agent et alcool

le chef cuistot vient de découvrir caché ds un grenier des bouteilles de vin dt le niveau descend un peu plus chaque apres midi .
de plus le niveau des bouteilles de vin en salle de restauration des profs descend aussi. des ouvriers de l'emop se st demandés plusieurs jours pourquoi un agent revenait en cuisine ds l'apres midi (l'accès au grenier se fait par la cuisine et cet agent est celui qui ferme apres le depart du cuistot).
je tente depuis qqes jours de le prendre en "flag" mais j'ai aucune chance...j'ai aucune preuve concrète que ce soit bien cet agent et mon CE me refile le bébé...vous avez des idées???

une tapette géante !!! ok

trop tentant...

J'avais pas osé...

Il me semble qu'un changement de serrure du grenier s'impose et aussi la mise sous clé de la reserve de la cantoche.
Un truc qui en avait calmé certains dans mon ancien poste: récupérer systématiquement les bouteilles, les vider, et les stocker.Puis organiser une réunion avec les agents et poser les bouteilles vides derrière soi. Et pendant la réunion, ne pas faire référence au problème d'alcool. A mon avis, les réactions de certains seront un élément interessant pour toi (le mien s'était mis en CLM quelques jours après).
J'espere pour toit que le chef cuistot n'est pas dans le coup!
Sinon, pour les alcools de cuisine: les acheter salé-poivré.

Sisyphe a écrit:

une tapette géante !!! ok

trop tentant...

Monsieur n'est pas une tapette, monsieur est intendant de collège...
trop tentant c'est vrai... pardon...

Avec un peu de bol, il pourra participer au G8 lui aussi (l'agent) !

(G8, ça veut dire : j'ai 8 vodka dans le nez ?) OK

p-g a écrit:

je tente depuis qqes jours de le prendre en "flag" mais j'ai aucune chance...j'ai aucune preuve concrète que ce soit bien cet agent et mon CE me refile le bébé...vous avez des idées???

Vider à moitié la bouteille de vin et remplacer par du vinaigre.
Celui qui a des mots d'estomac, c'est le coupable !!!

Sami a écrit:

p-g a écrit:

je tente depuis qqes jours de le prendre en "flag" mais j'ai aucune chance...j'ai aucune preuve concrète que ce soit bien cet agent et mon CE me refile le bébé...vous avez des idées???

Vider à moitié la bouteille de vin et remplacer par du vinaigre.
Celui qui a des mots d'estomac, c'est le coupable !!!

On peut aussi couper avec de la soude caustique...

Résultat garanti!

Et m***de, après les CPE, CDI, les OEA vont nous tomber dessus!

Désolé Nanard...

C'est un problème qui relève de la maladie. Le prendre en flag et après ? Comment organiser les soins et le remettre dans l'équipe.
J'ai eu plusieurs fois ce problème.
Je n'ai acheté que des petites bouteilles pour la salle des profs, évité les alcools forts mais rien à faire pour la planque. C'est fou comme dans le besoin certains ont de l'imagination. Et dans établissement, c'était le chef cuisinier qui était alcoolique alors j'avais supprimé toutes les sauces à base de vin blanc...J'ai à chaque fois discuté avec les agents en question, certains ont mutés...

Les agents vont passer une visite médicale. vous pouvez contacter l'assistante sociale de la collectivité et le médecin.
Bon courrage

Comment arrivent les bouteilles....à la prise de service....alors le "cuistot" est là... ou.... acceuillir les personnels à la prise de service et s'interroger des bag remplis.... et forcément idem au retour mais allégées...il faut agir par une présence aléatoire....en free ....l'agent surveille ......

des mots d'estomac: z'avez un copain ventriloque ?

J'ai le problème avec un op logé. Après les vacances d'avril il a fait une grosse rechute. Comme il avait demandé son intégration, j'ai téléphoné au médecin du conseil général. Pendant 3/4 h elle m' a expliqué comment aborder le problème de l'alcool avec l'agent et a pris rendez vous avec l'agent. J'avais déjà beaucoup discuté avec cet agent et il avait commencé à penser à un suivi psychologique. Après sa rencontre avec le médecin de la CT, il a commencé une thérapie. Cela lui fait du bien. J'espère qu'il va continuer mais il y a déjà eu des périodes pendant lesquelles il ne buvait pas. Dans tous les cas, c'est très long et difficile à supporter pour l'entourage.
Le médecin de la CT me demande des nouvelles régulièrement et le rencontrera avant les vacances. C'est déjà mieux qu'avec le rectorat.

J'ai aussi un agent alcoolique (le CE a du l'exclure plusieurs fois pour état d'ébriété avancé sur lieu de travail, la dernière fois on a carrement fait venir le SAMU car l'infirmière n'arrivait plus à le gérer). Il doit sans doute boire au lycée, mais on arrive pas à le choper.
Situation très délicate (c'est en effet une véritable maladie), à laquelle le rectorat répondait aux abonnés absents. J'ai transmis recemment un dossier complet à la CT (par chance, il a demandé son intégration à la region), mais je n'ai pas de réponse pour le moment, seulement l'espoir que la Région gérera mieux que l'EN ces cas épineux...

Seul conseil à donner : constituer des traces écrites avec courriers et rapport à chaque incident, insister auprès de l'employeur (la CT) sur le caractère dangereux d'un agent en situation d'alcoolisme cotoyant des enfants au sein d'un établissement.

