RECRUTEMENT D UN CHEF CUISINIER

Bonjour

Gestionnaire dans un collège qui sert environ 300 repas/jour, je vais être convoquée pour participer à un jury de recrutement de personnel cuisines par le conseil général pour notre établissement. Le choix définitif de ce personnel sera fait par le chef d'établissement et moi même. Cette décision est lourde de conséquences car j'aurais à coeur d'avoir une personne fiable, courageuse, initiatrice de projet ou d'expériences nouvelles qui travaille les produits frais afin de proposer un maximum de plat "maison". Quels sont les points qui vous paraissent essentiels à aborder avec les candidats potentiels ?
Quelles questions pointues puis je poser afin de sonder les aptitudes professionnelles de ces personnels ?
Merci d'avance
Bon week end
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Bonjour,

Je pense déjà que vous ne devriez absolument pas poster avec votre nom et prénom, cela pourrait vous être préjudiciable.

Le jury devant être impartial, nous ne sommes pas censés vous influencer sur votre choix.

Le choix doit se faire en fonction de vos critères (quelle personnalité, quelle expérience, quelle pratique) et de vos contraintes (taille de la cuisine, structure de l'équipe, modalités de commandes locales...). Bien sur la liste est loin d'être exhaustive.

Cordialement,

en ce qui concerne mon identité vous avez raison
Lorsque je me suis inscrite je n avais pas étudié vraiment le forum

Je vais me réinscrire sous un speudo
merci

Nanard ou un autre administrateur: peux tu anéantir ce fil avant que des malfaisants s'en emparent et aient le temps de noter les noms?
de plus si elle revient avec la même question....

Evaluer l'expérience du candidat, la mobilité, le savoir-faire.

Le laisser parler et écouter.

Pour le nom ça ira, il reste la localisation qui pourrait être brouillée un coup.

Il faut lui poser quelques colles sur, par exemple, des denrées "à la mode" chez les gens qui cherchent à verdir leur assiette :

- comment imagineriez-vous faire goûter les panais aux collégiens ?
- comment faudrait-il présenter du boulgour pour qu'il soit adopté par les élèves ?
- est-il raisonnable de servir du quinoa dans une cantine comme la nôtre ?

Et d'autres questions plus classiques :

- nous voulons servir, de novembre à mars, de la soupe chaude en entrée un jour ou deux par semaine, quelles recettes pouvez-vous nous proposer ?
- combien de temps faut-il à votre avis pour éplucher 50 kg de pommes de terre dans une parmentière de 60 cm ?
- faites-nous une proposition de menu à thème alsacien/breton (...)
- comment faites-vous, pour un menu à thème asiatique, un riz qui ne fait pas pitié ?

Avec ce type de questions, on peut savoir où l'on met les pieds.

Les compétences en cuisine pure sont indispensables mais les connaissances HACCP, PMS et plan alimentaire ne sont pas à négliger. Et puis il y a tous les savoir-être transversaux à maîtriser, quelle que soit la fonction occupée.

Comment conçoit-il ses relations avec les élèves, au quotidien, comment est-il prêt à participer à des actions,...

Comment conçoit-il ses relations avec les gestionnaires qui se prennent pour Dieu.

 regardez vous dans un miroir c est lamentable

Parfois le choix est rendu aisé.

Les compétences, c'est bien. Il faut évidemment s'en enquérir dans le cadre d'un recrutement.
Mais il ne faut pas laisser de côté l'aspect humain : comment le quidam se comporte-t-il avec les autres ?
Donc ne pas omettre des questions du type : la dernière fois que vous avez été en conflit avec quelqu'un, comment avez-vous réglé cela ? Il s'agit d'empêcher le candidat de répondre avec les poncifs habituels et autres généralités convenues, sans s'impliquer personnellement. L'idée, ici, est de chercher la preuve : qu'il ait une idée générale de la solution, soit. Mais concrètement, lui, comment a-t-il déjà fait ?
Les membres de jury, quand ils ne sont pas bien formés à ce job, vont rarement sur ce terrain-là. Il est pourtant riche d'enseignement.

Quelle belle question. Je la retiens pour la prochaine fois.

Tu peux la décliner à l'envi. Le but du jeu, pour essayer de cerner en quelques minutes la personnalité du candidat, c'est de le mettre en situation. Ce qui intéresse le jury, ce n'est pas les grandes idées théoriques qu'il a sur la question, ce n'est pas comment il ferait, mais c'est comment lui, concrètement, il a fait. Tu peux tester comme cela sa réaction à l'autre, son comportement face à l'urgence, à l'imprévu, sa volonté de manager ou pas, etc.

