APAE 2017

volcan a écrit:

(...) cet effort qui ne nécessite que quelques minutes par jour permet sur le long terme un gain de temps considérable dans son travail.... mais comme dit l'expression : "dire ça c'est comme si on pissait dans un violon".

Non, c'est compris et appliqué par une proportion importante de collègues dans la Zone. Conjugué à un encadrement par un rectorat truffé d'anciens gestionnaires ou gestionnaires-comptables, cette attitude permet d'enregistrer des progrès décisifs dans la qualité de service.

Si on m'avait dit un jour que la zone deviendrait un modèle !  (LOL)
Bravo à tous les collègues qui réalisent cette performance et bravo à toi, car je sais que tu es loin d'être étranger à cette évolution remarquable.




Même si un nombre ridiculeusement faible de collègues de la zone sont donateurs du site "intendance03"

Même si ça ne se voit pas dans l'historique de mon avatar, les échanges, les rencontres pro et amicales se sont faites grâce à ce forum et ce, dès sa naissance.
Fan de longue date, j'en ai fait mention à l'oral de mon examen d'APAE et dans mon dossier RAEP, ainsi que le site du Lapin Rouge.
J'ai dû arrêter des lectures plus assidues pour raison perso, et j'ai encore un max de retard à rattraper ! mais grâce au site Intendance 03 et à celui de la Zone on a de l'actu et de l'action ! merci à tous les contributeurs.Et sans vouloir jouer le captain obvious, j'encourage bien évidemment comme Volcan la lecture des sites pour la préparation de votre examen mais aussi pour faire face au quotidien.

Citation :

VolcanCe rapport est révélateur d'un certain état d'esprit qu'on retrouve de plus en plus dans la profession et n'a rien de surprenant

J'aimerais que tu développes un peu plus ce point car j'ai peur de mal interpréter ton propos. Pour l'instant et sauf rare exception, personne ne m'a fermé la porte au nez quand j'ai demandé de l'aide. Est ce le sens de ton intervention ?

TiTI a écrit:

Citation :

VolcanCe rapport est révélateur d'un certain état d'esprit qu'on retrouve de plus en plus dans la profession et n'a rien de surprenant

J'aimerais que tu développes un peu plus ce point car j'ai peur de mal interpréter ton propos. Pour l'instant et sauf rare exception, personne ne m'a fermé la porte au nez quand j'ai demandé de l'aide. Est ce le sens de ton intervention ?

 Je dis simplement que rien dans ce rapport ne m'a surpris au niveau des remarques sur le manque d'investissement, de préparation, de connaissances, d'implication ; ou sur le sentiment de certains candidats que le bénéfice de l'examen leur était simplement dû sans avoir à fournir d'effort.

Simplement n'aller pas croire que je généralise ou que je vise notre profession, ce constat est général pour moi d'une évolution de la société.

Mais n'oubliez pas que je suis un vieux Kon et soyez indulgent.


Extraits du rapport :

Toutefois , le jury retire du déroulé de la session 2017 une impression d’ensemble de dégradation du niveau de connaissance, non seulement administrative générale et des univers proches de l’éducation nationale mais aussi, ce qui est plus surprenant, du propre univers professionnel immédiat des candidats eux mêmes ce qu’il a constaté avec regret. On y reviendra infra mais ce phénomène explique pour l’essentiel les raisons qui ont conduit le jury à ne pas pourvoir tous les postes.

A cet égard et comme l’an passé, le jury ne peut que regretter le fait que certains dossiers de RAEP, que les candidats n’avaient visiblement pas pris la peine de relire, contiennent des fautes d’orthographe ou des coquilles.
Sur le parcours professionnel et l’activité actuelle du candidat, le défaut le plus couramment observé par le jury est une absence de recul et de curiosité intellectuelle.

