IRA et EPLE

En voulant vérifier le positionnement du forum dans Google, je suis tombé sur un autre forum avec ce sujet :
http://www.forum-concours.cap-public.fr/viewtopic.php?t=67118
Je ne me souviens pas si cela a déjà été évoqué ici (le sujet date de 2012) mais je l'ai trouvé instructif.

Cet élève de l'IRA de METZ était en stage chez moi. Son premier stage ne s'était pas très bien passé. Son passage chez moi n'a fait que confirmer les craintes du directeur de l'IRA. C'est très dur de prendre la décision d'émettre un avis négatif sachant qu'on sort aussi de la même maison. La situation était assez complexe... Mais ses messages et d'autres messages refletent bien cette "peur" d'être gestionnaire alors que c'est un métier passionnant au demeurant.

Il ne me semble pas que le posteur initial était venu ici même si cela lui avait été conseillé (notamment par moi puisque j'avais posté avec le pseudo "entro"). Le témoignage fait froid dans le dos tout comme certaines interventions...

Il était venu poster sur le forum aussi.

Au temps pour moi... J'avoue que je ne me souviens pas l'avoir lu ici.

Problématique :
Les posteurs du fofo sont trop négatifs ou bien est-ce la réalité du métier qui est très moche ?
Vous avez 4 heures.

Le forum exerce sans doute un effet loupe qui accentue le côté négatif. On a plus tendance à se plaindre de ce qui ne va pas plutôt que de mettre en avant ce qui fonctionne.
L'apport de Steph95600 semble indiquer que la situation est plus complexe que ce qui est indiqué par le posteur initial.

On ne peut pas tout expliquer sur un forum. Sutout qu'on peut ou bien on est déjà identifiée. On se doute bien qu'on ne titularise pas quelqu'un qui a juste des soucis de communication....

On se doute bien qu'il en faut pour ne pas être titularisé à l'issue de l'année d'IRA.

Bakriesk a écrit:

On se doute bien qu'il en faut pour ne pas être titularisé à l'issue de l'année d'IRA.

En général, quand on arrive à ce stade de la formation, il n'y a pas de problème de niveau de connaissances.
C'est donc la personnalité du candidat à la titularisation qui pose problème, et là, c'est plus délicat...

Je suis curieuse de savoir s'il a réussi à s'adapter et si il aime son travail aujourd'hui

Cela avait été abordé ici.

C'est une autre personne. Pour le stagiaire de l'IRA Metz, il a été réintégré en catégorie B, sa catégorie d'origine.

Ce Rems qui a lancé le fil n'est pas la même personne, au contraire de Iraté qui a répondu.

Bonsoir,
Etant en formation initiale à l'IRA de Lyon, je comprends cet ancien élève et son état d'esprit. Nous sommes nombreux à nous demander encore (depuis 4 mois) si ce concours vaut le coup au final ! Les épreuves de classement intermédiaire ont commencé et la peur "de finir en ASU" est omniprésente ! Comme expliqué ailleurs sur le forum, j'ai voulu faire mon stage de tronc commun en EPLE pour me faire ma propre opinion et savoir si le métier de gestionnaire était fait pour moi. MAis certains seront choisis par l'ASU en février sans connaitre ce ministère.
Le stress du classement, l'expérience du 1er stage et des autres élèves internes du MENESR font que c'est psychologiquement difficile. Nous avons eu un suicide après le classement dans une promo précédente, ce qui pour moi est le résultat de cette compétition malsaine et du manque de témoignages positifs de l'ASU. Tous les anciens venus parler de leur métier en octobre ont été très négatifs : quand les GM épanouis viendront-ils partager leur passion en IRA ?
L'éloignement familial et la baisse de revenus durant la scolarité n'aident pas les stagiaires ! Nous avons eu 6 départs, 3 pour raisons persos et 3 pour réussite à d'autres concours...on se demande si certains autres ne vont pas chercher à partir encore...notamment ceux déjà catégorie A.
Pour conclure, si vous avez un peu de temps à consacrer à des futurs collègues en formation, proposez un stage pour mai-juin, partagez votre joie et votre métier, car parfois cette expérience est la pire de la scolarité et personnellement je trouve cela pas normal et anti-constructif !

Je prends un stagiaire, si il veut bien venir à Montluçon.
Ce sera un vrai stage, pas un stage "DU" ou "archives".

Pour la joie du métier je ne garantie rien, mais pour l'intérêt du job et pour une vision complète du métier de gestionnaire oui.

Je te fais l'article quand j'interviens à l'IRA
et moi je lui loue un appart

volcan a écrit:

Je prends un stagiaire, si il veut bien venir à Montluçon.
Ce sera un vrai stage, pas un stage "DU" ou "archives".

Pour la joie du métier je ne garantie rien, mais pour l'intérêt du job et pour une vision complète du métier de gestionnaire oui.

Et moi, j'peux v'nir ?

Je met le bail à ton nom ?

