DBM sur des ressources affectées...

Une de mes grandes oreilles (oui, les mouettes ont de grandes oreilles, vous ne saviez pas? ) me fait part d'une pratique préconisée par un comptable et révélée par un de ses gestionnaires qui me laisse dubitatif :
Le gestionnaire est incité à n'ouvrir en crédits, pour des subventions reçues en ressources affectées, que le montant de la facture à mandater une fois que cette dernière est prête à être liquidée.

Je pense que cette pratique est peu orthodoxe et prive l'ordonnateur d'un budget sincère.

Quelqu'un a t-il eu vent de cette manière de procéder? qu'en pensez-vous?

Personnellement, je fais ouvrir, en prévision de recettes et en ouverture de crédit la totalité de la somme qui apparaît sur la notification. A la réception de la facture, on mandate la somme réellement dépensée et on passe ensuite un OR du même montant. La partie non dépensée de la subvention apparaît ensuite en disponible sur la situation des dépenses engagées et en moins-value sur la situation des recettes.

Des avis ou des témoignages sur la question?

Ta pratique est bonne à partir du moment où dès le départ tu sais qu'il n'y aura pas de ZD pour ta subvention. Sinon impossible de prévoir la répartition avant la commande.

Jamais entendu parler d'un fonctionnement de ce type. En plus de l'absence de sincérité, cela doit nécessiter un certain nombre de DBM dans l'année. Il serait intéressant de savoir si l'ordonnateur a la possibilité de comparer ses crédits ouverts et son solde disponible en classe 4. Enfin, encore faudrait-il qu'il s'intéresse à son budget.

De mon côté, j'aime bien que les crédits ouverts correspondent à la somme notifiée. Mais même si je signale une différence entre les crédits ouverts et le disponible, je ne peux obliger l'ordonnateur à faire des DBM d'ajustement.
L'idéal, c'est quand les DBM sont faites et que la somme notifiée est la somme encaissée. Cela simplifie les vérifications de fin de mois : une SDDE, une SDR, une balance, tout cela va très vite à pointer.

khonnerie! inutile et blaireau!

on ouvre tout par DBM de type 24 et si plus tard on se rend compte qu'il y a du ZD on passe une DBM 24 en négatif sur le chapitre et en positif sur le ZD, ça reste de la ressource affectée si on respecte l'objet de la subv.

encore un AC qui traite 90 DBM par an...je me sens parfois si las:scratch:

Plutôt une 23 pour des ressources affectées.

Je sors de ma retraite pour ce post.

Etre considéré comme un blaireau par VMB (Winnie n'a pas été jusque là) me fait tout drôle. Je ne dis pas que ma pratique qui consiste à n'ouvrir les subventions pour lesquelles je ne connais pas la répartition entre fonctionnement et investissement (et seulement celles-ci) que du montant connu des dépenses est bonne. Je comprends et approuve la pratique de VMB ; mais j'assume et malgré la taille du lycée et le nombre de subventions je ne vais saisir aujourd'hui que la n° 13 de mes DBM 2012. On notera que si je suis obligé d'ouvrir des dépenses au ZD après les avoir ouvert en totalité au J1, cela ne diminue pas le nombre des DBM.

Cela dit je ne suis nullement vexé....

Rassure moi sur un point n@n@rd, lorsque tu connais le chapitre d'affectation de ta subvention affectée, tu n'ouvres pas les crédits au fur et à mesure des factures que tu liquides?

c'étais voulu pour te faire sortir de ta tanière! blaireau est pour moi un terme des plus classiques et normaux et n'entraîne pas forcément de caractère péjoratif.

et recolle toi un p...n d'avatar man! tu me fous les jetons!!!

Stoïk a écrit:

Rassure moi sur un point n@n@rd, lorsque tu connais le chapitre d'affectation de ta subvention affectée, tu n'ouvres pas les crédits au fur et à mesure des factures que tu liquides?

Je te rassure.

N@n@rd a écrit:

Stoïk a écrit:

Rassure moi sur un point n@n@rd, lorsque tu connais le chapitre d'affectation de ta subvention affectée, tu n'ouvres pas les crédits au fur et à mesure des factures que tu liquides?

Je te rassure.

Un intérêt majeur de ce forum est de contribuer à éradiquer certaines pratiques infondées entretenues par ouïe dire...