Avoir COVID voyage

Autre sujet intéressant : le traitement des avoirs COVID de voyage.

Pour la plupart des établissements on arrive (ou on est déjà arrivé) au bout du délai de 18 mois de "validité" de l'avoir COVID pour annulation d'un voyage scolaire entre le 1 mars et 15 septembre 2020.
Comment avez-vous traité le sujet :
- avoir utilisé ?
- remboursement demandé ? obtenu ?
- avoir qui sera utilisé contractuellement pour un futur voyage programmé ?
- difficulté pour se faire rembourser ?
- euh, de quoi il me parle l'autre ?????

Heureusement, les affaires reprennent et la plus grande partie des avoirs va pouvoir être consommée.

Chez un des voyagistes, le coût du nouveau voyage est inférieur au montant de l'avoir, ils me remboursent la différence, c'est pas le moment de perdre un client !

Très bonne question : j'attends le remboursement et j'ai stressé pendant 18 mois en espérant que le voyagiste ne fasse pas faillite, car on avait pris le parti d'une demande de remboursement des 100% à l'issue des 18 mois plutôt qu'un remboursement anticipé avec pénalités.

J'ai demandé le remboursement de l'avoir en juin (donc avant le délai). Le voyagiste a procédé au remboursement intégral en 2 fois pour ne pas mettre sa trésorerie en difficulté (courant juin et courant juillet). Tout est bien qui finit bien. Comme Nicolas, j'ai crains le dépôt de bilan du voyagiste.

entropie a écrit:

J'ai demandé le remboursement de l'avoir en juin (donc avant le délai). Le voyagiste a procédé au remboursement intégral en 2 fois pour ne pas mettre sa trésorerie en difficulté (courant juin et courant juillet). Tout est bien qui finit bien. Comme Nicolas, j'ai crains le dépôt de bilan du voyagiste.

J'attends les directives de la DAF... ou du Ministère...

On les a eues en mars 2020 ces infos, à nous de les appliquer et d'aller au bout des démarches.

Je n'ai pas encore utilisé les avoirs mais je suis serein. A compter de la date de remboursement, nous avons 5 ans pour l'obtenir. Donc, le voyagiste n'a aucun intérêt à considérer que nos avoirs sont caducs...

En attente d'une utilisation ou d'un remboursement sur l'établissement, le délai court toujours, mais faillite d'un voyagiste dans un rattaché qui a donc  perdu plus de 10 000€, le département a indemnisé.

on a accepté une transaction (par crainte d'un dépôt de bilan) : 30% remboursé et 70% en avoir sur 3 ans ( en espérant bien faire un voyage d'ici là)

Alomero a écrit:

On les a eues en mars 2020 ces infos, à nous de les appliquer et d'aller au bout des démarches.

Et tout le monde va obtempérer comme un seul homme...

lolita a écrit:

En attente d'une utilisation ou d'un remboursement sur l'établissement, le délai court toujours, mais faillite d'un voyagiste dans un rattaché qui a donc  perdu plus de 10 000€, le département a indemnisé.

Je l'ai déjà écrit et je le répète mais ça ne semble pas rentrer : ces avoirs sont couverts par la garantie à laquelle doivent souscrire les voyagistes et, en cas de défaillance de cette garantie, par le fonds de garantie de la profession. C'est le MINEFI qui l'écrit, et il me semble bien que le MEN a confirmé à l'occasion.

Stroubok a écrit:

Alomero a écrit:

On les a eues en mars 2020 ces infos, à nous de les appliquer et d'aller au bout des démarches.

Et tout le monde va obtempérer comme un seul homme...

Probablement non, certains collègues vont effectivement probablement devoir mouiller leur chemise (et je n'exclus pas de faire partie de ceux-là) mais on a rien sans rien, et ceux qui s’imaginent que tout tombe toujours dans notre bec sans qu'on ait à se bouger le petit doigt feraient mieux de prendre un billet aller simple pour le monde des Bisounours parce qu'ici, c'est pas comme ça que ça marche et oui, parfois pour obtenir ce qu'on veut, il faut savoir se sortir les doigts de la partie la plus noble de son anatomie

Dupond&Dupont a écrit:

il faut savoir se sortir les doigts de la partie la plus noble de son anatomie

Pas certain que le... nez soit la partie la plus noble de mon anatomie... enfin à chacun de voir avec la sienne  

Stroubok a écrit:

Alomero a écrit:

On les a eues en mars 2020 ces infos, à nous de les appliquer et d'aller au bout des démarches.

