APAE 2017

Bonjour,
est-ce que quelqu'un a eu le jury *** lors de la deuxième semaine ?
Si oui vous rappelez vous des noms qui le composait ?
Merci !

Nadine a écrit:

Bonjour,
est-ce que quelqu'un a eu le jury 8 lors de la deuxième semaine ?
Si oui vous rappelez vous des noms qui le composait ?
Merci !

La vengeance est un plat qui se mange froid

post annulé

La vengeance est un plat qui se mange froid


La question peut avoir toute autre raison, non ?

crapougnaute a écrit:

La vengeance est un plat qui se mange froid


La question peut avoir toute autre raison, non ?

C'était de l'humour

C'est le printemps, on se détend

pour le dossier RAEP, ma conduite de projet c'était la réalisation d'une charte des voyages scolaires. Donc rien de transcendantal mais bon on invente pas des vaccins contre les mauvais payeurs dans notre métier tous les jours lol.
A la base je voulais présenter la mise en place de l'alarme attentat intrusion et de la maj du PPMS à ce sujet mais mes formateurs académiques me l'ont déconseillé car çà faisait trop examen pro d'un personnel technique, j'ai bien fait de suivre leur conseil même si la charte datée de 2010.

Bonjour
Moi j'ai eu le jury *** la deuxième semaine aussi... le mardi... Mais pas ces noms là...
Je m'étonnais dans un message sur le gest. parce que je n'arrivais pas à retrouver dans la liste officielle  le nom d'un des membres du jury... une dame aussi... 
Bizarre bizarre ce jury ***

Comme quoi, le projet peut être de toute nature...
Nous les formateurs nous ont dit que cela pouvait se faire et c'est ce que j'ai fait. Ca m'a semble-t-il plutôt réussi. Mais après il faut savoir le présenter et j'avais la chance de partir de zéro sur le PPMS et l'alerte intrusion...

De toute façon, même si la composition des jurys est officielle (celle des sous-jurys, je ne sais pas), je ne suis pas certain que ce soit la vocation d'un forum comme celui-ci de citer ainsi le nom de personnes qui sont - au surplus - majoritairement nos collègues. Mais ce n'est que mon avis.

Bonjour à tous,
je vous lis tous avec attention, je ne suis pas toujours d'accord (mais souvent d'accord !!).

Et je voudrais juste dire :

Pour les recalés, la frustration, la colère, l'amertume (etc..) sont NORMALES. Certains ( tous normalement !) collègues qui ont passé cet examen ont trimé très dur et investi un temps personnel précieux donc l'échec est hautement cruel. Comprenons le.
C'est déraisonnable mais c'est humain.

Les lauréats se félicitent et les recalés gueulent un coup.... La vraie vie en somme. Comme après un bon barça-psg ! Et au chiotte l'arbitre.

Enfin, il est vrai que la réflexion " Permettez-moi de me joindre à ce concert en disant que 12 pour obtenir le principalat, c'est vraiment ras les pâquerettes ! En même temps, c'est pour une bonne raison : il y a tellement de promus, un tiers chaque année, que dès qu'on est un peu mieux que médiocre, c'est plié, et l'année d'après il faut tenter de trouver les moins mauvais dans le stock. " n'est pas très élégante... Surtout venant d'un taulier que chacun respecte !!

Mais là encore.. C'est déraisonnable mais humain.

En tout cas, bravo à tous les nouveaux APAE et bravo aux futurs de l'année prochaine ! Oui oui Axos on réfléchit déjà à son raep !!! C'est que du bon

CmonAvis a écrit:

Pour les recalés, la frustration, la colère, l'amertume (etc..) sont NORMALES. Certains ( tous normalement !) collègues qui ont passé cet examen ont trimé très dur et investi un temps personnel précieux donc l'échec est hautement cruel. Comprenons le.
C'est déraisonnable mais c'est humain.

La frustration, la colère, l'amertume, sont effectivement normales et peuvent prêter à de légers débordements. Ce qui est moins normal est de les exprimer ainsi. Chacun dit ce qu'il veut à son conjoint, à ses copains, à son chat, à son miroir, et ceci dans les termes qu'il choisit. Mais il me semble que l'anonymat n'autorise pas tout sur un forum professionnel. Pas de déverser son amertume sans nuancer son propos et certainement pas de balancer à la tête des collègues nouvellement ou anciennement promus que leur réussite n'est que du vent, une erreur de casting, et qu'ils sont incompétents. Ça ce n'est pas normal, que ce soit ou pas humain.

