Bonjour,

j'ai pris mon logement de fonction il y a un an et demi avec mon mari et mes enfants, la CPE qui a le logement en dessous du mien vit avec un gars qui a des "crises" de hurlements, claquements de porte et de volets , il cogne dans les murs, l'insulte à toute heure du jour et de la nuit puis plus rien pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines

j'en suis à 5 interventions des gendarmes, une plainte pour tapage auprès du procureur sans réponse à ce jour,  un courrier au CG : propriétaire sous couvert du CE sans réponse non plus, un courrier au service juridique du Rectorat qui ne bouge pas : ils ne sont pas les proprio.. 

et surtout la CPE fait comme si de rien n'était elle se comporte normalement le lendemain lorsque des faits se sont produits...et il est impossible d'aborder le sujet avec elle. Cette situation est bien antérieure à mon arrivée dans le logement mais sans aucune démarche des précédents "locataires"

le texte qui régit les NAS est assez vague : occupation en bon père de famille ...

j'aimerais savoir si l'un de vous a eu ce genre de souci et comment vous avez réussi à le résoudre 

Merci pour votre aide.

Maintenant tu sais pourquoi le poste était vacant !

Si ni la maréchaussée, ni le propriétaire ne font rien....
Relance ta plainte en l'adressant au doyen des juges d'instruction.

L'attitude de la CPE est absolument incroyable.....elle est britannique ?

Elle subit peut-être des violences conjugales.

RETU a écrit:

Elle subit peut-être des violences conjugales.

https://www.dailymotion.com/video/x16bw25_shirley-et-dino-chantent-le-lendemain-elle-etait-souriante-avec-herve-niquet_music

En avez-vous parlé avec le CE? Il pourrait peut-être la voir et lui en parler. C'est aussi un peu son job car effectivement elle subit peut-être des violences.

ADN a écrit:

effectivement elle subit peut-être des violences.

Peut être ?

SPRUDEL a écrit:

...un gars qui a des "crises" de hurlements, claquements de porte et de volets , il cogne dans les murs, l'insulte à toute heure du jour et de la nuit

Ce sont bien des violences que subit cette personne. Peut être pas encore des coups.

Sujet très sensible. Vous et votre famille avez droit à vivre tranquillement. Une fois finalement expulsée, cette personne subira sans doute davantage de violences, des coups peut être cette fois, si ce n'est déjà fait.

Rapprochez vous du service social en faveur des personnels, ils auront peut être des pistes d'action destinées à protéger tout le monde.

merci pour vos nombreuses réponses

effectivement il y a eu des violences il y a longtemps dixit les gendarmes mais sans plainte de la part de la CPE. J'ai déjà du appelé les gendarmes suite à une très forte altercation avec insultes et bruits sourds et je leur ai bien expliqué que je ne veux en aucun cas assister à ce genre de scène sans réagir c'est de la non assistance à personne en danger et que je ne serais pas complice de tels agissements il faut savoir que lors de cette scène nous sommes descendus mon mari et moi même tambouriner à leur porte et nous n'avons eu aucune réponse et que lorsque les gendarmes sont venus il n'ont pas réussi à leur faire ouvrir la porte non plus.

convoqués tous les deux à la gendarmerie, la CPE a expliqué aux gendarmes que de toute façon j'avais le bras long (le logement a été refait car inoccupé pendant 20 ans !!!) et que j'étais protégée allez savoir par qui !!!

le CE me soutient et a convoqué la CPE qui se plaint du bruit de mes enfants et de la mauvaise isolation de l'appart (construction de 1972) elle ne parle jamais de ce gars la plupart des profs sont persuadés qu'elle vit seule alors que çà fait 20 ans qu'elle est là avec lui on dira JANUS elle a deux visages

il faut savoir aussi qu'elle n'a jamais accepté les travaux d'isolation ou d'amélioration dans son appart donc c'est insoluble !!

l'ancienne CE m'a dit : votre emménagement sera le catalyseur soit de son départ soit du fait qu'elle le jettera dehors ! je trouve çà gonflé de me laisser gérer cette situation connue et ancienne

Sur le plan moral et juridique, tu as fait ce qu'il fallait.

Tu dois maintenant te préoccuper uniquement de ta cellule familiale et de sa préservation.

Pour information, il y a chaque année en France des dizaines de situations de danger "signalées" qui trouvent une conclusion malheureuse faute de réaction appropriée des pouvoirs publics.