pourquoi sommes-nous méprisés?

Margelle a écrit:

Citation :

Comme disait une représentante du ministère aux stagaiaires de cette année: "Priorité aux intellectuels".

En tant qu'ex CASU stagiaire je suis très intriguée par cette reflexion : qui sont ces mystérieux intellectuels auquels la direction de l'encadrement fait allusion, les profs ?

Effectivement, elle faisait allusion au corps enseignant au sens le plus large du terme, incluant là les IEN et les IPR, excluant par contre le corps administratif, dont les CASU...

:no: Nous, pauvres demeurés...

Merci JY LANCIEN, je vous promets que vos paroles sont réconfortantes pour une GM B qui a sans doute à peu près 25 ans devant elle ! il est réconfortant de s'entendre dire que notre inquiétude est légitime alors que l'on a vraiment l'impression d'être pris pour des rigolos.
Cela a d'autant plus de signification de la part d'un sage comme vous, je dis "sage" par respect pour l'ancienneté et ce parcours étonnant, chapeau !

Isaac Newton a écrit:

Margelle a écrit:

Citation :

Comme disait une représentante du ministère aux stagaiaires de cette année: "Priorité aux intellectuels".

En tant qu'ex CASU stagiaire je suis très intriguée par cette reflexion : qui sont ces mystérieux intellectuels auquels la direction de l'encadrement fait allusion, les profs ?

Effectivement, elle faisait allusion au corps enseignant au sens le plus large du terme, incluant là les IEN et les IPR, excluant par contre le corps administratif, dont les CASU...
Nous, pauvres demeurés...

Cette représentante du Ministère qui ne connait pas la réalité du terrain (mais ce n'est pas étonnant) devrait rencontrer certains de mes profs ; comme "intellectuels" ils se posent un peu là !

Isaac Newton a écrit:

Margelle a écrit:

Citation :

Comme disait une représentante du ministère aux stagaiaires de cette année: "Priorité aux intellectuels".

En tant qu'ex CASU stagiaire je suis très intriguée par cette reflexion : qui sont ces mystérieux intellectuels auquels la direction de l'encadrement fait allusion, les profs ?

Effectivement, elle faisait allusion au corps enseignant au sens le plus large du terme, incluant là les IEN et les IPR, excluant par contre le corps administratif, dont les CASU...

Nous, pauvres demeurés...

Affligeant , et tellement banal à la fois .

Comment appelle-ton çà déjà? la fameuse exception française ?
Là aussi, mieux vaut en rire qu'en pleurer .

L'intellectuel, image très française, ne se traduit ni s'exporte outre-Atlantique. Il n'y a pas de mot pour le dire, ni de femme ou d'homme pour en porter l'habit.Michel SERRES

(Petites chroniques du dimanche soir. Paris, Le Pommier 2006, p. 9)

Citation :

Effectivement, elle faisait allusion au corps enseignant au sens le plus large du terme, incluant là les IEN et les IPR, excluant par contre le corps administratif, dont les CASU...
Nous, pauvres demeurés...

Et bien effectivement c'est pire que ce que je pensais (et surtout très motivant pour des CASU stagiaires dans le contexte actuel).
Le sujet de ce post sur le mépris prend là toute sa dimension.
Enfin, j'aimerais bien voir des IPR (et même des CE) faire de la gestion financière et du contrôle de gestion (qu'on va très rapidement nous demander de faire dans le cadre de la LOLF), qu'on rigole...

J'espére - sans trop y croire - que ce n'est pas une fois que les gestionnaires auront disparu qu'on s'apercevra en haut lieu qu'ils étaient indispensables au bon fonctionnement des EPLE.

quelques mots en passant, pour dire à nikko, qu'avant de rejoindre le service intendance de mon lycée, j'ai été secrétaire du chef d'établissement,et que je suis capable avec mon bac +4 de soutenir une conversation!!!

75% des sasu ont au moins bac +3,alors non les secrétaires ne sont pas de simples plantes vertes, juste bonne à faire le café.

le jour où il y aura à peu moins de mépris entre les services et les catégories on pourra penser à jouer collectif et à être solidaires.

on n'a pas besoin d'un diplôme d'expert-comptable pour être
agent-comptable, pas plus qu'on a besoin d'un bts assistante de direction pour être considérée comme secrétaire de direction.