Et tout le monde va obtempérer comme un seul homme...

Sans doute pas mais en quoi de nouvelles consignes aideraient donc ?

cité scolaire Lp +LGT nous avions plus de 100 000 euros ..apres négociations nous avons récupéré 85 000 euros, certains voyagistes avaient effectué un remboursement intégral, pour d'autres nous avions fait une contre-proposition en inversant les taux 70/30 et finalement nous avons coupé la poire en deux 50/50 avoir à utiliser au plus tard juin 2024

HYPOXIE a écrit:

..pour d'autres nous avions fait une contre-proposition en inversant les taux 70/30 et finalement nous avons coupé la poire en deux 50/50 avoir à utiliser au plus tard juin 2024

50/50 : 50 remboursés et 50 en avoir ?

Oui

Alomero a écrit:

Stroubok a écrit:

Alomero a écrit:

On les a eues en mars 2020 ces infos, à nous de les appliquer et d'aller au bout des démarches.

Et tout le monde va obtempérer comme un seul homme...

Sans doute pas mais en quoi de nouvelles consignes aideraient donc ?

Le contexte a changé, certains prestataires ont coulé....

Remboursement des avoirs avec frais d’annulation (environ 10% pour chacun), le collège a pu limiter la casse.

catiteo a écrit:

Remboursement des avoirs avec frais d’annulation (environ 10% pour chacun), le collège a pu limiter la casse.

Pourquoi accepter des frais d'annulation ?

Apparemment on n’avait pas le choix

Pareil que Catiteo : remboursement anticipé égal pénalités.
C'est pour cela que nous avons attendu la fin de la période de validité des avoirs pour demander un remboursement de 100%.
Mais beaucoup de collègues ont préféré un remboursement anticipé dans la perspective d éventuelles faillites.

Sur un acompte de 13 561€, on nous retient 539€ au titre d'une cotisation d'assurance soit- disant non remboursable.

* S’agissant des cotisations d’assurance collectées par notre société et reversées à la compagnie d’assurance, nous vous rappelons qu’elles ne sont pas remboursables.
 
En effet, l’Ordonnance 2020-315 vise spécifiquement les services de voyage, tel que défini à l’article L211-2 du Code du tourisme. L’assurance étant facultative et non essentielle au déroulement du séjour, elle est dissociable juridiquement du contrat de séjour. Dès lors, elle est placée en dehors du champ d’application de l’article L211-14, et donc de l’obligation de remboursement découlant de l’Ordonnance 2020-315.
 
De plus, la position des assureurs, validée par les textes du Code des assurances, est de dire que la prestation d’assurance est réputée consommée dès la souscription du contrat. Cette assurance couvre le préjudice financier subi par le voyageur du fait de la facturation de frais d’annulation contractuels par son voyagiste. En l’absence de préjudice financier subi par le voyageur du fait de l’obligation incombant aux voyagistes de rembourser les acomptes sur séjour, elle n’a pas à intervenir. Pour autant, ce n’est pas parce qu’un risque ne s’est pas réalisé que les cotisations d’assurance deviennent remboursables.
 
Malheureusement, cette position est valable juridiquement et la situation particulièrement sinistrée de notre secteur d’activité (absence de voyages scolaires depuis deux saisons) implique que nous ne sommes pas en mesure de supporter, en plus des frais d’annulation déjà perdus auprès de nos prestataires au titre des séjours annulés de 2020, le coût du remboursement de ces cotisations d’assurance.

Nicolas a écrit:

Pareil que Catiteo : remboursement anticipé égal pénalités.
C'est pour cela que nous avons attendu la fin de la période de validité des avoirs pour demander un remboursement de 100%.
Mais beaucoup de collègues ont préféré un remboursement anticipé dans la perspective d éventuelles faillites.

D'où la nécessité de directives claires et cohérentes!

La CE avait eu un conseil de la DIVET, grosso modo : un tien vaut mieux que deux tu l’auras.
On avait donc assuré nos arrières, surtout avec le voyagiste espagnol dont on ignorait quel serait son avenir financier.

Il est vrai que les voyagistes étrangers n'étaient pas soumis à l'ordonnance dite "tourisme"

Et avant de jeter la pierre aux collègues, il faut aussi se remémorer que les mois de mars, avril et mai 2020 (voire même les suivants) ont été une période de grande incertitude (euphémisme inside) pour tout le monde et à tous les points de vue.

