Hum.... j'espère pour toi que l'adjointe n'est pas un agent double.

volcan a écrit:

Hum.... j'espère pour toi que l'adjointe n'est pas un agent double.

Je n'ai dis aucune méchanceté. Juste que je ne me sentais pas comme une adjointe, que je déplorais qu'elle ne soit pas venue me voir depuis la rentrée, qu'elle ne dit pas bonjour aux agents à part au chef cuistot, qu'elle a mal parlé à l'agent d'accueil hier...

M. oui mais non a écrit:

Ce matin, l'adjointe est venue dans mon bureau et on a discuté longuement. Toutes les 2, on arrive à la même conclusion. Notre CE n'est pas dans son rôle de chef d'établissement mais encore en adjointe.

Avec ce que tu nous racontes, ça ne tombe pas sous le sens, pourtant...

Hummm... moi je trouve au contraire que ça fait sens : la nouvelle cheffe qui croit qu'il suffit de faire sa petite cheffe pour être une vraie cheffe... ce n'est que trop fréquent

Et pour cette question de porte ouverte, est ce que vous lui diriez en prenant maintes précautions ?

Fougère, comment as tu fais pour prendre du recul ?

une gentille de ce matin, 

La secrétaire de direction arrive toute tremblante  limite au bord de l'évanouissement dans mon bureau en me demandent de me rendre d'urgence au photocopieur. 

C'était juste juste pour écraser une araignée. 

J'ai juste poussé la bestiole ors de la pièce.  , car 1, j'écrase pas les araignées et 2, ca peut être un gag si la petite bête sort une patte.

Wouaouh ! Mais comment as-tu fait pour prendre du recul ? ️️️️

M. oui mais non a écrit:

Fougère, comment as tu fais pour prendre du recul ?

Je vais parler de mon expérience personnelle, tu en feras ce que tu en voudras.

En ce moment et par les méandres de la GRH, je suis avec une/un collègue que je croyais voir éloigner de mon champ de vision à tout jamais et qui est revenu-e dans mon établissement. Il elle pensait que mon cancer était inexistant lorsque j'étais en arrêt maladie il y un peu près six ans. C'est l'avantage d'être logé par NAS, il, elle guettait le passage d'infirmiers pour s'assurer de la véracité des faits. Comme il elle ne les voyait pas, il -elle en a conclu tout naturellement que je cite " n'avais rien eu" au cours d'un repas de fin d'année... Je peux dire que je suis sortie de mes gonds et que la digestion a été très difficile.
Il-elle a fait d'autres dégâts que je détaillerai pas mais qui laisse la même impression à ceux ou celles qui l'ont côtoyé-e, excepté ceux ou celles qui acceptent une intrusion massive dans leur vie privée. Erreur que j'ai commise au début, à ma décharge j'étais déjà très fatiguée.

Le recul c'est de rester pro quoiqu'il arrive, je sais c'est dur, difficile on a a des envies de meurtre, on ne comprend pas toujours, on se remet même en cause. Mais à un moment on dit stop et on se recentre sur les activités que l'on peut mener à bien, on pense à soi, au service rendu au public bien sûr et on se dit que l'on fait au mieux. Pas de tourments inutiles, le chef décide, Ok c'est le chef on obéit so what ? on ne va pas se marier ensemble avoir des enfants  ?

Un élève qui vient te voir parce qu’il a besoin de conseils pour remplir son dossier de bourse et qui repart rassuré, un parent d'élève ou un prof qui te remercie ça doit bien exister ... accroche toi à ça, le reste aux oubliettes ! 

Titi l'a dit : le recul, c'est être pro, irréprochable. C'est un positionnement inattaquable. C'est de ne pas se sentir responsable des conséquences merdriques des comportements de ceux qui imposent des règles du jeu pourries.
Plus facile à dire qu'à faire, j'en ai fait l'expérience ; pourtant, seule stratégie viable en dehors de la fuite.

M. oui mais non a écrit:

Et pour cette question de porte ouverte, est ce que vous lui diriez en prenant maintes précautions ?

Fougère, comment as tu fais pour prendre du recul ?