N@n@rd a écrit:

J'espére - sans trop y croire - que ce n'est pas une fois que les gestionnaires auront disparu qu'on s'apercevra en haut lieu qu'ils étaient indispensables au bon fonctionnement des EPLE.

et pourtant......... c'est tellement gallo-français cette façon de faire

le jour où il y aura à peu moins de mépris entre
les services et les catégories on pourra penser à jouer collectif et à
être solidaires.



c'est certainement par là qu'il faudrait commencer. une injection de modestie et régulièrement piqure de rappel !

N@n@rd a écrit:

Je pense que si nous sommes ignorés

BUBU a écrit:

Tu sais très bien qu'on remarque plus les trains qui ont du retard que ceux, plus nombreux, qui arrivent à l'heure.

je trouve que ces 2 quotes vont bien ensembles...

N@n@rd a écrit:

ou "méprisés"c'est parce que nous acceptons souvent l'inacceptable sans nous rebeller

déformation professionnelle sans doute puisque le charme du métier ne réside-t-il pas dans sa difficulté ?

en effet ne passons nous pas nos 1607+200 heures à résoudre les problèmes , désamorcer moults bombes (entre agents par exemple); jongler avec le budget et milles et une procédures, réglementations, interlocuteurs (fournisseurs collectivités, IA, rectorat...) etc etc etc ... ?
souvent tous ces éléments ensembles et à un ryhtme soutenu

En résumé : le charme du metier mais aussi ce qui fait que beaucoup de gestionnaires jetent l'eponge.

Peut on en déduire que les gestionnaires ayant du carat sont soit des guerriers (voir avatar de JY), soit des masochistes qui s'ignorent ?
ou tous simplement peut on dire que le gestionnaire a un etat d esprit lui permettant de supporter une considération peu flatteuse de ses fonctions sans donner de la voix?

en tout cas : nanard : tout accepter sans broncher est certainement un facteur pouvant induire une déconsidération de notre profession

En lançant ce fil,
l'autre façon de poser la question eût été
"pourquoi sommes-nous prisés, mais ...?"

plutôt que
"pourquoi sommes-nous méprisés?"

bon, cela ne change pas le problème, mais cet éclairage, qui n'est Patou, certes, est plus optimiste .


CpC

Citation :

J'espére - sans trop y croire - que ce n'est pas une fois que les gestionnaires auront disparu qu'on s'apercevra en haut lieu qu'ils étaient indispensables au bon fonctionnement des EPLE.

Pourtant quand je vois mes journées si bien remplies, mes semaines de 40H en moyenne (je suis obligée de limiter because 2 enfants en bas âge à gérer) avec la frustration de ne pouvoir aller qu'à l'essentiel, j'ai du mal à imaginer notre disparition...
Enfin je dois manquer d'imagination

Margelle a écrit:

...la frustration de ne pouvoir aller qu'à l'essentiel,

A n'en point douter, il est des frustrations dont je rêve

sandra a écrit:

quelques mots en passant, pour dire à nikko, qu'avant de rejoindre le service intendance de mon lycée, j'ai été secrétaire du chef d'établissement,et que je suis capable avec mon bac +4 de soutenir une conversation!!!

75% des sasu ont au moins bac +3,alors non les secrétaires ne sont pas de simples plantes vertes, juste bonne à faire le café.

le jour où il y aura à peu moins de mépris entre les services et les catégories on pourra penser à jouer collectif et à être solidaires.

on n'a pas besoin d'un diplôme d'expert-comptable pour être
agent-comptable, pas plus qu'on a besoin d'un bts assistante de direction pour être considérée comme secrétaire de direction.

De mon expérience, désolé mais bien peu de secrétaire de chef d'établissement, ont tes diplomes ni d'ailleurs découverts le devoir de réserve. Je n'ai globalement rien contre elles et j'en ai rencontré dès très compétentes.
Le problème du jouer collectif est bien là, la gestion a besoin d'un syndicat indépendant.
A mon sens, le recrutement des AC est un problème. Plus de professionnels serait un grd bien. L'anachronisme que je suis, ayant fait des études de cpta et travaillant est gestion, est usant. J'ai rien contre les littéraires mais a quoi leur sert de savoir faire une dissert. pour être AC.

