Bonjour,
nous sommes utilisateurs d'un service d'accès au self bien connu, "particulièrement rapide" (c'est bon tout le monde à compris ?) Les cartes vendues - choix de l'ultra-rigide - étant particulièrement onéreuses, je recherche une solution de substitution : or, j'ai bien l'impression que ce prestataire a parfaitement verrouillé l'affaire. Mais j'aimerais quand même en avoir le cœur net : y a-t-il parmi vous le méchant hacker qui aurait trouvé la faille ?
merci d'avance,

S'il s'agit juste de faire des codes-barres, il parait que certains y arrivent. Des pistes ici ou là. Mais les cartes dont tu parles sont un peu plus sophistiquées, et cela me semble compliqué.
Ce qui est sûr c'est que ce n'est pas à ma portée.

Si le prestataire en offre la possibilité, choisir la carte d'entrée de gamme, plus fragile et moins chère mais avec un étui de protection, donner l'ensemble au nouveau DP lors de son inscription ; Mais facturer les cartes suivantes (8 € par exemple) en cas de perte ou de carte cassée. Au final, ça fait des sous pour le SRH

@Gfc : je rebondis sur vos propos, cette solution je ne l'avais pas envisagée jusqu'alors, nous passions par les fameuses cartes "ultra rigides".
Ma question concernant les cartes code barre, comment le numéro de l'élève est-il géré dans le logiciel ?
avec nos cartes ultra-rigides (mais qui se plient vachement facilement quand même) en début d'année scolaire on insère nos séries, on importe la base et basta...
est-ce le cas aussi avec les cartes basiques ?

en vous remerciant

Ici on est passé au lecteur de biométrie il y a longtemps.
Il faut compter avec l'investissement de départ mais autant que je me souvienne, le surcoût annuel du contrat de maintenance était et reste largement en dessous du prix de renouvellement des cartes, même si les élèves sont censés les conserver durant toute leur scolarité...

En début d'année, j'importe la base et les numéros de cartes sont affectés automatiquement. Lorsque je vends une carte, je rentre le nouveau numéro en modifiant la fiche élève sur le logiciel, j'encaisse directement sur le logiciel (je n'utilise plus GFC régie), le tout prend 15 sec.
Au début, on vendait les cartes 5 €, puis on est passé à 8 € en espérant que ça responsabiliserait les élèves. Mais ils en perdent / cassent toujours autant (86 depuis janvier) ; depuis que j'ai réalisé que ça augmentait de façon significative le résultat du SRH, ça ne m'énerve plus  
Souvent les élèves cassent l'étui de protection mais pas la carte (sic), j'en redonne alors un gratuitement sur demande
ps : je ne travaille pas sur le l'outil "particulièrement rapide", mais sur un autre tout aussi performant, quoique moins connu

GFC a écrit:

Au début, on vendait les cartes 5 €, puis on est passé à 8 € en espérant que ça responsabiliserait les élèves. Mais ils en perdent / cassent toujours autant (86 depuis janvier) ; depuis que j'ai réalisé que ça augmentait de façon significative le résultat du SRH, ça ne m'énerve plus  

J’imagine bien que le tarif est voté en CA mais je me suis toujours interrogée sur le côté légal de ce genre de tarifs trois à cinq fois plus cher que le coût réel. Cela pose-t-il un problème réglementaire ?

puskas a écrit:

nous sommes utilisateurs d'un service d'accès au self bien connu, "particulièrement rapide" [size=10](c'est bon tout le monde à compris ?) [size=13]Les cartes vendues - choix de l'ultra-rigide - étant particulièrement onéreuses, je recherche une solution de substitution : or, j'ai bien l'impression que ce prestataire a parfaitement verrouillé l'affaire. Mais j'aimerais quand même en avoir le cœur net : y a-t-il parmi vous le méchant hacker qui aurait trouvé la faille ?

J'utilise un autre célèbre système, et j'ai posé tout de go la question au fournisseur, comment faire pour fabriquer moi-même mes cartes parce que les siennes étaient trop chères.

La réponse, courtoise au demeurant, a été que la confection de ces cartes est sécurisée, dans l'intérêt des établissements qui n'ont pas envie que des élèves se fabriquent eux-mêmes de fausses cartes, par un cryptage qui ne sera diffusé en aucun cas. Motif accepté.

Lorsqu'un système à fait ses preuves, son coût d'utilisation est finalement bien faible au regard des avantages que celui-ci procure.
Ici on dit que le bon marché coûte cher...

