coup de gueule

L'ayatollah de mon rectorat a décidé que les rapports des chefs d'établissement qui ne seraient pas des déclinaisons du projet d'établissement ne seraient pas validés par les autorités de controle!

Moi, mon projet, c'est d'arriver à chauffer l'établissement jusqu'à la fin de l'année...on est chez les fous

Bonjour.

Bonjour,



Pourriez-vous nous expliquer:

1/ en quoi cela concerne la gestion?

2/ depuis quand le Rectorat s'occupe des moyens nécessaires à chauffer l'établissement ? (déjà que l'EN ne nous donne pas de quoi acheter des manuels...ce qui n'empêche pas de changer des programmes tous les ans).



Merci

crocodile a écrit:

L'ayatollah de mon rectorat a décidé que les rapports des chefs d'établissement

Quels rapports des Chefs d'Etablissement ?

rapport du budget

Et si le projet d'étab ne mentionne pas les chauffage, on ne chauffe plus ? LOL

Cette histoire de projet d'établissement, c'est une vaste fumisterie.

le rapport sur le budget serait un acte? ou lié à un acte du CA? la Code parle de la transmission du budget mais le rapport? peut-il être un motif de rejet car dans ce cas là qui rejette le rapport doit décider du règlement conjoint du budget CQFD si les deux sont indiscociables.

avis éclairés svp...

Je dirai que chez moi, vu l'épaisseur de la ligne du Projet d'Etablissement, ça va aller particulièrement vite: 10.00 € pour la réussite des élèves, 4.00 € pour l'accès à la culture...

Z'ont pas autre chose à faire dans ce rectorat...ou la RGPP n'est pas encore passée là-bas

Je vois mal comment il pourrai refuser le budget sur cette base.

Quel rectorat, SVP

Chablaisien a écrit:

Z'ont pas autre chose à faire dans ce rectorat...

Se chauffer par exemple... une fois qu'ils auront fini de brûler les meubles en formica, ils auront recours aux rapports de toutes sortes, enquêtes redondantes et paperasses inutiles qui polluent le quotidien des E.P.L.E.... l'archive administrative, une source d'énergie inépuisable pour la France!

crocodile a écrit:

L'ayatollah de mon rectorat a décidé que les rapports des chefs d'établissement qui ne seraient pas des déclinaisons du projet d'établissement ne seraient pas validés par les autorités de controle!

Moi, mon projet, c'est d'arriver à chauffer l'établissement jusqu'à la fin de l'année...on est chez les fous

Info intéressante : ce rapport est donc lu par quelqu'un. J'avais un doute, car les années où je n'en ai pas fait (je sais, c'est pas bien ), personne n'a rien demandé...

Sinon, vous disposez d'une alternative:

1-Vous ne tenez pas compte de cette demande et vous attendez les vagues (règlement conjoint du budget, retard...). Ce n'est pas pénalisant pour vous, ça devrait même permettre quelques économies en différent légèrement la mise en oeuvre du budget 2012...

2-Vous demandez à votre CE de rédiger trois lignes sur le projet d'établissement que vous insérez dans le rapport. C'est désagréable de plaquer un paragraphe dans un document déjà rédigé, surtout si vous êtes amateur de rapports "peaufinés", mais ce n'est pas mortel...

Stoïk a écrit:

2-Vous demandez à votre CE de rédiger trois lignes sur le projet d'établissement que vous insérez dans le rapport.

Du style : "Nous avons pour projet de chauffer les salles de classe l'hiver...."

Ce qui ne va pas de soi, la résistance au froid fait partie d'une pédagogie éprouvée. Ces petits jeunes faut les endurcir.

Russule a écrit:

Stoïk a écrit:

2-Vous demandez à votre CE de rédiger trois lignes sur le projet d'établissement que vous insérez dans le rapport.

Du style : "Nous avons pour projet de chauffer les salles de classe l'hiver...."

Ce qui ne va pas de soi, la résistance au froid fait partie d'une pédagogie éprouvée. Ces petits jeunes faut les endurcir.

Pas d'accord...

Il faut un passage qui évoque la hauteur de vue du pédadogue et non des considérations matérialistes et rabougries, la validation du document en dépend.

Entre nous soit dit, si il y a encore des rectorats qui font skier le monde sur des choses aussi insignifiantes, c'est peut-être qu'il demeure quelques gisements de postes à supprimer.

Je ne suis pas d'accord.

Les services académiques délèguent leurs crédits en fonction des projets d'établissement. Qu'ils veuillent vérifier que lesdits crédits ne sont pas dépensés n'importe comment me paraît être la moindre des choses

Oui, je sais, les crédits d'État sur un EPLE, c'est peanuts. Sauf que multiplié par le nombre d'EPLE que compte une académie, ça devient facilement des millions, voire des dizaines de millions d'euros selon la taille de l'académie. Je ne remonte même pas au niveau national... Après, je te laisse libre d'estimer que ce ne sont là que des " choses insignifiantes"...

