CONVENTION TREMPLIN

Bonjour,

Certains d'entre vous, encore peu nombreux, sont confrontés au projet TREMPLIN sur la mobilité internationale des jeunes diplômés.
Concrètement, cette belle idée consiste pour un lycée à envoyer d'anciens élèves en stage professionnel à l'étranger.
Comme il s'agit d'anciens élèves le lien juridique avec l'établissement n'est pas évident, ce qui ennui les CE qui doivent signer une convention avec le stagiaire et l'entreprise d'accueil, notamment en ce qui concerne la couverture du jeune en cas d'accident.
La prise en charge financière (prise en charge directe des frais par l'établissement ou paiement d'une bourse avec un acompte de 60% avant le début du stage) interroge également en ce que l'EPLE prend les risques sous les encouragements des autorités académiques.

J'aimerais beaucoup avoir votre opinion sur la question, même si je sais que cette période d'élaboration du budget n'est pas la plus adéquate (et donc préférée par le MEN).

Cordialement

PS: c'est un projet expérimental qui en cas de succès risque pourrait heureusement être étendu à beaucoup de lycées.

Sans texte impossible de se prononcer. Il doit bien y avoir un document pour ce nouveau bousin © ?

Y a pas de textes, sauf une convention GIP FIGAP toute trouée.

Donc sans connaître la convention impossible (pour moi) de donner un avis.

Ce dispositif laisse plus que perplexe.Il ressemble en tous points à d'autres dispositifs satellites qui fleurissaient il y a une dizaine d'années quand l'Etat ne voulait pas gérer en direct et utilisait alors l'EPLE car disposant d'un comptable public.
Bien entendu ces pratiques illégales ont été proscrites et/ou sanctionnées par la Cour des comptes.
Un EPLE a une spécialité et ne peut s'en écarter. L'insertion professionnelle d'anciens élèves, donc qui ne font plus partie de l'établissement, n'est pas du domaine de compétence de l'EPLE qui est uniquement celui d'élèves scolarisés.
De surcroit c'est encore un satellite académique qui gère ces dispositifs, un GIP.....
Les mauvaises habitudes reviennent et pour les comptables le risque évident de mise en débet.