Bonjour tout le monde,


Je viens à la pêche aux informations, concernant un restaurant pédagogique qui vend à la fois des repas, comme un self classique, mais également du snack type pizzas, gateaux... à emporter.

Pour cette seconde partie snack, les encaissements sont faits en espèces par les élèves. Aucune identification de qui a acheté quoi n'est possible et les encaissements sont entrés dans la régie sous le nom du régisseur, qui semble donc avoir un appétit démesuré.

En pièces jointes à l'OR, il y a :

1/ un état mensuel de prestations de service avec la désignation des plats (café, croque monsieur, hamburger, sandwich etc), le prix unitaire, la quantité totale et le montant encaissé.

2/ le relevé périodique de la régie pour les OC qui indique en référence "caféteria" et en tireur met le nom du gestionnaire puis un montant total correspondant au montant de l'état mensuel.

Cette seconde pièce jointe pose problème... Auparavant, je crois qu'il mettait "divers elèves", mais comme il lui a été précisé qu'il fallait que cela soit nomminatif, et en l'absence de controle possible à l'heure actuelle, le gestionnaire entre son propre nom...

Pourrais-je avoir votre avis sur la question ? merci....

Mme Mulot a écrit:

Pourrais-je avoir votre avis sur la question ? merci....

Faire venir les services vétérinaires qui vont exiger la fermeture de ce truc qui n'est probablement pas conforme aux normes HACCP. C'est le seul conseil pour "nettoyer" un service qui est une plaie à gérer du point de vue comptable et qui en plus constitue une véritable concurrence à soi-même par rapport à l'hébergement.

Mme Mulot a écrit:

Bonjour tout le monde,


Je viens à la pêche aux informations, concernant un restaurant pédagogique qui vend à la fois des repas, comme un self classique, mais également du snack type pizzas, gateaux... à emporter.

Pour cette seconde partie snack, les encaissements sont faits en espèces par les élèves. Aucune identification de qui a acheté quoi n'est possible et les encaissements sont entrés dans la régie sous le nom du régisseur, qui semble donc avoir un appétit démesuré.

En pièces jointes à l'OR, il y a :

1/ un état mensuel de prestations de service avec la désignation des plats (café, croque monsieur, hamburger, sandwich etc), le prix unitaire, la quantité totale et le montant encaissé.

2/ le relevé périodique de la régie pour les OC qui indique en référence "caféteria" et en tireur met le nom du gestionnaire puis un montant total correspondant au montant de l'état mensuel.

Cette seconde pièce jointe pose problème... Auparavant, je crois qu'il mettait "divers elèves", mais comme il lui a été précisé qu'il fallait que cela soit nomminatif, et en l'absence de controle possible à l'heure actuelle, le gestionnaire entre son propre nom...

Pourrais-je avoir votre avis sur la question ? merci....

Chez moi (resto d'application avec régie de recettes aussi et vente de barquettes), à l'appui des OR :

- Le relevé périodique de la régie
- un état récapitulatif sous forme excel
- les factures de vente à emporter pour les barquettes (chaque client a une facture)

le régisseur (chef de travaux) conservant par ailleurs toutes les additions du resto et un double des factures de Vente à emporter.

Par ailleurs il est admis qu'en lycée hotelier les élèves puissent manipuler la caisse, ça ne plait pas trop au Trésor, mais à ma connaissance à ce jour aucune autre solution n'a été trouvée dans la mesure où cela fait partie du réferentiel des élèves, ils doivent apprendre à le faire. Le régisseur en prend la responsabilité.

Les mentalités en lycée hotelier sont très difficiles à faire bouger, à mon arrivée ici il n'y avait pas de regisseur, les encaissements et les additions étaient gardées X jours avant d'etre amenées à l'agent-comptable, et cela ne choquait absolument personne (y compris l'AC qui me précédait). Faire changer (et encore il reste beaucoup à faire) tout ça en 5 ans m'a valu beaucoup d'inimitiés.

silvain a écrit:

Chez moi (resto d'application avec régie de recettes aussi et vente de barquettes), à l'appui des OR :

- Le relevé périodique de la régie
- un état récapitulatif sous forme excel
- les factures de vente à emporter pour les barquettes (chaque client a une facture)

le régisseur (chef de travaux) conservant par ailleurs toutes les additions du resto et un double des factures de Vente à emporter.