 Les questions budgétaires et surtout comptables ont souvent réservé de mauvaises surprises de la part d’adjoints gestionnaires ou même d’agents comptables en exercice. Par exemple, tel candidat affirmant vouloir postuler sur un poste d’agent comptable car à ses dires très féru de comptabilité et incapable de répondre sur des notions basiques de comptabilité en EPLE. Tel autre indiquant être agent comptable et incapable d’expliquer avec précision ce qu’est un fondé de pouvoir ou le calcul de la capacité d’autofinancement ou la définition du principe de séparation des ordonnateurs et des comptables.
 Est-il raisonnable par exemple de se présenter à cet examen lorsqu’on soutient être par goût dans les ressources humaines et ne pouvoir expliquer exactement ce qu’est le RIFSEEP ?

 Le jury ne peut que regretter que certains candidats aient témoigné de réelles lacunes révélant un manque de préparation de l’examen professionnel.

 Les questions d’ordre général sur l’administration de l’éducation nationale ont donné lieu à des réponses quelquefois déroutantes, attestant de connaissances insuffisantes, qu’il s’agisse de l’enseignement scolaire ou de l’enseignement supérieur.

 Le jury déplore de plus chez nombre de candidats la méconnaissance totale de grandes questions d’actualité. Pourtant une visite régulière sur le site internet du ministère ou la lecture de la presse suffiraient à répondre à de nombreuses questions.

 Le jury a été déçu d’une façon générale par le niveau de certains candidats en deçà de qu’on peut attendre d’un cadre A, et plus encore d’un cadre A qui aspire à des fonctions d’encadrement supérieur.

 Le jury a également été frappé par le décalage entre les prétentions des candidats à occuper des postes d’encadrement supérieur et la méconnaissance des emplois fonctionnels et des missions et responsabilités correspondantes. Le jury ne peut qu’inviter les candidats à réfléchir à leurs motivations et à se projeter de façon réaliste et documentée sur leurs souhaits et perspectives d’évolution de carrière.

volcan a écrit:

TiTI a écrit:

Citation :

VolcanCe rapport est révélateur d'un certain état d'esprit qu'on retrouve de plus en plus dans la profession et n'a rien de surprenant

J'aimerais que tu développes un peu plus ce point car j'ai peur de mal interpréter ton propos. Pour l'instant et sauf rare exception, personne ne m'a fermé la porte au nez quand j'ai demandé de l'aide. Est ce le sens de ton intervention ?

 Je dis simplement que rien dans ce rapport ne m'a surpris au niveau des remarques sur le manque d'investissement, de préparation, de connaissances, d'implication ; ou sur le sentiment de certains candidats que le bénéfice de l'examen leur était simplement dû sans avoir à fournir d'effort.

Simplement n'aller pas croire que je généralise ou que je vise notre profession, ce constat est général pour moi d'une évolution de la société.

Mais n'oubliez pas que je suis un vieux Kon et soyez indulgent.


Extraits du rapport :

Toutefois , le jury retire du déroulé de la session 2017 une impression d’ensemble de dégradation du niveau de connaissance, non seulement administrative générale et des univers proches de l’éducation nationale mais aussi, ce qui est plus surprenant, du propre univers professionnel immédiat des candidats eux mêmes ce qu’il a constaté avec regret. On y reviendra infra mais ce phénomène explique pour l’essentiel les raisons qui ont conduit le jury à ne pas pourvoir tous les postes.

A cet égard et comme l’an passé, le jury ne peut que regretter le fait que certains dossiers de RAEP, que les candidats n’avaient visiblement pas pris la peine de relire, contiennent des fautes d’orthographe ou des coquilles.
Sur le parcours professionnel et l’activité actuelle du candidat, le défaut le plus couramment observé par le jury est une absence de recul et de curiosité intellectuelle.

 Les questions budgétaires et surtout comptables ont souvent réservé de mauvaises surprises de la part d’adjoints gestionnaires ou même d’agents comptables en exercice. Par exemple, tel candidat affirmant vouloir postuler sur un poste d’agent comptable car à ses dires très féru de comptabilité et incapable de répondre sur des notions basiques de comptabilité en EPLE. Tel autre indiquant être agent comptable et incapable d’expliquer avec précision ce qu’est un fondé de pouvoir ou le calcul de la capacité d’autofinancement ou la définition du principe de séparation des ordonnateurs et des comptables.
 Est-il raisonnable par exemple de se présenter à cet examen lorsqu’on soutient être par goût dans les ressources humaines et ne pouvoir expliquer exactement ce qu’est le RIFSEEP ?