Nous aussi, on a un agent alcoolique (je dis "nous" car le CE s'associe étroitement à la gestion de ce problème...).
Pendant quelques mois, il a réussi à donner le change et je n'ai rien vu.
Un jour, il n'est pas venu au travail le matin sans téléphoner...
Puis une deuxième fois...
Une autre fois il a à moitié agressé une de ses collègues, il avait l'haleine douteuse, le propos obscur (à tendance mégalo...) et l'équilibre moyen.
Les incidents se sont alors multipliés.
Du coup, j'ai quelques "remontées" de certains de ses collègues qui ne supportent plus bien cette situation : surcroit de travail pour eux, propos agressifs à supporter, nécessité de "planquer" tout ce qui est alcolisé, risques d'accident à gérer...
Depuis, nous avons multiplié les mises en garde à son égard et les écrits divers attestant de la situation. Je l'ai fait souffler une fois dans un alcotest qui en a verdi d'aise (avec son consentement).
Actuellement, il est en arrêt de travail depuis une semaine 1/2, mais ça fait trois semaines que je ne l'ai pas vu à jeun.
Seulement il n'est pas titulaire, il avait clairement exprimé (quand il osait encore) qu'il souhaitait se faire titulariser par la Région.
On est d'accord avec le CE, bien que cela nous fasse mal de "l'enfoncer" (gentil garçon, efficace et conciliant quand il est sobre...), il nous semble déloyal et suicidaire pour l'institution de passer cette situation sous silence. L'avis concernant le réemploi de ce contractuel pour 2007/2008 sera donc "réservé" avec explications verbales à la clé... et, sans emploi, il risque de plonger.
L'alcoolisme est une maladie que l'on ne peut soigner que lorsque l'interressé est conscient de son état et volontaire pour TOUT mettre en oeuvre pour se guérir...

j'ai un probleme similaire (quoi pas moi perso.... un agent...)
il ya eu une altercation ayant necessité l'intervention du SAMU (evacuation d'un TOS à l'hôpital)et intervention de la gendarmerie
le boss demande un alcootest et refus de la marechaussée en arguant qu'ils n'avaient pas le droit de faire un tel acte dans un établissement scolaire
le seul endroit où l'on puisse faire un alcootest est la voie publique
avez vous déjà eu ce cas et comment fait on alors pour prouver que le mec est bourré

... le rouler jusqu'à la route la plus proche ??? (et appeler la maréchaussée pour un alcotest)
alerter tous les rectorat, IA, CE, etc...sans aucun succés
attendre qu'il démissionne ??
appeler sa femme pour l'évacuer en cas de crise grave ???


attendre que soncontrat se termine (ouf, un contrat précaire !!!!)

espérer ne pas se faire agresser par le quidam ???


bref, si qq connait la solution, la vraie, (???)
pourmoi, y'en a pas !!! j'ai connu, je connais, à tous les degrés de la hiérarchie ; j'attends le nouveau post "défouloir"pour me soulager en rigolant, car c'est pas drôle tous les jours !!

On peut acheter qq alcotests en pharmacie pour l'établissement et demander à la personne concernée de s'y soumettre (il faut son accord)... c'est ce que j'ai fait.
Un refus de sa part le place en situation suspecte... et peut être consigné par écrit.

Stoïk a écrit:

On peut acheter qq alcotests en pharmacie pour l'établissement et demander à la personne concernée de s'y soumettre (il faut son accord)... c'est ce que j'ai fait.
Un refus de sa part le place en situation suspecte... et peut être consigné par écrit.

sur quelles bases juridiques tu proposes l'alcotest ????

Ce n'est pas très étoffé comme référence textuelle mais d'une logique imparable (décret 85-924 article 8 : En qualité de représentant de l'Etat au sein de l'établissement, le chef d'établissement : ... c) Prend toutes dispositions, en liaison avec les autorités administratives compétentes, pour assurer la sécurité des personnes et des biens, l'hygiène et la salubrité de l'établissement ) : comme responsable de la sécurité, on ne peut pas laisser un agent se mettre en danger, mettre en danger ses collègues ou les élèves, en travaillant sous l'emprise de l'alcool.
L'alcool altère la vigilance, les réflexes, les capacités intellectuelles et génère un risque grave ... c'est un fait admis.
En cas d'accident, il serait reproché au CE (et au gestionnaire) de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des usagers si cette situation d'alcoolisme était repérable.
Donc il faut un diagnostic fiable de la situation.
Le problème est de ne pas stigmatiser un agent en le soumettant à un alcotest au moindre doute, il ne faut pas créer une situation assimilée à du harcèlement, or il y a souvent des ambigüités quand la personne n'est pas très fraiche sans être vraiment ivre et soutient mordicus que tout va bien...
Mais comme l'agent concerné expiquera généralement qu'il n'a pas bu, il est possible de lui expliquer qu'on a un doute, qu'on lui présentera nos excuses en cas d'erreur de notre part mais qu'il a également intérèt à clarifier les choses... S'il refuse, il vaut mieux qu'il se "tienne à carreaux" ensuite, car le doute ne lui profitera pas.
Cela dit, chaque situation se présente différemment, et ce sont des problèmes que l'on ne sait pas bien gérer, c'est pour ça qu'il est bon de solliciter un maximum d'avis (chef d'établissement, infirmière, médecin scolaire, médecin de la collectivité...)