Justement, ici c'est bien ce qui pose problème... Cela se passe dans un LP rattaché et il n'y a pas de factures faites aux clients, qui sont aussi bien des élèves que des personnels. D'autre part, quand le régisseur du LP intègre ces recettes dans sa régie, il entre les encaissements sous son propre nom.

Il est semble-t-il hors de propos que les élèves fassent des factures ni même notent les noms des personnes qui achètent.

Il est également hors de propos qu'ensuite le régisseur reporte tout cela dans sa régie...

ON devrait avoir en théorie :
le 03/09/08 :
Tartempion 2 Tartopom 3 euros
Whatnot 1 pizza 1 euro
Sylvain 1 sandwich 1.50 euro

Au lieu de ça, en pièce justificative, j'ai :
le 03/09/08 :
Tartembulle Cafétéria 5.50 euros

(oui, le gestionnaire s'appelle Tartembulle...)

Question simple :

puis-je accepter cela comme pj à l'OR ?

Difficile de répondre sans avoir tous les élèments.
A titre perso je ne me satisferais pas de ces documents en l'état.
Ce qui m'interpelle d'abord c'est qu'apparemment le comptable n'a aucun moyen de contrôler la "sincérité" de la régie, ce que ne manquera pas de reprocher une inspection.
Le minimum me semblerait être un cahier bien tenu, style cahier de caisse, retraçant les ventes avec nom, produit vendu et montant. Et je ne vois aucun argument valable pour s'opposer à cette mesure simple... sauf si on veut cacher quelque chose. En tous cas c'est le minimum syndical et pour moi ce ne serait pas négociable.

Il me semble qu'il s'agit d'objets confectionnés ; et donc que la réglementation en la matière doit s'appliquer : tarifs votés en CA, bulletin d'OC servant à l'établissement de l'OR....

Vieil intendant a écrit:

Il me semble qu'il s'agit d'objets confectionnés ; et donc que la réglementation en la matière doit s'appliquer : tarifs votés en CA, bulletin d'OC servant à l'établissement de l'OR....

Nous pratiquions effectivement ainsi en SEGPA "restauration" .
VI doit donc avoir raison

J'ai un resto pédagogique et je viens d'avoir un audit du trésor.
Aucun état d'âme par rapport à la manipulation de numéraires par les élèves.
Aucune remarque sur l'absence de noms sur les pièces justificatives d'OR.
Le journal de vente est suffisant.
L'essentiel c'est d'avoir quelque chose de carré.
Par contre le Trésor souhaite des contrôles plus fréquent de ces régies.
Arrêtons de psychoter et d'être plus royaliste que le roi.

Pour les objets confectionnes de faible valeur unitaire, il est possible de ne pas passer par un bulletin d'OC, un état périodique des ventes suffit (exemple des objets Techno). Par contre il faut que les tarifs soient votés en CA. L'état périodique doit mentionner les références de l'acte.
Pour ce qui est de la régie. Un adulte responsable pourrait éventuellement être mandataire. Par contre, il me paraît nécessaire d'exiger un suivi des stocks pour pouvoir comparer les sorties et les ventes.

Une autre solution moins risquée existe : un système de tickets en vente à l'intendance. Le prix des produits vendus est déterminé par un nombre entier de tickets : une pizza = deux tickets / une boisson = un ticket ....
Ainsi la manipulation des espèces est cantonné à l'intendance. L'OR se fait alors sur les tickets vendus.

CASUMODO a écrit:

J'ai un resto pédagogique et je viens d'avoir un audit du trésor.
Aucun état d'âme par rapport à la manipulation de numéraires par les élèves.
Aucune remarque sur l'absence de noms sur les pièces justificatives d'OR.
Le journal de vente est suffisant.
L'essentiel c'est d'avoir quelque chose de carré.
Par contre le Trésor souhaite des contrôles plus fréquent de ces régies.
Arrêtons de psychoter et d'être plus royaliste que le roi.

Cela est bien beau ; mais je sais par expérience que les préconisations et les éxigences varient d'un contrôleur à l'autre, d'une CRC à l'autre.