PROBLEME D'ALCOOL

j'allais le dire, merci l'ami !

Messieurs (Bakriesk et JY, dans l'ordre chronologique et alphabétique), merci de vos réponses

jy lancien a écrit:

Ben tiens la bonne idée !!!

Nos alcoolisés relèvent de deux problèmes à résoudre:

Un pb à prendre en charge avec la DRH du Rectorat car il peut s'agir d'une siuation de rupture et de mise en danger.

Un pb de sécurité au sein de l'EPLE où l'agent peut se mettre lui-même en danger ou mettre son entourage en danger.

Comme on n'est pas toubib et que des symptômes d'alcoolisme peuvent être issus d'autres maladies (une équipe de direction en a fait l'amère expérience en déclarant que XX était un alcoolo de première classe, alors qu'il souffrait d'une maladie à symptômes proches, terminé l'affaire en diffamation au pénal !!!), si on détecte qque chose de louche, on écarte l'individu du travail pour raison de sécurité, on rend compte à son CE, on consigne sur le registre ad hoc, on appelle le SAMU car seul un toubib pourra certifier l'état d'alcoolisme, puis si alcool, on prend l'attache du DRH de la boutique, car l'alcool n'est pas du domaine disciplinaire mais du domaine de la maladie (la preuve est que c'est l'Etat qui le vend !!! ou qui en tire le plus gros profit)

Eviter de critiquer systématiquement les alcoolos, tout le monde à SON histoire et il est difficile de comprendre le pourquoi, d'autant plus que cette saloperie frappe dans tous les milieux, y compris chez les fils d'Archevèques... et nul n'est à l'abri d'y sombrer.

J'émets les plus solennelles et ecclésiastiques et circonflexes protestations à propos des fistons d'Archevêques qui détestent que l'accent soit mis sur leur condition déjà compliquée, surtout quand c'est le grave.

Pour le reste, je partage tout à fait l'analyse, outre le fait qu'il faut être prudent et s'abstenir de juger l'état de santé, qu'il y a double problème.

Contacter la DRH est indispensable, mais il n'est pas certain qu'elle prenne les décisions de son ressort .

J'ai connu cadre logé, alcoolique, devenu incapable d'assurer ses responsabilités, laissé pendant des années dans son logement de fonction, inactif, poste et logement bloqués pendant ce temps, bien au-delà des temps règlementaires en cas de longue maladie, laissant l'EPLE se débrouiller . Se débrouiller pour régler en plus des problèmes domestiques liés à cet état de fait, se débrouiller pour faire tourner boutique avec des perpétuels faisant fonction ou débutants devant quitter le job au bout d'un an : le poste se devant de rester disponible pour le retour du titulaire .
Tout le monde savait que le malade ne tenait pas la demi-journée debout, qu'il était capable de violence si trop chargé .

Le rectorat et sa DRH n'ont fini par céder qu'après menace du chef de les dénoncer (!) pour non assistance de la part des leurs services à personne en danger; le chef ayant fait constater l'absence durable de réunions et de décisions des instances concernées dont la médicale malgré toutes ses alertes et relances .

Un abracadabrantesque scénario de remise en service du cadre dans un établissement voisin - complice du chef -a été convenu, pour que la commission médicale enfin statue :
Il a fallu très peu de temps . Dans l'heure où il est entré dans le collège pour reprendre ses fonctions, des élèves effrayés par le bonhomme ont voulu faire appeler la police...
Le reste s'est déroulé très vite, il a été enfin reconnu et pris en compte par l'académie comme définitivement HS.
Il y a eu mise sous tutelle d'urgence, la MGEN l'a pris en charge totalement, il est mort dans l'année suivante .
Anecdote dramatique . Enfin anecdote... J'ignore si ensuite le rectorat et sa GRH ont tiré leçons de cette coupable inertie, coupable vis à vis du malade, coupable vis à vis de l'EPLE .

CpC

on ne peut rien faire, à part attendtre, courber l'échine, faire profil bas, avoir honte en réunion, et attendre que ça se passe. et s'épancher sur une épaukle compattissante qd la coupe (de jus de fruit) déborde. Et ça use les nerfs.

C'est_pas_compliqué a écrit:

J'ai connu cadre logé, alcoolique, devenu incapable d'assurer ses responsabilités, laissé pendant des années dans son logement de fonction, inactif, poste et logement bloqués pendant ce temps, bien au-delà des temps règlementaires en cas de longue maladie, laissant l'EPLE se débrouiller. (...)

Si mes informations sont bonnes, c'est dans ce dossier-là, suite à ce départ quelque peu différé que le Conseil Général a récupéré "son" logement... qu'il a fallu désinfecter au lance-flammes et déblayer au bulldozer avant de le refaire !

L'intendant zonard a écrit:

C'est_pas_compliqué a écrit:

J'ai connu cadre logé, alcoolique, devenu incapable d'assurer ses responsabilités, laissé pendant des années dans son logement de fonction, inactif, poste et logement bloqués pendant ce temps, bien au-delà des temps règlementaires en cas de longue maladie, laissant l'EPLE se débrouiller. (...)

Si mes informations sont bonnes, c'est dans ce dossier-là, suite à ce départ quelque peu différé que le Conseil Général a récupéré "son" logement... qu'il a fallu désinfecter au lance-flammes et déblayer au bulldozer avant de le refaire !

Au delà du désastre humain qu'a constitué la fin de vie de cette personne, les responsables de la CT en charge du logement à refaire, qui étaient des gens de bon sens, ont jugé très très médiocres, pour ne pas dire davantage, les prestations des messieurs dames de l'académie dans cette triste affaire .
De quoi alimenter, je suppose, leur désir de faire un très sérieux ménage dans ces mises à disposition de logements à des agents de l'état.

CpC