Alomero a écrit:

GFC a écrit:

Au début, on vendait les cartes 5 €, puis on est passé à 8 € en espérant que ça responsabiliserait les élèves. Mais ils en perdent / cassent toujours autant (86 depuis janvier) ; depuis que j'ai réalisé que ça augmentait de façon significative le résultat du SRH, ça ne m'énerve plus  

J’imagine bien que le tarif est voté en CA mais je me suis toujours interrogée sur le côté légal de ce genre de tarifs trois à cinq fois plus cher que le coût réel. Cela pose-t-il un problème réglementaire ?

Un établissement scolaire ne peut pas infliger une pénalité; il n'y a qu'un tribunal pour cela. C'est pourquoi seul le remboursement d'une dégradation (carte perdue ou abimée) ne peut être accepté à son coût de remplacement; idem pour le carnets de correspondance

il y a donc certainement du côté de mon fournisseur un système équivalent de cryptage (justifié ? si les cartes étaient créées depuis l'application, dont l'accès est protégé ? mais c'est un autre problème). Et nous faisions jusqu'ici payé le remplacement au-delà de son coût réel, mais s'est manifestement illégal (prochain CA !)
Merci de vos retours !

à moins de faire payer le service consistant à recréer un carte ou faire la manipulation de changement dans le logiciel....
changement de carte = prix réel de la carte +  frais de service

ADN a écrit:

Alomero a écrit:

GFC a écrit:

Au début, on vendait les cartes 5 €, puis on est passé à 8 € en espérant que ça responsabiliserait les élèves. Mais ils en perdent / cassent toujours autant (86 depuis janvier) ; depuis que j'ai réalisé que ça augmentait de façon significative le résultat du SRH, ça ne m'énerve plus  

J’imagine bien que le tarif est voté en CA mais je me suis toujours interrogée sur le côté légal de ce genre de tarifs trois à cinq fois plus cher que le coût réel. Cela pose-t-il un problème réglementaire ?

Un établissement scolaire ne peut pas infliger une pénalité; il n'y a qu'un tribunal pour cela. C'est pourquoi seul le remboursement d'une dégradation (carte perdue ou abimée) ne peut être accepté à son coût de remplacement; idem pour le carnets de correspondance

C'est bien ce que je pensais mais sans avoir réellement connaissance des textes qui interdisent cette pratique que je ne mets pas en oeuvre mais pourtant encore fort commune à bien des établissements. Aurais-tu une référence juridique s'il te plaît ?

Il appartient à la personne publique de prouver sa compétence. Sans texte l'autorisant à le faire, l'EPLE n'a pas le droit.
QED

Tout ce qui relève de la responsabilité civile est de la compétence du juge judiciaire qui lui seul peut déterminer le préjudice subit.
L' EPLE doit renouveler la carte au prix coûtant en intégrant éventuellement dans le tarif les frais de port.

Le Forgeron a écrit:

Il appartient à la personne publique de prouver sa compétence. Sans texte l'autorisant à le faire, l'EPLE n'a pas le droit.
QED

El Doctus a écrit:

Tout ce qui relève de la responsabilité civile est de la compétence du juge judiciaire qui lui seul peut déterminer le préjudice subit.
L' EPLE doit renouveler la carte au prix coûtant en intégrant éventuellement dans le tarif les frais de port.

OK, merci. En ce qui me concerne, je fais voter un tarif qui est le prix coûtant avec frais de transports et arrondi au dixième supérieur ou inférieur selon les cas afin de faciliter la gestion. Ce n'est encore pas parfait mais on va dire que j'ai peu de risques de recours sur quelques centimes. Mais mon argumentaire lorsqu'il m'est demandé de pratiquer d'autres tarifs a toujours été que l'EPLE n'avait pas vocation à faire du bénéfice sur cela. J'ai donc maintenant de meilleurs arguments.

Taz a écrit:

à moins de faire payer le service consistant à recréer un carte ou faire la manipulation de changement dans le logiciel....
changement de carte = prix réel de la carte +  frais de service

Sur des montants faibles, dans le cadre de fonctions accessoires au bon fonctionnement du SRH qui est lui-même accessoire à la mission principale de l'EPLE, et en prenant en considération le caractère éducatif d'un coût pas forcément au plus bas possible, nonobstant le fait rappelé par Le Forgeron à juste titre que cela n'a pas de base réglementaire, rien à f. je le fais. Et cela doit se faire dans une grande majorité des 8000 EPLE du pays, sans trop contribuer à l'engorgement des procédures devant le Conseil d'Etat.

Plus de 5€ la carte, faut arrêter la fumette ! Chez A., ça me fait râler parce que c'est au-dessus de 1€...