Jaxom a écrit:

sandra a écrit:

quelques mots en passant, pour dire à nikko, qu'avant de rejoindre le service intendance de mon lycée, j'ai été secrétaire du chef d'établissement,et que je suis capable avec mon bac +4 de soutenir une conversation!!!

75% des sasu ont au moins bac +3,alors non les secrétaires ne sont pas de simples plantes vertes, juste bonne à faire le café.

le jour où il y aura à peu moins de mépris entre les services et les catégories on pourra penser à jouer collectif et à être solidaires.

on n'a pas besoin d'un diplôme d'expert-comptable pour être
agent-comptable, pas plus qu'on a besoin d'un bts assistante de direction pour être considérée comme secrétaire de direction.

De mon expérience, désolé mais bien peu de secrétaire de chef d'établissement, ont tes diplomes ni d'ailleurs découverts le devoir de réserve. Je n'ai globalement rien contre elles et j'en ai rencontré dès très compétentes.
Le problème du jouer collectif est bien là, la gestion a besoin d'un syndicat indépendant.
A mon sens, le recrutement des AC est un problème. Plus de professionnels serait un grd bien. L'anachronisme que je suis, ayant fait des études de cpta et travaillant est gestion, est usant. J'ai rien contre les littéraires mais a quoi leur sert de savoir faire une dissert. pour être AC.

P'têt bien, mais les deux meilleurs exemples que je connaisse, un secrétaire de chef et un AC qui aient été (et qui sont toujours) capables de mettre dans leurs poches leur entourage - les élèves c'est plutôt facile mais pas donné à tous, les parents un peu moins, mais aussi les TOS plus compliqués, mais surtout les profs, étaient des littéraires purs jus et diplômés de la chose, égarés ensuite en administration .
Les choses pratiques ont été acquises avec le temps et quelque fois à leurs dépends . Mais pour la connaissance et la pratique des gens et de leur langage, ces littéraires là avaient des atouts qui manquent souvent aux autres . Ceci n'est que mon avis .


CpC

Margelle a écrit:

Citation :

J'espére - sans trop y croire - que ce n'est pas une fois que les gestionnaires auront disparu qu'on s'apercevra en haut lieu qu'ils étaient indispensables au bon fonctionnement des EPLE.

Pourtant quand je vois mes journées si bien remplies, mes semaines de 40H en moyenne (je suis obligée de limiter because 2 enfants en bas âge à gérer) avec la frustration de ne pouvoir aller qu'à l'essentiel, j'ai du mal à imaginer notre disparition...
Enfin je dois manquer d'imagination

Je pense tout comme toi et je l'ai déjà dit....
Je pense en fait que certains voient la bouteille à moitié vide et d'autres à moitié pleine, ça dépend des caractères....
Et puis des changements dans la profession, il y en a déjà eu (je n'ai pas l'impression de faire tout à fait le même métier qu'il y a une quinzaine d'année et surtout dans de moins bonnes conditions) et je reste persuadée que demain nous serons là, peut-être différemment mais là.
Le changement, en ce qui me concerne, comme beaucoup de gens a tendance à m'effrayer un peu mais au bout du compte, quand on regarde un peu autour de soi, je pense qu'il y a des situations et des métiers bien plus éprouvants que les nôtres (même si parfois je suis la 1ère à me plaindre de la lourdeur de nos tâches...) et ça, c'est sans regarder l'état de notre planête et des populations du tiers monde mais là, c'est un autre débat!
Il me semble essentiel d'être vigilant quant à l'avenir mais le monde change alors, changeons avec lui plutôt que de rester au bord de la route...

SVP a écrit:

P'têt bien, mais les deux meilleurs exemples que je connaisse, un secrétaire de chef et un AC qui aient été (et qui sont toujours) capables de mettre dans leurs poches leur entourage - les élèves c'est plutôt facile mais pas donné à tous, les parents un peu moins, mais aussi les TOS plus compliqués, mais surtout les profs, étaient des littéraires purs jus et diplômés de la chose, égarés ensuite en administration .
Les choses pratiques ont été acquises avec le temps et quelque fois à leurs dépends . Mais pour la connaissance et la pratique des gens et de leur langage, ces littéraires là avaient des atouts qui manquent souvent aux autres . Ceci n'est que mon avis .