CmonAvis a écrit:

Enfin, il est vrai que la réflexion " Permettez-moi de me joindre à ce concert en disant que 12 pour obtenir le principalat, c'est vraiment ras les pâquerettes ! En même temps, c'est pour une bonne raison : il y a tellement de promus, un tiers chaque année, que dès qu'on est un peu mieux que médiocre, c'est plié, et l'année d'après il faut tenter de trouver les moins mauvais dans le stock. " n'est pas très élégante... Surtout venant d'un taulier que chacun respecte !!
Mais là encore.. C'est déraisonnable mais humain.

Non, c'est excessif mais IZ

Alomero a écrit:

CmonAvis a écrit:

Enfin, il est vrai que la réflexion " Permettez-moi de me joindre à ce concert en disant que 12 pour obtenir le principalat, c'est vraiment ras les pâquerettes ! En même temps, c'est pour une bonne raison : il y a tellement de promus, un tiers chaque année, que dès qu'on est un peu mieux que médiocre, c'est plié, et l'année d'après il faut tenter de trouver les moins mauvais dans le stock. " n'est pas très élégante... Surtout venant d'un taulier que chacun respecte !!
Mais là encore.. C'est déraisonnable mais humain.

Non, c'est excessif mais IZ

J'ai bien tourné sept fois mon clavier entre les oreilles avant de taper ce message, mais je ne le trouve même pas excessif (j'aime bien ça, Aloméro me connait comme si elle m'avait refait).

Pour moi, il y a un mystère dans ce nombre démentiel de promus chaque année. Dans tous les autres ministères, c'est un petit 10 % et encore. Et chez nous trois fois plus. Je ne vois pas d'explication rationnelle. Si j'étais le ministre, en fonction de ce que je sais du dossier, je diminuerais (quelque peu, chuis pas une brute) le nombre de promus à l'examen pro, pour augmenter celui du tableau d'avancement. Ainsi l'examen pro reprendrait toute sa place de moyen d'avancement accéléré pour des jeunes qui dépotent et sont prêts à en découdre, sans être autant fréquenté par des collègues entendant récupérer le bâton de maréchal qui leur semble du au regard des services rendus, dans la durée sinon par leur intensité.

En attendant de devenir ministre, je prépare les copains à cet examen, pour leur faire profiter de l'aubaine. Mais les résultats décevants de la prépa-des-potes me rappellent chaque année que j'ai quelque mal à faire comprendre à mes estimés collègues les attentes du jury. Ou bien que je n'ai rien pigé de ces dernières...

Des propos pleins de bon sens, bravo l'IZ !

Je pense que le problème est plus la prise de hauteur, car les collègues le nez dans le guidon ne voient pas plus loin que la prochaine DBM, le prochain COFI ou le vote du Budget. C'est tellement prenant qu'il n'ont plus le temps de prendre le recul nécessaire à l'obtention du "sésame"... Je dis cela d'autant que je ne suis qu'attaché d'intendance et que j'ai plus le temps de lever la tête... Et j'ai la chance aussi d'avoir eu un gros poste en CROUS qui me fait relativiser aussi...

Les collègues voient leurs taches quotidiennes prendre le pas sur les enjeux globaux. Et je sais combien il est difficile de prendre du recul quand on est submergé par toutes les demandes qui passent par le rendre compte mais aussi par le manque de PQ au 3ème...

Le problème est, à mon avis dans cette habitude de réaliser des choses sans en voir les enjeux, car on a pas le temps. Je le redis mais j'ai vu beaucoup de collègues réciter une série de taches sans en relever l'importance dans un système cohérent et plus large. Sans montrer les valeurs, les qualités, les compétences mise en oeuvre qui sont des éléments qui démontrent qu'ils sont mûrs pour APAE.

Bref, je ne veux pas critiquer les collègues car leur travail est parfois compliqué face à un CE exigeant, ou des profs borderline, mais si l'on veut obtenir cet examen, il faut nécessairement prendre beaucoup de hauteur sur le quotidien et rien que cela demande parfois une énergie qui n'est plus disponible après une journée dans un EPLE.

L'intendant zonard a écrit:

Pour moi, il y a un mystère dans ce nombre démentiel de promus chaque année. Dans tous les autres ministères, c'est un petit 10 % et encore.

Encore une statistique zonienne !

Le nombre de possibilités de promotion me semble être issu d'un ratio promus/promouvables. Un arrêté fixe ce ratio régulièrement. Il me semble que la fourchette dans laquelle évolue ce ratio n'est pas si large que le laisse entendre notre ami futur ministre.

Pour ce qui concerne les départements ministériels gérant chacun une fraction du corps des attachés, je serais étonné qu'il y eût, non point en fonction du ressenti de chacun mais à partir de statistiques, une si grande différence dans les ratios. Je peux me tromper, je maîtrise mal le sujet. Mais si c'est le cas, je veux bien comprendre pourquoi.

