reorientation professionnelle

bonjour chers collègues,
je reviens sur un sujet qui me tient à coeur et si qqn a des pistes sérieuses, je suis preneur.
Je cherche à me réorienter professionnellement, à quelle porte frapper au rectorat. Je suis certainement un personnel en difficulté mais pas suffisamment pour que le rectorat s' en soucie. Donc c' est à moi de prendre les choses en main avant que cela ne m' explose en pleine figure. Je suis dans l' académie de cr...l.
Merci d'avance pour vos réponses!

Si vous voulez quitter vos fonctions de GM pour occuper la pléthore de postes accessibles de par votre grade, il s'agit d'une mutation (pourquoi d'ailleurs venir de muter si ce n'est alors pour changer ? ).

Si vous voulez quitter l'EN, j'imagine qu'un bilan de compétences vous aiderait à y voir plus clair.

De toute façon, il existe au rectorat des conseillers carrière ou un truc comme ça (voir avec l'IZ, lui ne dormait que d'un oeil lorsque le sujet a été abordé un lointain jour de novembre 2009 ).

Ah ? Moi en cas de difficulté j'avais noté : ma-patronette-a-moi@coeurdamour.fr

Les gens en difficulté mais pas assez pour que cela intéresse leur encadrement, j'aurais tendance à leur conseiller de faire en sorte que ça se passe un peu plus mal de manière un peu plus visible, juste histoire que l'encadrement se mette au travail.

S'évanouir en plein couloir devant les élèves, envoyer quelques messages complètement délirants à des correspondants qui seront interloqués, ou tout simplement s'absenter de manière anarchique, c'est propre à ce que la Hiérarchie se dise que l'on ne peut pas continuer comme ça. Sans quoi, dans cette académie où l'on voit absolument tout et même pire, tu passeras éternellement sous le radar, et ton rendez-vous avec le conseiller mobilité carrière, il sera programmé pour dans trois ou quatre ans, une fois que le stock actuel de profs d'histoire-géo qui se foutent à poil sur le parking et d'instits qui s'endorment devant les élèves aura été à peu près traité.

Remarque que tu n'es pas obligé de faire ces choses-là pour de vrai. Si tu as des relations un peu correctes avec ton chef, par exemple, une chose intéressante serait de lui demander, en entretien privé, de bien vouloir rapporter au rectorat que tu l'aurais insulté et menacé, en privé. En lui disant que tu n'as absolument pas envie de le faire, mais que c'est probablement la manière la plus rapide et radicale d'être éloigné de ton affectation actuelle, à la satisfaction générale. Bref, fais passer le message que tu es prêt à tout pour te tirer, y compris au besoin moins bien travailler.

Mais la BIEP ne t'a rien proposé, depuis le temps ? Quand j'ai voulu partir en novembre 2013, j'ai eu mon premier entretien dix jours après ma prise de décision, pour un poste intéressant (mal payé) où j'ai failli être embauché pour le retour des vacances de Noël. Tout le monde a compris que je ne rigolais pas, et la mécanique nécessaire à mon départ du poste (càd le démantèlement du poste inhumain) s'est alors mise en place.