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| Grève | |
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+12Vieil intendant doudou wizzz sainte barbe V.M.B Pompon ghp Patou candy neige néthou sousmarin Tétard 16 participants | |
Auteur | Message |
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candy neige **
Nombre de messages : 613 Date d'inscription : 09/02/2007
| Sujet: grève Jeu 18 Oct 2007 - 16:26 | |
| ben si le gestionnaire est pédogogue, pas de souci !!! c'est qui au fait notre super gestionnaire à Bercy... Je ne vis plus que pour et par l'EPLE, connais plus le monde réel depuis un an mais je me soigne... | |
| | | Patou *******
Nombre de messages : 6166 Age : 118 Localisation : Ailleurs qu'ici Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Grève Jeu 18 Oct 2007 - 16:32 | |
| - candy neige a écrit:
ben si le gestionnaire est pédogogue, pas de souci !!! gestionnaire .... pédagogue = antinomique | |
| | | Nicolas Modérateur
Nombre de messages : 5573 Date d'inscription : 03/04/2006
| Sujet: Re: Grève Jeu 18 Oct 2007 - 18:27 | |
| - Jean-Mic a écrit:
- Umberto a écrit:
- Vous avez raison, on pourrais même carrément supprimer le droit de grève.
Ben oui, dans la fonction publique. Pas normal, le droit de grève dans la fonction publique. La grève, l'action, les syndicats ... tout ça pourquoi faire ? Pour que dure le règne de l'immobilisme ? Pour alimenter les corporatismes de tout poil ? Pour ma part les syndicats, les grèves, les actions parfois musclées j'ai donné ... pour l'instant c'est fini ... mon expérience de l'administration fait que je préfère maintenant le 'coup de pied dans la fourmilière' à l'immobilisme, l'irresponsabilité, le manque de courage de l'administration (et là, je vise principalement l'encadrement ... les décideurs) ... et même si ce coup de pied fera peut-être mal, et même si je ne nie pas le rôle historique des syndicats et même si les solutions aux difficultés actuelles de l'administration ne sont pas simples et même si je ne veux pas jeter le bébé avec l'eau du bain, j'ai vu trop d'abus, trop de gens aigris, trop peu de reconnaissance pour ceux qui mettent le coeur à l'ouvrage, trop de carriérisme stérile, trop d'inégalités, trop de règles absurdes, trop de bureaucratie, trop de chefaillons, trop de 'syndicalistes' profiteurs pour défendre le statu quo ... _________________ Les ressources pour Op@le, c'est ICI Les sites de Volcan et l'IZ - Articles AJI - openacademie Vademecum - FAQ DAF A3 A Marseille, les Brefs, REPROFI Espac'EPLE Les procédures de Toulouse - Tribu Grenoble
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| | | néthou Modérateur
Nombre de messages : 8929 Localisation : Là-haut sur la montagne... Date d'inscription : 11/09/2006
| Sujet: Re: Grève Jeu 18 Oct 2007 - 19:09 | |
| - Vieil intendant a écrit:
- Ce n'est pas la grève qui est efficace, mais la gène qu'elle occasionne.
Tous les gestionnaires peuvent bien faire grève et ne pas venir au bureau une journée, outre le fait qu'ils auront double travail le lendemain, cela n'aura aucun impact... et si par hasard quelqu'un s'aperçoit de l'absence du gestionnaire parce qu'il n'y aura plus de papier dans la photocopieuse, il pensera que ce fainéant est encore en stage ou en balade. Plus que la gêne occasionnée, l'impact que la grève aura. Candy a raison de souligner l'importance médiatique de la grève (le journal de 20H...).En décembre dernier, on a vu bien relayées de belles images de CE manifestant en bras de chemise dans la rue le dimanche, (sous-entendu: la semaine on bosse, vous voyez notre bonne volonté), puis plus rien; mais en sous-main le SNPDEN négociait efficacement au Ministère et on en a vu les résultats au printemps (cette prime de "pénibilité" pour les adjoints, selon l'humeur du jour j'en ris ou elle me met en rogne, mais force est de reconnaître que c'est bien négocié et donc obtenu). Pour en revenir à l'"impact", une grande grève Education Nationale, inter-catégorielle et inter-syndicale qui aurait comme conséquence tout le second degré paralysé une journée avec nécessairement un bon relais médiatique, ça, ce serait efficace. Oui mais voilà: "inter-catégoriel", "inter-syndicale", on se heurte de suite à des écueils de taille. Mais on peut rêver. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Grève Jeu 18 Oct 2007 - 21:33 | |
| - néthou a écrit:
Pour en revenir à l'"impact", une grande grève Education Nationale, inter-catégorielle et inter-syndicale qui aurait comme conséquence tout le second degré paralysé une journée avec nécessairement un bon relais médiatique, ça, ce serait efficace.