Xavier1974 a écrit:

(...) une énergie qui n'est plus disponible après une journée dans un EPLE.

Les postes auxquels le principalat ouvre l'accès sont des essoreuses qui exigent la plupart des jours une énergie qu'on aimerait être sûr d'avoir toujours pour tenir la semaine dans une intendance.

Pour avancer dans le sujet, j'ai regardé un peu : c'est l'art. 22 du décret AAE de 2011 qui dispose que le ministère de la fonction publique fixe un taux de promotion. Les départements ministériels, s'ils veulent y déroger, ne pourront que difficilement le faire.

L'article 21, quant à lui, dispose que chaque ministre fixe la part examen pro / tableau d'avancement, dans certaines limites. Ce doit être là que se niche la différence. Mais 30 % dans un ministère pour l'examen pro et 10 % dans un ministère voisin adhérant au CIGeM, ça me surprend.

Si quelqu'un en sait plus, il est le bienvenu.

IZ, je suis bien d'accord avec toi!
Je t'assure qu'un poste de DUG, la où j'étais, demande beaucoup d’énergie, cela a été mon premier poste de A et après mon départ, ils ont mis un APAE sur le poste qui se barre au bout 1,5 ans.

Mais il faut être capable de recul et il faut trouver cette énergie de lever la tête... Je n'ai réussi qu'en changeant de poste pour des raisons personnelles et l'envie d'être en EPLE. Mais relativiser n'est pas toujours simple et demande une certaine maturation....

Bonsoir,

Dans mon ministère, 62 admis sur 313 soit 20%. Note d'admissibilité : 14. Ça tombe bien, c'est ce que j'ai eu.

L’année dernière, c'était plutôt aux alentours de 24%

L'intendant zonard a écrit:

Citation :

Si j'étais le ministre, en fonction de ce que je sais du dossier, je diminuerais (quelque peu, chuis pas une brute) le nombre de promus à l'examen pro,

si je ne dis pas de bêtises, le jury s'en est chargé lui-même cette année avec une liste publiée qui compte moins d'admis que le nombre de postes possibles.

en effet, j'ai compté 237 admis pour 241 postes

Effectivement il y a bien 237 admis... Bien vu.

S'cusez-moi, j'ai peut-être pas tout compris, mais n'y aurait-il pas confusion entre le taux de réussite à l'examen, basé sur le nombre d'inscrits, et le ratio promus/promouvables, dépendant comme le rappelle fort justement Nabolito d'un taux fixé par arrêté ministériel ?
@ IZ : il est normal qu'il y ait plus d'APAE depuis qu'il n'y a plus de recrutement de CASU, non ?

je pense que le ratio de notre ministère est le plus favorable. 
Ministère de l'intérieur (2016) : note plancher 16/20. 128 postes et 916 inscrits soit 14%
Finances publiques (2016) : 21%. note plancher 15/20. Pour les inspecteurs, le principalat est nettement plus compliqué à obtenir (à peine 10%, et c'est un concours). 
etc...

Pour ma part, 1er essai concluant. Impression d'avoir eu un dialogue avec le jury. Je n'ai pas su répondre à toutes les questions mais je pense avoir eu le recul nécessaire. Peut être que mon parcours a joué en ma faveur aussi : 3 postes en 8 ans de carrière, sans pour autant donner l'impression que je bouge trop souvent. 

Si je devais donner un conseil c'est de s'entrainer : j'ai eu la chance de faire deux oraux blancs. A chaque fois, j'ai refait ma présentation à l'issue de l'oral blanc car je me rendais compte que ça ne répondait pas aux attentes.

Bonjour à tous, je n'osais pas me prononcer sur ce forum, jusqu'à aujourd'hui où j'ai souhaité faire un retour d'expérience...

Je suis passée la seconde semaine, dans un état moyen de stress car comme tout examen, j'y ai passé du temps, des soirées, et de longues navigations sur Internet. C'était la 1ère année que je remplissais les conditions, et mon 1er essai. Ce fut malheureusement un échec, avec une note de 9,5.

Etant dans l'enseignement supérieur, j'ai eu beaucoup de questions sur l'éducation nationale (+ réforme carte comptable, problématique liée aux agents TOS...) ; même si je les avais bûchées, je n'ai sans doute pas démontré assez mon aisance.  

Sans vouloir remettre la faute sur ma commission, je l'ai néanmoins trouvée particulièrement dure et pas du tout bienveillante. Dès le départ où l'on a tout de suite relevé ma "jeunesse". Alors, est-ce qu'à 29 ans et trois postes on est trop jeune pour accéder au grade du principalat, peut-être, mais j'estimais (et j'estime toujours  ) remplir les conditions requises pour espérer l’atteindre.  
Mais il me semble quand même que la tranche d'âge ayant le plus fort taux de réussite se situe entre 35 et 45 ans. 