Dupond&Dupont a écrit:

Il est vrai que les voyagistes étrangers n'étaient pas soumis à l'ordonnance dite "tourisme"

Et avant de jeter la pierre aux collègues, il faut aussi se remémorer que les mois de mars, avril et mai 2020 (voire même les suivants) ont été une période de grande incertitude (euphémisme inside) pour tout le monde et à tous les points de vue.

Ce à quoi j’ajoute que le « quoi qu’il en coûte » n’avait pas forcément d’écho au-delà des frontières françaises.

Comme Lolita : nous avons annulé un voyage prévu fin avril 2020 le 9 mars 2020 car c'était la deadline pour ne pas avoir de pénalités ( spéciale dédicace à la prof organisatrice qui a argumenté avec moi auprès du CE qui ne voulait pas en démordre) et les cotisations d'assurance ont été retenues.

Par contre pour des vols secs qui étaient programmés le 25 mars 2020 je n'ai pas bougé malgré les relances de l'agence de voyage me demandant d'annuler. J'ai joué la montre, les espaces aériens fermant les uns après les autres, la compagnie (étrangère) a annulé la veille du départ et donc j'ai obtenu le remboursement moins 50 euros de frais de dossiers pour la totalité des billets car l'annulation était de son fait. Si je me souviens bien d'ailleurs à l'époque des collègues  en avaient parlé sur le forum.

catiteo a écrit:

Dupond&Dupont a écrit:

Il est vrai que les voyagistes étrangers n'étaient pas soumis à l'ordonnance dite "tourisme"

Et avant de jeter la pierre aux collègues, il faut aussi se remémorer que les mois de mars, avril et mai 2020 (voire même les suivants) ont été une période de grande incertitude (euphémisme inside) pour tout le monde et à tous les points de vue.

Ce à quoi j’ajoute que le « quoi qu’il en coûte » n’avait pas forcément d’écho au-delà des frontières françaises.

Et ne concernait sans doute pas les EPLE...

volcan a écrit:

Autre sujet intéressant : le traitement des avoirs COVID de voyage.

Pour la plupart des établissements on arrive (ou on est déjà arrivé) au bout du délai de 18 mois de "validité" de l'avoir COVID pour annulation d'un voyage scolaire entre le 1 mars et 15 septembre 2020.
Comment avez-vous traité le sujet :
- avoir utilisé ?
- remboursement demandé ? obtenu ?
- avoir qui sera utilisé contractuellement pour un futur voyage programmé ?
- difficulté pour se faire rembourser ?
- euh, de quoi il me parle l'autre ?????

C'est étrange, pourquoi volcan ne pas avoir utilisé la fonction de sondage du forum ? Suis-je le seul à trouver que c'est marrant et même utile à la marge ?

Globalement de ce que j'ai pu observer, dans la plupart des cas les EPLE ont réussi à se faire rembourser.

lolita a écrit:

Sur un acompte de 13 561€, on nous retient 539€ au titre d'une cotisation d'assurance soit- disant non remboursable.

* S’agissant des cotisations d’assurance collectées par notre société et reversées à la compagnie d’assurance, nous vous rappelons qu’elles ne sont pas remboursables.
 
En effet, l’Ordonnance 2020-315 vise spécifiquement les services de voyage, tel que défini à l’article L211-2 du Code du tourisme. L’assurance étant facultative et non essentielle au déroulement du séjour, elle est dissociable juridiquement du contrat de séjour. Dès lors, elle est placée en dehors du champ d’application de l’article L211-14, et donc de l’obligation de remboursement découlant de l’Ordonnance 2020-315.
 
De plus, la position des assureurs, validée par les textes du Code des assurances, est de dire que la prestation d’assurance est réputée consommée dès la souscription du contrat. Cette assurance couvre le préjudice financier subi par le voyageur du fait de la facturation de frais d’annulation contractuels par son voyagiste. En l’absence de préjudice financier subi par le voyageur du fait de l’obligation incombant aux voyagistes de rembourser les acomptes sur séjour, elle n’a pas à intervenir. Pour autant, ce n’est pas parce qu’un risque ne s’est pas réalisé que les cotisations d’assurance deviennent remboursables.
 
Malheureusement, cette position est valable juridiquement et la situation particulièrement sinistrée de notre secteur d’activité (absence de voyages scolaires depuis deux saisons) implique que nous ne sommes pas en mesure de supporter, en plus des frais d’annulation déjà perdus auprès de nos prestataires au titre des séjours annulés de 2020, le coût du remboursement de ces cotisations d’assurance.

La position de ce voyagiste n'est-elle pas contestable ? J'ai eu la même réponse pour ma demande de remboursement d'avoir.
Merci de votre réponse.