Comme ça les CE et profs auront une augmentation. Et les administratifs ? Mon point de vue sur la grève, en particulier sur les retraites, en particulier dans l'Education Nationale : La grève est le moyen de coercition ultime dans un rapport employeur/employé. Le premier tire un bénéfice du travail du second qui en échange perçoit une rémunération. La grève brise le cercle puisque l'employé refuse de perdre une partie de sa rémunération en ne travaillant pas, ce qui fait que le premier voit ses bénéfices diminuer. Bien. Maintenant, comme dit pas un CPE plus haut, le travail dans un service public. Mon employeur c'est pas le ministère, mais la Nation. Je ne travaille pas pour des bénéfices mais pour l'intérêt général. Donc en ne travaillant pas, je ne fais que pénaliser l'intérêt général. Ayant quelque résidu d'idéalisme et n'étant pas encore ronger pas l'égoïsme catégoriel, je me refuse à faire grève, sauf motif légitime. La retraite motif de grève ? Bof. Notre système de retraite est un des plus idiot du monde. Les syndicats nous gargarisent sur son système fondé sur la répartition en oubliant de préciser que cette solidarité est catégorielle. Les salariés du secteur privé cotisent pour leur propre caisse, le non-salariés à la leur, les non-salariés non-agricoles à la leur, les indépendants à la leur, les avocats à la leur, les cheminots à la leur, la banque de France à la leur... On peut continuer longtemps. Reste les fonctionnaire qui ne cotisent pas puisque l'Etat en embauchant un fonctionnaire le couvre contre le risque vieillesse (d'où l'absence de provision pour les pensions dans le budget de l'Etat, d'où l'absence de prise en compte de celle-ci dans l'encours de la dette). Bref, le système marche à deux conditions : plein-emploi et suffisamment de salariés par catégorie pour les retraités de sa catégorie. Si une de ces règles n'est pas respecté le système déraille, la caisse de retraite est en déficit. Il faut bien entendu le boucher. A partir de là, l'Etat en arbitre réaffecte le résultat de certaines caisses vers les autres (en général on ponctionne les caisses de retraite du secteur privé pour combler le trou de celles au hasard de la SNCF). Donc si une caisse est équilibrée, ça me gêne pas qu'elle bénéficie de conditions de retraite meilleure que la mienne. Tant mieux pour eux. Là où je ne suis pas d'accord c'est lorsqu'on vient me dire qu'il faille être solidaire de salariés dont la caisse est déficitaire (donc on la renfloue avec l'argent des autres) et qui en plus on des conditions plus favorable que ceux à qui ont pique les sous. Excusez moi, mais j'appelle ça prendre aux pauvres pour donner aux riches. Et faire grève pour les riches, désolé mes parents communistes me l'ont interdit (qu'est ce que vous voulez, l'Education on doit faire avec). Pour les fonctionnaires de l'Etat c'est un peu plus compliqué. On me dit que mon régime de retraite est plus favorable (anciennement 37,5 et liquidation sur les 6 derniers mois). Soit. Mais à l'origine le système était comme ça parce qu'en période de plein emploi (certes il y a 30 ans, et historiquement il y a presque 150 ans) il était difficile de recruter dans la fonction publique. Maintenant à 10 % de chomeurs c'est la file communiste à l'inscription au concours. A partir de là soit, passons à 40 ans. Mais mon salaire est loin de celui de privé, enfin il me semble. Maintenant regardons l'avenir. A terme Papy boom, retour du plein emploi à l'horizon 2020 (soyons optimiste). Bref, le jeune (celui sur lesquels les CPE hurlent à longueur de journées) aura le choix entre une embauche dans un secteur privé avec un salaire supérieure au secteur public avec les mêmes conditions de retraite (car la liquidation sur les 6 derniers mois, m'étonnerai que ça existe encore bien longtemps ou du moins lorsque je demanderai ma liquidation de droit). Il choisira quoi ? Bref pénurie de main d'oeuvre pour le secteur public, donc à nouveau décrochage des règles pour rendre attractif le secteur public. Sauf qu'entre le moment ou ça se passe et ça se réalise, bibi, il aura pris ça retraite avec des conditions pourrave pour voir après lui revenir les conditions hyper-favorable de ces parents. Bref, génération perdue. Alors faire grève par solidarité... |
| | | sousmarin *
Nombre de messages : 335 Age : 55 Localisation : Din'l'Nord à Lille Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Grève Ven 19 Oct 2007 - 6:00 | |
| Une intervention de Ad Hoc (Svp) sur le sujet chez les CPE ... http://www.viescolaire.org/forum/viewthread.php?tid=421&page=1#pid3451 j'aimerai quand même bien savoir pourquoi il n'intervient plus ici ... me manque à moi M. Svp ! | |
| | | marin_so Invité
| Sujet: Re: Grève Ven 19 Oct 2007 - 6:34 | |
| Sans doute parce que là-bas il peut mettre là-bas du persil dans les oreilles de monsieur le ministre quand l'envie lui prend. |
| | | laule200 **
Nombre de messages : 696 Localisation : Au vert ! Date d'inscription : 14/06/2007
| Sujet: Petite expérience édifiante Sam 20 Oct 2007 - 15:57 | |
| Voilà une petite chronique de la grêve du 18/10. Je la nommerai : "Service minimum : l'impasse."