 Le jury ne peut que regretter que certains candidats aient témoigné de réelles lacunes révélant un manque de préparation de l’examen professionnel.

 Les questions d’ordre général sur l’administration de l’éducation nationale ont donné lieu à des réponses quelquefois déroutantes, attestant de connaissances insuffisantes, qu’il s’agisse de l’enseignement scolaire ou de l’enseignement supérieur.

 Le jury déplore de plus chez nombre de candidats la méconnaissance totale de grandes questions d’actualité. Pourtant une visite régulière sur le site internet du ministère ou la lecture de la presse suffiraient à répondre à de nombreuses questions.

 Le jury a été déçu d’une façon générale par le niveau de certains candidats en deçà de qu’on peut attendre d’un cadre A, et plus encore d’un cadre A qui aspire à des fonctions d’encadrement supérieur.

 Le jury a également été frappé par le décalage entre les prétentions des candidats à occuper des postes d’encadrement supérieur et la méconnaissance des emplois fonctionnels et des missions et responsabilités correspondantes. Le jury ne peut qu’inviter les candidats à réfléchir à leurs motivations et à se projeter de façon réaliste et documentée sur leurs souhaits et perspectives d’évolution de carrière.

C'est rassurant au contraire. Nous sommes de plus en plus controlé, dirigé, obligé sans marge de manoeuvre.
Aujourd'hui la réglementation se résume uniquement à ce que décide le Rectorat. S'informer, tenir à jour ses connaissances, essayer de discuter et d'argumenter avec un service du Rectorat ou certains AC relève d'un travail d'Hercules. Tout ce qu'on retire d'un tel investissement en temps c'est de la frustration. Alors puisqu'on est bon qu'a exécuter éxécutons.

LRDFDLVDGJQCA a écrit:

Citation :

Aujourd'hui la réglementation se résume uniquement à ce que décide le Rectorat. S'informer, tenir à jour ses connaissances, essayer de discuter et d'argumenter avec un service du Rectorat ou certains AC relève d'un travail d'Hercules. Tout ce qu'on retire d'un tel investissement en temps c'est de la frustration. Alors puisqu'on est bon qu'a exécuter exécutons.

Non, la réglementation ne se résume pas à ce que décide le Rectorat. La règlementation ce sont des textes ; mais pour les opposer aux services rectoraux encore faut-il connaître les textes et avoir un minimum de culture juridique. Et les AC ne sont pas des dieux ; un AC qui déconne avec les textes et ses demandes peut avoir des soucis si le gestionnaire ne se contente pas d'obéir en râlant derrière.
Et justement s'informer, discuter, argumenter, tenir à jour ses connaissances... tout cela vous assure une compétence et une écoute. Mais ça demande du travail, du courage aussi pour oser s'opposer à l'institution.
On peut certes passer par des moments de frustration mais également par des moments de jubilation interne lorsque l'institution finit par vous donner raison. On peut choisir d'être un exécutant frustré ou un acteur engagé. Perso j'ai choisi.

volcan a écrit:

(...) des moments de jubilation interne (...)

Volcan connaît un moment de jubilation interne :



Volcan connaît un moment de jubilation externe :

volcan a écrit:

LRDFDLVDGJQCA a écrit:

Citation :

Aujourd'hui la réglementation se résume uniquement à ce que décide le Rectorat. S'informer, tenir à jour ses connaissances, essayer de discuter et d'argumenter avec un service du Rectorat ou certains AC relève d'un travail d'Hercules. Tout ce qu'on retire d'un tel investissement en temps c'est de la frustration. Alors puisqu'on est bon qu'a exécuter exécutons.