Dès le début de mon entretien, j'ai senti que j'étais en difficulté et que c'était compromis. 

En tous cas, cela fait un an que j'ai rejoins un service de l'EN (auparavant au MI) et il y a toute une culture administrative que je dois encore appréhender. Ayant déjà suivi une formation académique, j'ai bien envie de suivre la prépa des potes l'année prochaine ! 

J'ai aussi hâte de lire le rapport du jury qui je l'espère ne va pas trop tarder à être publié...

J'espère pouvoir le repasser l'année prochaine (je suis retombée à l'échelon 4  ) et tabler sur une réussite. 

Merci à ce forum d'exister, je tâcherai de contribuer davantage dans le fil de 2018 ! 

Amicalement,

Heidi69 a écrit:

J'espère pouvoir le repasser l'année prochaine (je suis retombée à l'échelon 4  )

Si tu as obéi à un moment donné aux conditions pour passer l'examen professionnel, les dispositions transitoires des décrets issus du PPCR prévoient expressément que tu es réputée obéir toujours aux conditions dans les quelques années à venir.

Winnie a écrit:

@ IZ : il est normal qu'il y ait plus d'APAE depuis qu'il n'y a plus de recrutement de CASU, non ?

Le ministère n'a jamais recruté 300 CASU par an. Dans de nombreuses académies (voir près de la mer, sauf du Nord), les APAE sont condamnés à longtemps végéter comme GM de collège, sans aucune perspective sérieuse de devenir comptables. C'est une bonne nouvelle pour ceux qui sont mieux rémunérés pour le même travail, c'est toujours bon à prendre, mais où est la plus-value pour l'institution ?

@LFDG : mes statistiques sont parfaitement zoniennes, toutefois le taux de collègues promus parmi ceux qui se présentent est au moins deux fois supérieur à ce qui est signalé ci-dessus pour l'Intérieur et les FiPu. Sans parler de l'Agriculture où l'on connaît du (beau) monde.

Alors je dis aux collègues : profitez de l'aubaine, mais n'imaginez quand même pas réussir l'examen pro sans un strict minimum de remise en question.

LFDG a écrit:

De toute façon, même si la composition des jurys est officielle (celle des sous-jurys, je ne sais pas), je ne suis pas certain que ce soit la vocation d'un forum comme celui-ci de citer ainsi le nom de personnes qui sont - au surplus - majoritairement nos collègues. Mais ce n'est que mon avis.

Très bien dit.

Je viens de lire le fil et je n'aurais pas dû.

@ l'IZ : Je t'avoue que je n'ai pas tout compris à ton propos ! Mais on en recause ce soir au restaurant !

En tout cas, pour "APAE Agriculture 2016", il y avait 22 postes pour 128 candidats. Soit 17,2 %. On n'est pas sur un ration de 1/3 (mais en 2017 on n'est pas loin de 1/4 au MENESR) mais quand même au-dessus de 10 %. Et là j'évoque bien l'un des départements ministériels dont les attachés sont rattachés au CIGeM car, sinon, comparaison ne vaut pas raison.

Anonymous a écrit:

Sans vouloir remettre la faute sur ma commission, je l'ai néanmoins trouvée particulièrement dure et pas du tout bienveillante. Dès le départ où l'on a tout de suite relevé ma "jeunesse". Alors, est-ce qu'à 29 ans et trois postes on est trop jeune pour accéder au grade du principalat, peut-être, mais j'estimais (et j'estime toujours  ) remplir les conditions requises pour espérer l’atteindre.  
Mais il me semble quand même que la tranche d'âge ayant le plus fort taux de réussite se situe entre 35 et 45 ans. 

31 ans, 3 postes. j'ai quand même eu le droit à la question : mais vous aviez quel âge pour votre 1er poste. Comment ça s'est passé ? Pas trop dur quand on est si jeune... 
Effectivement, j'avais 23 ans et 25 personnes à gérer ... 

LFDG a écrit:

@ l'IZ : Je t'avoue que je n'ai pas tout compris à ton propos ! Mais on en recause ce soir au restaurant !

En tout cas, pour "APAE Agriculture 2016", il y avait 22 postes pour 128 candidats. Soit 17,2 %. On n'est pas sur un ration de 1/3 (mais en 2017 on n'est pas loin de 1/4 au MENESR) mais quand même au-dessus de 10 %. Et là j'évoque bien l'un des départements ministériels dont les attachés sont rattachés au CIGeM car, sinon, comparaison ne vaut pas raison.

Intérieur et Finances y sont bien non ? 
Mon conjoint est catégorie A dans un autre ministère et pas AAE. Notre ratio d'admis le laisse rêveur ...