Chers collègues , je ne saurais trop vous reconmmander l'écoute de l'émission "Répliques" de France Culture diffusée ce matin sur le thème "dans la tourmente la crise" , et disponible ici :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/repliques/

Une remarquable leçon d'économie par Monsieur Michel Rocard

Vraiment, à ne pas manquer.Tout devient soudainement plus limpide pour ceux qui, comme moi, n'avaient pas compris grand chose à ces mécanismes complexes ...

Du très grand art

Oui je l'ai écouté, j'ai aimé le passage où il dit :
"Ah n'en a la crise se grmmmlll analyse, n'est pas screeuu franchemeny argrggggg structuelle ; a nan en dubitatf mais scrreueueu."

Depuis j'ai tout compris à la crise.

Vieil intendant a écrit:

Oui je l'ai écouté, j'ai aimé le passage où il dit :
"Ah n'en a la crise se grmmmlll analyse, n'est pas screeuu franchemeny argrggggg structuelle ; a nan en dubitatf mais scrreueueu."

Depuis j'ai tout compris à la crise.

VI

C'est pas parce que le hamster t'a passablement irrité -ce que je peux comprendre, au passage - qu'il faut bouffonner , comme dirait l'ami Bref .
Et puis toi d'abord, tu avais déjà, comme d'hab, tout compris..Alors évidemment, même les plus brillants économistes n'auront rien à t'apprendre de nouveau sur la question...

Pas moyen d'écouter le service public depuis un PC libre (càd sous Linux), parce que le podcast comme la diffusion différée reposent sur des technologies privatrices de la liberté des usagers, fermées à la diffusion des savoirs. Dommage. (enfin faut que je voie si une solution n'existe pas, mais elle ne sera pas simple d'accès à mon avis)

Sur le même sujet, j'avais proposé, en septembre dernier, un lien vers cette fantastique BD traduite par le journal en ligne Rue89, qui donne à comprendre au béotien le B-A-BA de la crise des subprimes. Tordant et instructif.

Sur le sujet unhttps://www.dailymotion.com/video/x46yxx_crise-financiere-entretient-avec-be_politicse interview de B Marris .

Contrairement aux comptables publics, lorque les banquiers se trompent, on leur accorde des primes.

delph a écrit:

Contrairement aux comptables publics, lorque les banquiers se trompent, on leur accorde des primes.

Et l'Etat qui "n'a plus de sous" en retrouve bizarrement... Moralité, les meilleurs serviteurs de l'Etat peuvent aller se rhabiller, ceux qui nous plombent sont félicités.

FG

La différence, c'est qu'auparavant, l'Etat avait encore quelques scrupules à ne pas trop l'afficher.
Maintenant, les scrupules ont disparu (et la morale qui va avec), le f...tage de gueule est permanent, discours ponctué de quelques rehaussements d'épaule auto-satisfaits.

Bon, finalement j'ai trouvé un logiciel libre existant sous Linux qui me permet d'écouter le podcast : ATunes. Je recommande d'ailleurs aux malheureux qui sont encore provisoirement les otages de windose d'utiliser ce logiciel plutôt que celui de la pomme non libre.

L'intendant zonard a écrit:

Bon, finalement j'ai trouvé un logiciel libre existant sous Linux qui me permet d'écouter le podcast : ATunes. Je recommande d'ailleurs aux malheureux qui sont encore provisoirement les otages de windose d'utiliser ce logiciel plutôt que celui de la pomme non libre.

Pour les intégristes du libres, on peut après quelques contorsions trouver un lien en .rm qui est un fichier son propriétaire (realmedia) mais pour lequel il existe un codec real media alternative y compris pour linukse (de même qu'il existe une alternative à quicktime de apple l'autre grand spécialiste du fichier propriétaire dont l'image est pourtant toujours favorable).

Sinon, j'aime beaucoup le passage ou Rocard explique qu'il n'y aurait pas eu de crise si au lieu de1.3 millions de familles au USA, c'est 4 millions qui avaient été expulsées comme elles l'auraient du. Oui mais dans ce cas, qui aurait eu à accueillir tout le nouvelle misère du monde, M. Rocard?

LMDV a écrit:

Sinon, j'aime beaucoup le passage ou Rocard explique qu'il n'y aurait pas eu de crise si au lieu de 1.3 millions de familles au USA, c'est 4 millions qui avaient été expulsées comme elles l'auraient du.

Ce passage est effectivement susceptible d'une telle interprétation, laquelle est bien évidemment impossible si on replace dans le contexte et, notamment deux phrases plus tôt, quand il se demande combien de millions de gosses ont été jetés à la rue.

En fait, il fait trop court, et fait l'impasse sur le fait que, du moment que les expulsions avaient commencé en masse, le marché immobilier a commencé inexorablement à décliner puis sombrer. Avec deux conséquences :
- l'auto-entretien de la crise car pour les détenteurs de logements "payés" en subprimes, mieux vaut se laisser mettre à la porte et payer moins cher ailleurs
- la disparition massive de valeur

Compte tenu de ces éléments, il est évident qu'expulser immédiatement et rigoureusement 100% des occupants de logements hypothéqués en défaut de paiement n'aurait fait qu'accélérer le processus. Et qu'en disant "il n'y aurait pas eu de crise", il a de toutes manières fait une ânerie. Le reste du propos n'en est pas moins clair et d'un véritable intérêt pédagogique.

Et l'ensemble n'est pas mal pour quelqu'un qui se présentait aux élections étudiantes contre Le Pen dans les années 40.

J'ai apprécié l'entretien , et je partage vos réserves.[ à l'exception de celles formulées par VI ]
Néanmoins, M.Rocard, obligé de faire court et pédagogique pour les besoins de l'émission, se livre à un brillant exercice de vulgarisation sur le thème origines et conséquences de la crise.
Tobias a raison : à écouter