CpC

Ma haine des dissert. (cause dys) ne m'a pas empéché de faire des études cptables mais également généralistes (si tu connais ESDES, avec des matières comme la socio, sciences politiques, enfin 18 matières).
Mais voir arriver des AC qui ne connaissent même pas l'existence d'un plan cptable cela fatigue.

Jaxom a écrit:

SVP a écrit:

P'têt bien, mais les deux meilleurs exemples que je connaisse, un secrétaire de chef et un AC qui aient été (et qui sont toujours) capables de mettre dans leurs poches leur entourage - les élèves c'est plutôt facile mais pas donné à tous, les parents un peu moins, mais aussi les TOS plus compliqués, mais surtout les profs, étaient des littéraires purs jus et diplômés de la chose, égarés ensuite en administration .
Les choses pratiques ont été acquises avec le temps et quelque fois à leurs dépends . Mais pour la connaissance et la pratique des gens et de leur langage, ces littéraires là avaient des atouts qui manquent souvent aux autres . Ceci n'est que mon avis .


CpC

Ma haine des dissert. (cause dys) ne m'a pas empéché de faire des études cptables mais également généralistes (si tu connais ESDES, avec des matières comme la socio, sciences politiques, enfin 18 matières).
Mais voir arriver des AC qui ne connaissent même pas l'existence d'un plan cptable cela fatigue.

Je conçois que cela énerve, surtout que ce ne sont pas les travaux d'Hercule et qu'il n' y a pas à Poiroter longtemps pour comprendre les logiques sinon les pratiques de la compta à partie double, de la compta analytique et intégrer la logique d'un plan comptable fussent-t'il spécifiques même si le tout n'est pas jouissif .
Le candidat qui postule à ce job et qui démarre sans en savoir les prémices et la théorie est un problème en puissance . Sans solution s'il n'y met pas un peu du sien .
Par contre l'apprentissage des adultes, de leurs manières d'être et d'agir, est bien plus compliqué . Et là les littéraires (les vrais) ont une bonne longueur d'avance sur les techniciens, plus difficilement rattrapable .
Il leur sera plus facile de combler leurs lacunes techniques qu'aux techniciens leurs (éventuelles) lacunes dans ce qu'on appellait autrefois les humanités . Mais, je me répète, ce n'est que mon avis .
Mais à lire les questions soumises à la sagacité des internautes ici, si les questions "techniques" sont les plus nombreuses, celles qui paraissent les plus compliquées et sans réponses certaines sont celles relatives à la gestion des hommes . Et là, ...


CpC

Là CPC, SVP, on est limite de la bonne vieille habitude française de dénigrer le technique.
Bon, nos 2 points de vue seront difficilement conciliables car pour moi faire des études techniques n'entraîne pas de négliger le reste.
Et je crois que j'en ai trop baver avec les dissert et compagnie pour pas avoir systématiquement une crise d'urticaire face à des AC qui d'accord font de belles disserts sans fautes mais savent pas faire une addition ou lire un texte de loi.
Bon allé, j'arrete là, il est tps de pendre la route pour réintégrer le collège, et ps d'internet à l'appart.

Jaxom a écrit:

Et je crois que j'en ai trop baver avec les dissert et compagnie pour pas avoir systématiquement une crise d'urticaire face à des AC qui d'accord font de belles disserts sans fautes mais savent pas faire une addition ou lire un texte de loi.

Et c'est bien pour ça que nous sommes là...