La température prise lundi, je sens que mes collègues TOS seront majoritairement grêvistes. Qu'est ce qui se faisait donc dans l'établissement auparavant si les repas à la cantine ne pouvaient être préparés ? Et bien on fermait le SAH et on remboursait. Et ça ne faisait pas de vagues. Mon CE lève les yeux au ciel : comment, et nos chers petits, et la continuité du service public, et patati, et patata... Arguments en tous cas recevables au point de vue de l'impopularité des personnels auprès des usagers en cas de grêve... ... sauf qu'avant au village personne rallait : maman travaille pas en milieu rural et les petits rentraient à la maison pour manger ou amènaient le casse-dalle au collège.
Bref, le Chef d'établissement décide d'organiser une distribution de repas froids, et me demande de prendre toutes les dispositions utiles. Moi, si je suis un salarié comme les autres qui a déjà décidé de faire grêve le 18, je n'en suis pas moins un fonctionnaire qui obéis de temps à autre et je demande au chef cuisine (par écrit on sait jamais), de commander du pâté et autres joyeusetés. Après tout, me dis-je, pas de remise d'ordre collective à faire et c'est tout bénef vu le prix des chips et de tout le tralala. Enfin, tout est prêt le 17 pour que le CE et les assistants d'éducation assurent la demi-pension le lendemain. Le droit de grêve est respecté (puisque personne n'a demandé à quiconque de se déclarer grêviste), l'usager continue à bénéficier du service public, le "service minimum", quoi.
Bilan au 19 octobre : - la distribution des repas s'est bien passée, - les élèves ont eu faim toute la journée, - une pétition circulerait, selon la CPE.
Constat :
AVANT : Grêve = pas de demi-pension = remise d'ordre facile car droits constatés pas encore commencés = pas de vague = rien à préparer en plus pour le GM et le personnel placé sous sa responsabilité
APRES : Grêve = sandwiches = du boulot en plus pour mettre en place un service minimum = élèves affamés = familles mécontentes
Conclusion : à chacun d'établir la sienne... | |
| | | néthou Modérateur
Nombre de messages : 8929 Localisation : Là-haut sur la montagne... Date d'inscription : 11/09/2006
| Sujet: Re: Grève Sam 20 Oct 2007 - 16:29 | |
| Mais je trouve ça très symptomatique d'un problème de prise de responsabilité qu'on ressent de plus en plus. Certes les chefs d'établissement au premier chef mais nous aussi nous devons d'assurer, en dehors de nos convictions et sous réserve de nos possibilités, la continuité du service. Mais ça n'interdit pas de prendre ses responsabilités en constatant l'impossibilité très probable d'assurer cette continuité. Dans ce cas, on assume et on ferme en avertissant à l'avance; c'est clair, net et ferme pour tout le monde, parents, personnels. C'est justifié, légitime, difficile d'aller contre. Mais à vouloir tergiverser et adopter un moyen-terme (donc à contourner la difficulté en n'assumant pas une prise de décision responsable), on ouvre une faille et celui qui veut contester s'y engouffre. Comme je dis (malheureusement trop) souvent: la responsabilité, ça ne se décrète pas par un beau discours, ça s'exerce, et d'abord par des actes, une présence, un investissement, etc... | |
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