Agathe Deblouze a écrit:

volcan a écrit:

Je prends un stagiaire, si il veut bien venir à Montluçon.
Ce sera un vrai stage, pas un stage "DU" ou "archives".

Pour la joie du métier je ne garantie rien, mais pour l'intérêt du job et pour une vision complète du métier de gestionnaire oui.

Et moi, j'peux v'nir ?

Avec grand plaisir Gagathe.

Il paraît qu'aucune rémunération n'est prévue pour les collègues qui acceptent d'accueillir un stagiaire ?
C'est possible ???

Oui.

c'est certain, je le fais régulièrement et j'évite soigneusement de dégouter ou d'effrayer les stagiaires.
les profs sont payés dès qu'ils bougent le petit doigt, nous on nous dit au mieux merci...ce n'est pas surprenant quand des ministres successifs arrivent à faire des bla bla de plusieurs heures sur l'EN sans citer une seule fois les administratifs!

Bonjour à tous,
"Néo A" depuis septembre, j'aurais bien aimé moi réussir les IRA afin de bénéficier à minima de ces interventions de gestionnaires en poste, même les interventions négatives....
Hélas, en passant le concours interne AAE, je n'ai pas eu cette chance. Du coup, parachuté dans un EPLE et venant d'un autre ministère, j'ai l'impression d'être sur une autre planète, je ne sais pas encore si c'est mieux ou pire.....ça dépend en fait de ce dont on parle.
Côté ambiance, y'à pas photo en ce qui me concerne, c'est confortable, mais c'était déjà le cas dans mes précédents postes ailleurs. C'est peut-être lié à la personnalité effectivement.
Côté charge de travail, c'est lourd et c'est un peu de l'abattage par moment, surtout quand on est noyés sous les factures et qu'il en arrive, encore et toujours, et que l'on est sans cesse dérangé.
Côté qualité de travail, pfffffffffff, soit je suis noyé (quand j'ai fait des aneries et qu'il faut refaire encore et encore car le comptable veille......), soit je me glande (c'est quand j'ai tout bien fait mon travail.....), j'ai quelque fois l'impression d'être "à l'école", bon je suis stagiaire, c'est aussi normal qu'on me surveille....

Côté intérêt du travail, encore une fois cela dépend de ce qu'on recherche, pour ma part, je trouve que c'est très répétitif, exécution pure.
En 4 mois, seules 2 choses m'ont vraiment intéressées : la construction du budget 2015 et l'organisation des voyages (et encore pas avec tous les profs.....)

Après on peut parler, du confort de vie que certains trouveront en étant hébergés sur place, et de la galère qu'un hébergement sur place peut générer à des agents dont la famille est logée à des 100aines de kilomètres. Je ne suis pas logé et suis épuisé par les trajets quotidiens.
Logé, je n'aurais pas pris le poste.
Il y a beaucoup de vacances, cela peut-être appréciable, mais pas forcément, car on est tellement crevé qu'on attend les vacances avec impatience ; certains collègues viennent bosser alors qu'ils sont en congés et que l'EPLE est fermé.

Côté finances, et bien je ne dirai rien si ce n'est que côté PFR, je n'ai jamais perçu si peu, même en étant cadre B.

Je me dis que si j'avais pu effectuer un stage, un vrai, j'aurais pu voir l'envergure du poste et aurait pu choisir en conséquence.
Quelques fois je regrette amèrement d'avoir autant donné pour décrocher ce concours, je ne l'ai tenté qu'une fois, alors que j'ai passé 2 fois les Ira en me rétamant.
Je suis donc stagiaire, et devrais logiquement pendant un an, bénéficier de formation puisque c'est le but de cette année de probation, et bien que dalle, pas de stage et aucune formation si ce n'est "sur le tas", avec des collègues qui font ce qu'ils peuvent pour me former tant bien que mal à des missions qui m'étaient totalement inconnues en septembre. J'ai la tête dure et cela rentre difficilement (il est vrai que la gestion matérielle, gfc, mettre à jour les contrats, les RIB..... je trouve cela beurk, alors c'est plus difficile et plus long).
Je m'inquiètes un peu car au bout de 4 mois, le travail est toujours le même, je fais les mêmes choses qu'en arrivant et certainement je ferai pareil dans 6 mois et dans plusieurs années si je reste en EPLE, je les ferai mieux ou alors changer pour être AC, bof...
Ce sera difficile de valoriser cette expérience à l'EN auprès d'autres administrations, mais je ne désespère pas et compte surtout sur mon passé professionnel, celui "d'avant" pour rebondir.
J'imagine aisément un Irarque, mal classé, parachuté sur des missions comme celles ci, j'en connais plusieurs de la dernière promo, certains regrettent amèrement d'avoir fait les IRA et veulent déjà changer, voir quitter l'EN.
Chacun voit midi à sa porte. Pour ma part, j'ai cru que l'herbe serait bien verte en étant A à l'EN et suis très déçu. Par contre, contrairement au témoignage sur CAP public, je ne trouve pas qu'en EPLE ce ne soit je cite "qu'une vallée de larmes et de sang". 

