avant que la poste ne privatise.

ça ne me dérange nullement que l'on pointe les défauts et lourdeurs, qui sont nombreux, de la Fonction Publique; ce forum en apporte souvent l'expérience.
Ce qui me fait régulièrement râler, c'est cette stigmatisation systématique des "fonctionnaires" en général, regroupés sous la bannière unique des fainéants, profiteurs et nonobstant abusivement grévistes (etc, etc...).
Or quand les "défauts" du privé sont mis en avant dans la presse, c'est toujours catégoriel: les arnaques des garagistes, les scandales dans l'immobilier, les abus des banques, les pratiques douteuses des notaires et autres huissiers, etc, etc... la liste est aussi très longue. Mais jamais au grand jamais Le Privé n'est pointé du doigt en tant que tel.
Du coup la stigmatisation d'un ensemble aisément (et médiatiquement) reconnaissable en est d'autant plus facilitée, ce qui permet le défoulement habituel que nous connaissons. J'irai même jusqu'à dire pour rigoler que nous sommes un tel bouc-émissaire idéal qu'on devrait mettre en place pour nous une prime (bof, une de plus) de remboursement par la Sécu...

Pour terminer et pour suivre Coffeelady, je serai toujours surpris du nombre de ceux qui dans le même temps décrivent la Fonction Publique comme le Paradis sur terre mais repoussent avec horreur l'idée de travailler pour le public. Il faudra bien un jour expliquer cette contradiction.

Les fonctionnaires vus par Dailymotion.

néthou a écrit:

Pour terminer et pour suivre Coffeelady, je serai toujours surpris du nombre de ceux qui dans le même temps décrivent la Fonction Publique comme le Paradis sur terre mais repoussent avec horreur l'idée de travailler pour le public. Il faudra bien un jour expliquer cette contradiction.

Simple : être dans le privé c'est faire partie de la France qui se lève tôt, être fonctionnaire c'est nécéssairement être un profiteur fainéant qui sert à rien.
Ca fait trop longtemps que cette idée existe et est entretenue par des gens qui cherchent à diviser la société pour mieux la contrôler pour en chercher une explication valable.
Quand on grandit dans des milieux où il ya peu de fonctionnaires, l'ignorance permet à ces clichés de s'enraciner chez les gens (j'en sais quelque chose étant le premier fonctionnaire de la famille dans l'arbre généalogique connu à ce jour...), ensuite le rejet devient systématique, la jalousie et éventuellement la frustration jouant également leurs rôles dans ce paradoxe.

La fonction publique est ouverte à tout le monde donc que tous ces raleurs du privé passent les concours si ils le veulent !!! Et puis vu toutes les heures que je fais je ne me considère pas comme un fainéant !!! de toute façon je suis heureux de gagner ma vie sans exploiter d'autre gens ou de faire du fric je suis peut ^tre un idéaliste mais travailler pour le service public j en suis fier et j emmerde les jp pernaut et consorts !!!

néthou a écrit:

ça ne me dérange nullement que l'on pointe les défauts et lourdeurs, qui sont nombreux, de la Fonction Publique; ce forum en apporte souvent l'expérience.
Ce qui me fait régulièrement râler, c'est cette stigmatisation systématique des "fonctionnaires" en général, regroupés sous la bannière unique des fainéants, profiteurs et nonobstant abusivement grévistes (etc, etc...).
Or quand les "défauts" du privé sont mis en avant dans la presse, c'est toujours catégoriel: les arnaques des garagistes, les scandales dans l'immobilier, les abus des banques, les pratiques douteuses des notaires et autres huissiers, etc, etc... la liste est aussi très longue. Mais jamais au grand jamais Le Privé n'est pointé du doigt en tant que tel.
.

BUBU a écrit:

SVP a écrit:

Je ne suivrai plus Jean-Mic dans sa dernière remarque quand on aura trouvé le moyen de faire en sorte que ceux des fonctionnaires qui parasitent inconstestablement la boutique rendent des comptes et s'ils persistent soient remerciés ...
Qui s'est essayé de faire le ménage et s'en est vu régulièrement empêché par les services de rectorat qui cogèrent les statu quo ante avec les syndicats qui défendent les indéfendables, sans parler de l'amicale pression des collègues qui disent pis que pendre de la brebis galeuse mais se refusent à ce qu'on y touche un poil, comprend très bien .
CpC[/size]

Le problème est qu'il y a amalgame entre les "bons" et les "mauvais" fonctionnaires et que Capital et autres ne retiennent les exemples que des mauvais.
En tout cas, je trouve que mon courrier arrivait quand même plus vite avant que la poste ne privatise.

Et le 12 était mieux et moins cher que les services de renseignements privés que l'on a voulu imposer contre l'avis des consommateurs même si France Telecom n'était plus une administration.

Le vrai problème de Capital c'est l'amalgame et le raccourcis propre à ce journalisme racoleur.
Maintenant les problèmes évoqués sont pour la plupart recevables. Se refugier dans l'argument "c'est une basse attaque" ne règle aucun des dysfonctionnements de la fonction publique et force est de reconnaître que je n'ai pas le sentiment que notre maison montre beaucoup d'empressement à se réformer.

Ce qui doit agacer ces journalistes, c'est l'opinion assez favorable à l'égard des fonctionnaires de la majorité des usagers.