J'suis devenue alcoolique. Non trève de plaisanterie j'ai lancé un gros pavé qui a éclaboussé pas mal de monde. Je suis passée en mode "j'men bats" car de toute façon je sais que je serai fracassée à la fin (surtt avec ce que j'ai appris) donc je vais pas me rendre malade pour un bahut.

Je fais, je note, je photographie, je souris bien comme il faut. Et j'attends les mutations. je sais c'est pas terrible comme conseil mais depuis la reprise c'est ce qui me permet d'être moins malade et puis je me répète que je ne suis pas l'ordonnateur donc je le laisse faire à sa sauce, un jour peut-être le karma s'en chargera.

Fougère a écrit:

j'attends les mutations.

Surtout pas ! Tu cherches dès maintenant et activement tout poste accessible sur la PEP ! Et dès que tu vois passer des offres même à peine potables, tu réponds, en faisant valider ta demande par ton chef. S'il y en a plusieurs par semaine pendant quelques mois, ça représente un message on ne peut plus clair. Et surtout ne te réserve pas que pour ZE poste parfait que tu veux absolument avoir : celui-là, si c'est le seul que tu demandes, le chef pénible te le sabotera...

Ce matin, ma collègue s’aperçoit qu'une famille, boursière l'année précédente, a eu un refus de bourse (dossier automatiquement renouvelé). Elle regarde de près et voit 722000€ de déclaré. Elle décroche son téléphone pour vérifier qu'il n'y a pas d'erreur. Et non, le monsieur, un peu embêté de nous faire travailler pour rien, lui dit que c'est le bon chiffre et que la demande s'est faite automatiquement...  Il est divorcé, ca tente mes collègues

L'intendant zonard a écrit:

Fougère a écrit:

j'attends les mutations.

Surtout pas ! Tu cherches dès maintenant et activement tout poste accessible sur la PEP ! Et dès que tu vois passer des offres même à peine potables, tu réponds, en faisant valider ta demande par ton chef. S'il y en a plusieurs par semaine pendant quelques mois, ça représente un message on ne peut plus clair. Et surtout ne te réserve pas que pour ZE poste parfait que tu veux absolument avoir : celui-là, si c'est le seul que tu demandes, le chef pénible te le sabotera...

Je regarde déjà.
Ah j'ai oublié de dire que j'ai eu des représailles. Elle est pas belle la vie ?

TiTI a écrit:

...je suis avec une/un collègue que je croyais voir éloigner de mon champ de vision à tout jamais et qui est revenu-e dans mon établissement. Il elle pensait que mon cancer était inexistant lorsque j'étais en arrêt maladie ...

Étonnant de mauvais esprit de la part du/de la collègue... car il s'agit d'une maladie complètement impossible à simuler!

Il va effectivement te falloir du recul: bon courage!

Le mauvais esprit m'énerve d'une force et dans ton cas Titi j'en suis sur le derrière pourquoi autant de méchanceté et de malveillance ? (oui je vis chez les Bisounours me jugez pas). Mon SuperCuistot est le roi de ça il s'amuse à lancer des rumeurs sur moi et sur mon statut : j'suis stagiaire, je serai pas titularisée j'en passe des meilleures. 

Pour ma part, j'ai mauvais esprit, mais je ne suis pas bien méchant.

Pour le cuistot, une belle remontée de bretelles s'impose... Les yeux dans les yeux, un petit sourire au coin des lèvres, en lui disant aussi calmement que fermement que si ce genre de propos étaient à nouveau entendus, la prochaine rencontre se ferait dans un bureau de la CT. On conclut en disant poliment au revoir, sans laisser le temps au malotru de répondre.

Fougère a écrit:

Le mauvais esprit m'énerve d'une force et dans ton cas Titi j'en suis sur le derrière pourquoi autant de méchanceté et de malveillance ? (oui je vis chez les Bisounours me jugez pas). Mon SuperCuistot est le roi de ça il s'amuse à lancer des rumeurs sur moi et sur mon statut : j'suis stagiaire, je serai pas titularisée j'en passe des meilleures. 

je dois vivre aussi un peu chez les Bisounours car je ne comprends pas non plus ce besoin de pourrir la vie des autres

en tout cas, Titi et Fougère, j'admire votre force de caractère, pouvoir continuer à travailler dans de telles mauvaises conditions

et quel  ,  comment mettre en doute une telle maladie

gest09 a écrit:

je dois vivre aussi un peu chez les Bisounours car je ne comprends pas non plus ce besoin de pourrir la vie des autres

Le plaisir, malsain. Des personnes cabossées par la vie qui se vengent (manière poétique de le dire).


