CE qui part avec un ordinateur portable

moi j'ai eu le cas avec un ancien CE qui avait demandé à ce que le collège s'abonne à un célèbre journal "Le M...e" (très adapté à un public de collégiens!)
et avec cet abonnement était offert un GPS dernière génération (vu le prix de l'abonnement...)
et bien sûr ce GPS que ce CE avait pris "pour nécessité de service" a non seulement disparu mais n' a en outre "jamais existé" selon lui lorsque je lui ai réclamé !

Nous avons effectivement un arsenal assez consistant pour prévenir ce genre de dérives.
Encore faut-il l'utiliser à bon escient : le but n'est pas - forcément - de planter un CE olé-olé mais POUR LE GESTIONNAIRE DE SE COUVRIR.
Dans ces affaires, qui ressortent TOUJOURS un jour ou l'autre, il faut pouvoir produire LE DOCUMENT qui ne contestera pas que vous étiez au courant (car vous êtes sensé connaître le devenir des biens de l'établissement) mais qui atteste que vous avez prévenu l'Ordonnateur de la procédure possible pour une sortie légale et les risques encourus pour y avoir contrevenu.

Exact, j'ai eu a faire face au même cas de figure, le CE qui part en retraite avec son ordinateur portable (qui était, il convient de le préciser, d'un très vieux modèle, et n'aurais jamais été réutiliser).
Au CA suivant, il figurait sur une demande de sortie d'inventaire, et cela n'as pas empéché les questions des profs...

Bonjour
J'avais jusqu'en décembre le même genre dans mon établissement.....Parti avec le carnet de bons de commande chercher un bouquin, il est revenu avec un GPS et un ordinateur portable....Pas de crédits ouverts bien sûr sinon c'est pas drôle....Lui aussi est un adepte du journal du soir parce que ça fait bien quand on prend l'avion....Pareil pour le fauteuil en cuir qui était dans son bureau avant son arrivée et qu'il trouvait inconfortable mais qui a disparu de l'établissement....mystère et boule de gomme.....
Du coup quand la facture est arrivée, les deux investissements ont été consciencieusement portés sur l'inventaire et amortis afin de tracer les bestioles parce qu'évidemment ils n'ont jamais franchi les portes de l'établissement. Il est muté à la rentrée prochaine, je subodore que les outils technologiques vont partir avec lui....
Moi j'ai tout laissé dans mon bureau et j'ai pas embarqué la hotte aspirante de la cuisine de mon magnifique logement de fonction quand je suis partie.....normal j'étais gestionnaire.....

C'est aussi arrivé dans un précédent établissement : un écran d'ordinateur mis à disposition par l'IA qui devait servir à un élève déficient visuel et...qui a disparu avec le départ d'un CE...Evidemment, malgré de fortes présomptions, impossible de prouver quoi que ce soit...(mes doutes venaient d'une phrase malheureuse qu'il avait eue auparavant selon laquelle son épouse ne voulait pas qu'il gaspille son argent dans l'acquisition d'un écran plat...ça avait l'air de le contrarier fortement...). C'est le même qui avait tenté de me faire acheter des rideaux pour son logement de fonction sur le budget de l'établissement...(no comment !)

J'ai connu ce problème; dans l'affaire, l'AC qui est responsable de la conservations des biens a écrit au Recteur qui lui-même a écrit au Recteur d'accueil du CE qui heureusement ne partait pas en retraite et bizarrement ce dernier a vite renvoyé le micro avec un mot d'excuse.

dédé56 a écrit:

moi j'ai eu le cas avec un ancien CE qui avait demandé à ce que le collège s'abonne à un célèbre journal "Le M...e" (très adapté à un public de collégiens!)
et avec cet abonnement était offert un GPS dernière génération (vu le prix de l'abonnement...)
et bien sûr ce GPS que ce CE avait pris "pour nécessité de service" a non seulement disparu mais n' a en outre "jamais existé" selon lui lorsque je lui ai réclamé !

Pour l'abonnement du collège au journal "Le M...e", on peut considérer que c'est pédagogiquement utile, même pour des collégiens, certains sont de bons lecteurs (et les profs peuvent se du "M...e" pour leurs cours).

Pour le GPS qui a disparu, c'est lamentable...

En plus c'est inquiétant, ces journaux qui ne peuvent se vendre qu'en offrant des "cadeaux".
On se demande comment la presse peut réellement être indépendante en étant à ce point financée par ses annonceurs.