@ Dupont:

Ton raisonnement est juste dans l'absolu. Mais au quotidien, on constate qu'il n'y a jamais eu la moindre cohérence entre le projet d'établissement tel qu'il est formulé par le chef d'établissement et les imputations comptables.

Les imputations entre les différents chapitres J et le A1 sont beaucoup plus réalisées en fonction des caractéristiques financières des projets - on a un financement ou on n'en a pas - qu'en fonction de l'appartenance de l'action envisagée au projet d'établissement.

Chacun fait son boulot dans son coin en suivant sa propre logique... et la cohérence recherchée par le fonctionnaire rectoral précité ne peut être qu'artificielle.

Dupont a écrit:

Je ne suis pas d'accord.

Les services académiques délèguent leurs crédits en fonction des projets d'établissement. Qu'ils veuillent vérifier que lesdits crédits ne sont pas dépensés n'importe comment me paraît être la moindre des choses

Oui, je sais, les crédits d'État sur un EPLE, c'est peanuts. Sauf que multiplié par le nombre d'EPLE que compte une académie, ça devient facilement des millions, voire des dizaines de millions d'euros selon la taille de l'académie. Je ne remonte même pas au niveau national... Après, je te laisse libre d'estimer que ce ne sont là que des " choses insignifiantes"...

la vérification des dépenses relève du COFI, où le rapport rend compte de l'utilisation de la misère LOLF.

quant au budget, le CA est souverain pour répartir à sa guise et de manière fongible les crédits Etat LOLF.

Un règlement conjoint sur la base du rapport devrait agacer sérieusement tout Préfet qui se respecte (surtout que cest pas prévu par les textes et que ça ne constitue pas une ouverture irrégulière de crédits)

On est en fait en plein dans du contrôle d'opportunité, le Rectorat est-il compétent en Droit pour retoquer un budget sur cette base? cherche encore!!!

Le Rectorat a toujours raison sauf quand le CE prend le téléphone pour leur dire qu'ils ont tort.

robin des bois a écrit:

Le Rectorat a toujours raison sauf quand le CE prend le téléphone pour leur dire qu'ils ont tort.

Mouais... j'ai rarement vu un C.E. monter au front contre le rectorat... c'est pas bon pour son avancement.

Gentil Intendant a écrit:

robin des bois a écrit:

Le Rectorat a toujours raison sauf quand le CE prend le téléphone pour leur dire qu'ils ont tort.

Mouais... j'ai rarement vu un C.E. monter au front contre le rectorat... c'est pas bon pour son avancement.

Sauf s'il part à la retraite à la fin de l'année.

Là, il n'en a plus rien à f0utre

Agathe Deblouze a écrit:

Gentil Intendant a écrit:

robin des bois a écrit:

Le Rectorat a toujours raison sauf quand le CE prend le téléphone pour leur dire qu'ils ont tort.

Mouais... j'ai rarement vu un C.E. monter au front contre le rectorat... c'est pas bon pour son avancement.

Sauf s'il part à la retraite à la fin de l'année.
Là, il n'en a plus rien à f0utre

On peut élargir sans trop se risquer à ceux qui estiment avoir atteint leur objectif de carrière, à ceux à leur dernier poste et satisfait d'y être (pour les huit ans à venir), à ceux qui ont obtenu leur «hors classe», à ceux qui pèsent localement et dont le talent a été reconnu, à ceux bien implantés syndicalement parlant, etc. Cela fait du monde même si certains cumulent de ces caractéristiques - même défalqués les lèche-bottes inévitables. Un recteur, de passage, y regardera à deux fois avant de mettre en cause. Les autres CE seront effectivement plus sensibles à ne pas commettre de «faute» irréparable aux yeux du recteur, en tout cas seront plus malléables, a priori. Mais ni plus ni moins qu'un inspecteur. Peut-être moins.

Bref .

Bref a écrit:

On peut élargir sans trop se risquer à ceux qui estiment avoir atteint leur objectif de carrière, à ceux à leur dernier poste et satisfait d'y être (pour les huit ans à venir), à ceux qui ont obtenu leur «hors classe», à ceux qui pèsent localement et dont le talent a été reconnu, à ceux bien implantés syndicalement parlant, etc. Cela fait du monde même si certains cumulent de ces caractéristiques - même défalqués les lèche-bottes inévitables.

Ce qui confirme bien mon propos: bien protégés parce que le temps ou leurs relations jouent pour eux, tous ces gens-là vainquent sans péril et triomphent... etc etc...

Donc, en étant rien de ceux ci-dessus énumérés (qui je le reconnais, font un bon paquet), le C.E. lambda n'ira pas se tirer une balle dans le pied en faisant des vagues.

En même temps ce n'est pas si compliqué de tourner trois phrases bidon en relation avec un projet d'établissement parfois tout aussi bidon. Pas de quoi se mettre la rate au court bouillon.

Effectivement, on a bien quelques phrases ronflantes en réserve pour satisfaire un monsieur qui se paye de mots...