On entend souvent dire que la question à se poser, en tant que membre de jury, c'est : « est-ce que j'ai envie de travailler avec cette personne ? ». Cette question est débile. À en faire notre fil conducteur, nous ne recruterions que des gens comme nous. Or, c'est de la diversité que naît la richesse, pas de l'uniformité. La bonne question à se poser, c'est : « qu'est-ce que cette personne va apporter ? ». Et, au-delà des questions indispensables sur la compétence et la technicité, il faut insérer quelques questions sur le savoir-être et la personnalité, en acceptant éventuellement des gens avec qui on n'aurait pas nécessairement envie de travailler mais qui apportent une richesse au système.

Hippos a écrit:

On entend souvent dire que la question à se poser, en tant que membre de jury, c'est : « est-ce que j'ai envie de travailler avec cette personne ? ». Cette question est débile. À en faire notre fil conducteur, nous ne recruterions que des gens comme nous.

Hahem. Elle serait, éventuellement, inappropriée pour qui s'appellerait Isaac Newton, ou peut-être Vieil intendant. Dans cette situation, j'ai à coeur au contraire de privilégier à l'embauche des gens stables de caractère, aimables et utilisant un vocabulaire châtié, modestes, prudents, rigoureux, patients...

cuisiner avec des produits frais, oui bien sur , ceci est beau mais que le papier car en réalité impossible de faire plus de 1 menu complet tout les 8 jours de fonctionnement car pas les moyens financier.

a moins de passer le ticket repas a 4.99 euros impossible et impossible aussi par un parent de payer une telle somme

non le frais reste une beau fantasme meme si la rt a que ceci en bouche 

et venez pas me dire donc mon bahut oui ! 1+2 = 3 et ne fera jamais 1

J'ai travaillé 9 ans avec une équipe de cuisine qui travaillait 98 % en frais, coût à l'assiette 2,05 €. Et sans faire de marchés en plus, mais ça j'aime pas m'en vanter.

L'intendant zonard a écrit:

Hippos a écrit:

On entend souvent dire que la question à se poser, en tant que membre de jury, c'est : « est-ce que j'ai envie de travailler avec cette personne ? ». Cette question est débile. À en faire notre fil conducteur, nous ne recruterions que des gens comme nous.

Hahem. Elle serait, éventuellement, inappropriée pour qui s'appellerait Isaac Newton, ou peut-être Vieil intendant. Dans cette situation, j'ai à coeur au contraire de privilégier à l'embauche des gens stables de caractère, aimables et utilisant un vocabulaire châtié, modestes, prudents, rigoureux, patients...

Je connais une personne stable de caractère, aimable et utilisant un vocabulaire châtié, modeste, prudente, rigoureuse, patiente. Pour autant, je n'aime pas travailler avec elle car nous avons sur certains aspects de notre métier des points de vue radicalement divergents à propos desquels nous nous sommes accrochés. En sa présence, je devient tendu ; c'est bête, mais c'est devenu physique. Donc est-ce que j'ai envie de travailler avec elle ? Non. Mais est-ce qu'elle apporte quelque chose à l'administration ? Oui, sans aucun doute. Et à ce titre, je la recruterais.

C'est dans ce sens que je dis qu'il vaut mieux se poser la question de ce que le candidat apporte plutôt que celle de savoir si on a envie de travailler avec lui. La première question me semble plus complète et objective que la seconde. Elle la couvre donc, mais d'une meilleure façon. La personne instable, acariâtre, vantarde et bordélique apporte davantage d'inconvénients que d'avantages à l'établissement, et c'est à ce titre-là que je ne la recruterai pas ; non pas parce que « je n'ai pas envie de travailler avec elle » (même si, en plus, je n'ai effectivement pas envie de travailler avec elle).

je crois et sans polemiques que chacun son metier ,il faut etre accompagne d un chef de cuisine experimente qui lui poseras lesbonnes questions

comme dirais l autre c est au pied du mur que l ont vois le macon  ,mais encore une fois un pro doit faire les entretiens!

ahidjo a écrit:

je crois et sans polemiques que chacun son metier ,il faut etre accompagne d un chef de cuisine experimente qui lui poseras lesbonnes questions

C'est une bonne suggestion et je suppose que malgré ce qui est indiqué dans le post initial, la collectivité donnera également son avis. Ou alors il est probable que les compétences professionnelles aient déjà été identifiées lors d'une première sélection faite par des professionnels de la CT, et qu'il soit demandé au CE et au GM de choisir en fonction de critères propres à l'établissement  (horaires, style de menus...).

tout a fait

ahidjo a écrit:

je crois et sans polemiques que chacun son metier ,il faut etre accompagne d un chef de cuisine experimente qui lui poseras lesbonnes questions

Evidemment, il faut dans le jury, un chef de cuisine mais...pas seulement.

Il faut bien que l'autorité fonctionnelle et hiérarchique soit représentée. Comme dit Alomero, ce ne sont pas vraiment les compétences techniques qui sont vérifiées dans un entretien