Sinon pour me justifier tardivement auprès de sandra, je comprends en quoi mes propos peuvent sembler chargés de mépris à l'égard de ce que j'apelle "administratifs" justement par opposition aux personnels "techniques" dont nous faisons partie.
Il m'arrive de mal m'exprimer (surtout quand je tente de maladroits traits d'humour), et je m'en excuse.
Par contre je maintiens que je me sentirais bien stupide d'aller voir une secretaire de CE pour entamer une discussion enflammée sur les changements qui concernent notre métier à brève échéance pour deux raisons majeures : la décentralisation est un thème qui nous concerne bien plus que ces "administratifs" (encore navré pour l'étiquette) qui ont bien peu de chance même à long terme de se retrouver avec les mêmes problématiques que nous autres et j'aurais un peu l'impression de parler dans le vide (au mieux obtenir de la fausse sollicitude, ce qui n'est que rarement un besoin chez moi), et la deuxième raison est que je déteste parler pour ne rien dire.
Pour ces raisons, et pour certaines autres plus personnelles, je préfère parler de ce sujet à ma plante verte (d'ailleurs c'est une image, je ne suis pas encore devenu fou, c'est en cours, mais pas encore abouti), sans rapport avec une quelconque généralité sur les capacités à converser des personnels EN, dont je ne doute pas une seconde.
Sur ce bonne nuit...

SVP a écrit:

Par contre l'apprentissage des adultes, de leurs manières d'être et d'agir, est bien plus compliqué . Et là les littéraires (les vrais) ont une bonne longueur d'avance sur les techniciens, plus difficilement rattrapable .
CpC[/size]

Mais il y a quand même beaucoup de "littéraires", entre autres certains CE (ordonnateurs faut-il le rappeler), qui n'ont toujours pas compris un minimum de règles de la comptabilité publique (pourtant faciles à apprendre si j'ai bien compris) et dont l'apprentissage des adultes se borne à faire faire par les autres (si possible administratifs et TOS) ce que les profs ou le documentaliste ou l'adjoint du CE ne veulent pas faire (cf les manuels scolaires). Moi, sans être littéraire, si je trouve un couillon pour faire le boulot de tout le monde, il est certain que j'aurais la côte chez les autres personnels.

Je pense que s'il n'y avait pas de "techniciens" pour empêcher les c...... des "littéraires" (j'allais écrire les intellectuels), il faudrait embaucher dare dare dans les CRC.

Je crois que la meilleure "formation" - si toutefois il y en a une - est celle de juriste qui est la plus en phase avec les fonctions.
Mais l'individu primera toujours sur sa formation initiale.

juriste de formation,je vois bien l'avantage d'avoir suivi un cursus de droit, qui au delà de la pure connaissance des textes, permet d'appréhender le sysytème adminstratif et/ou judiciaire sans son ensemble.
cette culture juridique donne une solide connaissance des institutions.
Avoir un profil littéraire/juridique, cela aide non seulement pour passer les concours, mais également pour communiquer au quotidien avec tous les interlocuteurs qui sont les nôtres.
Mais aujourd'hui, on se tourne plus vers la culture du chiffre (cf la réforme des IRA).

je me demande bien ce que l'historienne que je suis fait dans cette galère ....

j'ai démarré en 84

malgre le fameux stage long chichement offert aux premiers des concours (une façon de choisir, je ne sais pas si nous étions les plus demandeurs...) :
je ne connaissais pas un brin de compta
jamais encadré de personnels
fait au plus les menus pour ma petite famille (5 personnes)
nulle en monobrosses et autres aspirateurs (completement allergique au ménage chez moi)

j'avais un CE issu de l'enseignement professionnel, donc technicien, qui relevait les manches avec le facto qd il le fallait et passait très souvent saluer les agents a la pause café
j'avais un AC en fin de carrière très disponible qui m'a fait confiance et m'a appris ce que je devais savoir

le reste, j'ai fait avec mon bon sens ,mon courage et l'aide des collègues plus anciens du bassin


je n'ai pas l'impression que avoir été juriste ou scientifique aurait changé quoi que ce soit dans les difficultés que j'ai rencontrées à cette époque

Formation juridique : ça m'aide beaucoup, trop parfois, l'ignorance a du bon.

en revanche, j'avoue que pour les travaux je suis parfois larguée techniquement et suis heureuse de collaborer avec un agent chef très compétent!

Jean-Mic a écrit:

Formation juridique : ça m'aide beaucoup, trop parfois, l'ignorance a du bon.

Avec une formation comptable et juridique, il m'arrive de ne pas dormir bien tous les soirs............
Ceci dit vous savez bien que la grande spécialité de notre système c'est de mettre les gens en place et pour la formation c'est plus tard...... sur le tas.....voire jamais...... et ça aussi quand on a les pieds sur terre ça doit empêcher de dormir.