Le "soucis" que la profession se "traîne", à mon sens, c'est notre incapacité à dire quand cela ne va pas et à prendre sur soi beaucoup de chose sans que cela ne paraissent. Là où, au hasard, le prof doc se mettra en arrêt pour avoir porté 4 bouquins, le gestionnaire commencera emmètre des réserves sur son état de santé après avoir bougé 2t de manuels scolaires.
Chaque personne est différente (et je suis bien mauvais conseilleur en la matière) mais je pense que si nous arrivions aussi a expliciter nos difficultés plus en amont cela serait plus bénéfique.

Goldored a écrit:

Pour ma part, j'ai mauvais esprit, mais je ne suis pas bien méchant.

Mis à part ma Trabant et une connaissance précise de petits chemins hors de vue dans des forêts touffues...

C'est pas de la méchanceté, c'est une manifestation d'amour sylvestre et des belles mécaniques.

Je le pressentais: sous les dehors rugueux et intransigeants de l'adjoint-gestionnaire, bat un petit coeur de poète...

Goldored a écrit:

Pour le cuistot, une belle remontée de bretelles s'impose... Les yeux dans les yeux, un petit sourire au coin des lèvres, en lui disant aussi calmement que fermement que si ce genre de propos étaient à nouveau entendus, la prochaine rencontre se ferait dans un bureau de la CT. On conclut en disant poliment au revoir, sans laisser le temps au malotru de répondre.

Je peux pas en dire plus ici mais même dans ce cas là il ment et il fait sa pleureuse. Dès qu'il peut m'enfoncer auprès du perdir il fonce et on lui dit rien. Par contre moi me faire chier pour une broutille c'est open bar.

Goldored a écrit:

Pour le cuistot, une belle remontée de bretelles s'impose... Les yeux dans les yeux, un petit sourire au coin des lèvres, en lui disant aussi calmement que fermement que si ce genre de propos étaient à nouveau entendus, la prochaine rencontre se ferait dans un bureau de la CT. On conclut en disant poliment au revoir, sans laisser le temps au malotru de répondre.

... Voire dans le bureau d'un juge d'instruction, car c'est de la diffamation...

Une diffamation qui se termine chez le juge d'instruction ?

Il ne s'agit pas d'être réaliste mais de foutre les miquettes...
Je vois mal le cuistot faire un cour de droit pénal pour dire que la menace est exagérée...

delacôte a écrit:

Une diffamation qui se termine chez le juge d'instruction ?

Oui, car en matière de diffamation, la mise en examen est quasi automatique

Merci pour vos réponses. Je vais tenter d'appliquer le lâcher prise, mais me connaissant c'est pas gagné. J'ai demandé un rdv avec ma ce pour faire un pt compta. Rdv dans 15 jours.....
Hier, réunion avec l'adjoint à la sécurité de la mairie, les policiers municipaux pour l'organisation d'une course. J'ai pas été invité. Je ne dis rien, je fais mon job et lors du rdv, dans 15 jours, je vais clairement lui rappeler les missions d'un gestionnaire, m'enfin

Un point compta dans 15 jours ?????????

C'est moi ou il a réellement quelque chose qui cloche ?

Goldored a écrit:

Il ne s'agit pas d'être réaliste mais de foutre les miquettes...
Je vois mal le cuistot faire un cour de droit pénal pour dire que la menace est exagérée...

Il a eu une plainte par une collègue et il s'en fiche 

Capt Haddock a écrit:

Un point compta dans 15 jours ?????????

C'est moi ou il y a réellement quelque chose qui cloche ?

Juste un signe clair et fort: "Vos problèmes budgétaires et de compta sont pour moi secondaires".

Et en traduction (plus ou moins) subliminale: "Vous êtes secondaire"...

Ce matin, réunion de direction. Je lui dis que j'aurais bien aimé être invité. Mon CE me répond que je n'avais qu'à venir. J'en suis rester scotché.