Voilà ma contribution, si elle peut servir aux futurs gestionnaires, B ou A, de toutes façons ici aucune différence, c'est peut-être même le contraire, les B ont plus de considération il me semble et plus de primes pour certains !
Bonne journée

glenda69 a écrit:

Tous les anciens venus parler de leur métier en octobre ont été très négatifs : quand les GM épanouis viendront-ils partager leur passion en IRA ?

J'ai fait l'IRA de Nantes et, à la suite de ma prise de fonction sur un poste de GM, j'ai pu intervenir avec des collègues pour parler de ce métier.

Nous n'étions certes pas représentatifs de l'ensemble des attachés stagiaires de la promotion qui étaient en ASU durant la scolarité. Certains n'ont pas choisi cet univers professionnel, mais aucun n'a été "obligé" de prendre un poste de GM. Il y avait suffisamment de diversité dans les postes pour que cela convienne à tout le monde (collège, LGT, LP, université, rectorat, CNED...).

Lorsque nous sommes intervenus en septembre pour parler de notre univers professionnel et de notre métier, nous (les GM) avons fait comme ceux que nous avions rencontré : nous avons parler de notre quotidien, des qualités et des inconvénients du métier, des relations avec les professeurs, les agents, la collectivité et le rectorat. De l'avis de tous, nous étions les plus motivés à parler du métier de gestionnaire. Aussi, je ne comprend pas qu'il puisse y avoir une telle différence entre l'IRA de Nantes et celui de Lyon.

Enfin, durant la formation de l'univers ASU, nous avons eu de mauvais intervenants, mais souvent d'excellents qui résumaient parfaitement bien le quotidien d'un gestionnaire.

glenda69 a écrit:

Les épreuves de classement intermédiaire ont commencé et la peur "de finir en ASU" est omniprésente !

Eh, y a pas que les EPLE dans l'ASU, y a aussi les services et les établissements d'enseignement supérieur. Pour ma part, je n'ai jamais exercé en EPLE (à mon grand regret cependant, j'ai un excellent souvenir de mon stage d'IRA en agence comptable en lycée) et je me suis beaucoup amusé dans les postes que j'ai occupés et m'amuse encore dans mon poste actuel.

Citation :

certains seront choisis par l'ASU en février sans connaitre ce ministère.

Vous le connaîtrez pourtant sans doute plus que beaucoup d'entre nous. Quand j'ai commencé ma carrière, affecté dans une IA, je ne savais même pas ce que c'était un IA-DSDEN ni à quoi ça pouvait bien servir... Ça ne m'a pas traumatisé.

Citation :

Pour conclure, si vous avez un peu de temps à consacrer à des futurs collègues en formation, proposez un stage pour mai-juin, partagez votre joie et votre métier, car parfois cette expérience est la pire de la scolarité et personnellement je trouve cela pas normal et anti-constructif !

Le cas du collègue non titularisé est très exceptionnel. J'accueille depuis 4 ans 2 fois par an des stagaires IRA. Cela se passe toujours très bien. J'adore mon métier et j'essaie de passer la "positive attitude" pour leur montrer que c'est un métier exigeant mais tellement passionnant. Mais je reconnais pour être passé par l'IRA les discours sont assez souvent pessimistes. C'est la discussion que j'avais eu avec le directeur de l'IRA de Metz quand il était venu rencontrer un élève

Bonjour

oui, les gens qui postent sont plus souvent les collègues qui débutent, se plaignent, ou qui ont du mal, voire qui souffrent, que ceux pour qui tout se passe bien.
C'est normal. Il ne faut pas croire pour autant en voyant ces messages de demande d'aide ou de soutien, que tous les autres gestionnaires sont dans la panade.

Je fais partie de cette catégorie de collègues qui aiment leur boulot, et même ont choisi ce métier (si si, ca existe!)
Je ne me vois pas écrire tous les jours pour dire : super journée aujourd'hui, mon CE m'a fait des compliments, ou : yes ! je suis à jour en compta je vais pouvoir me lancer dans le contrôle interne, ou encore : mon logement est vraiment super, il est tellement grand que j'organise une mega teuf samedi, ou : c'est dingue ce que je suis bien payé, mais p.... qu'est ce que j paye comme impôts...                         et pourtant.........

Et j'aimerais accueillir des stagiaires IRA et transmettre ce qu'il y a à transmettre avant de devenir complétement gâteux. (qui a dit c'est trop tard ? )
Je l'ai déjà fait deux fois, ca s'est très bien passé, et je suis prêt à recommencer cette année.

Précision utile : mes archives sont propres et rangées, l'inventaire immobilier est à jour, et l'ambiance est bonne.

Bon, ok, c'est en Normandie. Et alors ?

je ne l'ai pas écrit,  mais l'inventaire de la cave du lycée est aussi à jour...  

une étude de marché avec mise à l'épreuve des fournisseurs pourra être envisagée.
Hips !