Non, la réglementation ne se résume pas à ce que décide le Rectorat. La règlementation ce sont des textes ; mais pour les opposer aux services rectoraux encore faut-il connaître les textes et avoir un minimum de culture juridique. Et les AC ne sont pas des dieux ; un AC qui déconne avec les textes et ses demandes peut avoir des soucis si le gestionnaire ne se contente pas d'obéir en râlant derrière.
Et justement s'informer, discuter, argumenter, tenir à jour ses connaissances... tout cela vous assure une compétence et une écoute. Mais ça demande du travail, du courage aussi pour oser s'opposer à l'institution.
On peut certes passer par des moments de frustration mais également par des moments de jubilation interne lorsque l'institution finit par vous donner raison. On peut choisir d'être un exécutant frustré ou un acteur engagé. Perso j'ai choisi.

Un AC on l'écoute et il a une autonomie. Un gestionnaire, même lorsqu'il transmet copie des textes on lui répond que le choix a été fait de ne pas les appliquer que de toutes manières le rectorat ne reconnait comme interlocuteur que l'AC (que ça arrange) ou l'ordonnateur (qui s'en fout et ne veut surtout pas d'histoires).
C'est bien expliqué dans ce bouquin:
La même phrase avec les mêmes références réglementaires ne sont pas accueillies de le même manière selon que dites par le gestionnaire ou l'ordo.


Alors bien sur au niveau des individus on peut très bien postuler sur un poste d'AC pour être écouté, mais au niveau du poste il est simplement dommage que le gestionnaire, premier responsable de la bonne ou mauvaise santé matérielle et financière de son établissement, soit un acteur totalement ignoré.
Ceci dit tous les Rectorats ne se considèrent pas forcément comme les temples du texte sacré et tout les AC comme l'incarnation terrienne du savoir comptable absolu.
J'en suis démoralisé au point qu'il m'arrive parfois de m'adonner (furtivement) au ***

LRDFDLVDGJQCA a écrit:

J'en suis démoralisé au point qu'il m'arrive parfois de m'adonner (furtivement) au ***

Au GJQ !? Quand même pas !?

Bon, pour devenir attaché principal on est interrogé en grande partie sur sa connaissance et sa compréhension de la réglementation ; une fois qu'on est reçu, on devient AC odieux qui défoule sa rage sur les pauvres gestionnaires, ou méchant chef de service du rectorat qui interdit la mise en application des règles de droit. Tout va bien dans la République française...

slt, 
 je souhaiterai savoir s'il faudrait parler de l'action ou du projet choisi pendant les 10 minutes de présentation du RAEP 
merci

Attention, il n'y a pas 10 minutes à consacrer à la présentation du dossier RAEP. Il y a 10 minutes de présentation de soi, de sa carrière et de ses compétences. Ensuite, au cours de la discussion avec le jury, il est prévu qu'une bonne moitié des questions portent sur le parcours professionnel de l'agent, précisément à travers le dossier RAEP. Par suite, ce seront les membres du jury qui décideront s'ils souhaitent entendre le candidat sur la 5° partie du RAEP ou non.

A cet égard, je conseille à chaque candidat(e) de procéder à une séance de questions croisées avec un(e) autre candidat(e) portant précisément sur cette 5° partie. Cet exercice permet de vite repérer les points à ôter ou à compléter. Rien de mieux que quelqu'un qui ne connaît rien du tout au périmètre de l'action choisie.

Autrement, l'examen pro est forclos pour 2017. Le fil ad hoc, désormais, est le suivant :

APAE 2018.

Mon Grinchou   a réussi son concours, je viens de le lire sur son profil :

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Il ne l'avait jamais dit à personne

une telle modestie m'émeu   m'émotionne

M'enfin !?

Merci mais tout le monde va croire que Madame Catastrophe est l'un de mes pseudos !

bonjour

savez vous quand aura lieu la première formation à l'ESEN pour les lauréats 2017 ?

merci

Aucune info sur ce sujet... mais je n'oublierai pas d'emmener ma pokeball (^.^)V

Encore faudrait-il recevoir l'arrêté qui officialise ma réussite à l'examen