"l'observatoire" des violences scolaires

Vincent Peillon a annoncé lundi 17 septembre à l'AFP la création d'une délégation ministérielle dédiée à la lutte contre
les violences scolaires. Cette structure, initialement qualifiée dimanche sur BFMTV d'Observatoire de la violence scolaire,
s'appellera plus précisément "délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences
en milieu scolaire". Rattachée à la Direction générale de l'enseignement scolaire" (Dgesco), elle sera créée dans
"les semaines qui viennent" et dirigée par le professeur Eric Debarbieux, actuellement président de l'Observatoire
international de la violence à l'école, indépendant du ministère.

Les missions de la délégation ministérielle seraient de trois ordres. Il faut "préparer les réponses et les actions
pédagogiques, préventives et punitives, avec la Dgesco", former les personnels, et "coordonner toutes les connaissances
dont nous disposons concernant les sujets de violences scolaires, de harcèlements, d'incivilités, de faits graves de
discriminations qui existent à l'école, à l'égard des élèves et des personnels", a présenté Vincent Peillon.

source : lettre Localtis du 17 septembre

encore un comité théodule de plus qui tombe pile poil au moment où la cour des comptes dénonce leur multiplication! il y aurait du monde à placer?

exactement encore une usine à gaz qui va pondre des rapports annuels qu'on s'empressera de classer verticalement ; et tout ca aux frais du contribuable bien entendu !

Le ministre se trompe en ce que l'observation ne fait pas défaut (sauf à attraper en plein caviardage les CE qui rechignent à remplir Signa pour ne pas "ternir l'image" de leur établissement), en tout cas dans le secondaire. Ce sont les réponses qui manquent. Il peut y avoir des centaines de doctes conseillers qui récitent suave mari magno, on s'en tamponne franchement, il nous faut des moyens de lutter contre l'incivilité.

Or rapprochez-vous des instits que vous avez pas trop loin pour leur demander la description détaillée des punitions utilisables à l'encontre d'un élève déviant dans le primaire. Il est question que le froncement de sourcils soit bientôt soumis à un contrôle préalable de l'autorité académique.

Faut pas s'étonner après que les gamins qui débarquent en 6e soient complètement azimutés ! Dans les collèges de nos jours, c'est la classe de 4e, en plein âge bête, que quand j'étais môme les profs se battaient pour ne pas avoir, qui est la plus calme. Logique : après deux ans de travail du collège, ils commencent à être un tout petit peu calmés, et les moins scolaires des élèves n'ont pas comme les 3e encore intégré leur propre échec et décidé de s'y complaire en profondeur.

Je plussoie gravement à ce qu'à dit l'IZ.

Vous n'imaginez pas le travail de rééducation citoyenne, digne du bon vieux temps de Brejnev, qu'il faut faire sur les entrants en sixième afin de les accommoder à la sauce collège : savoir-être, vie en société, droits et devoirs... Je sue sang et eau en cette période, et mon bahut est archi-favorisé. j'image même pas dans les zones multi - étiquetées ce que ça peut donner...

Alors la facilité serait de gueuler sur ces feignasse de Prof des Ecoles, sauf que quand vous savez combien leur marge de manoeuvre est mince, stérilisées qu'elles sont par les hautes sphères académioques ( je n'ai pas dit inspectorales, car eux aussi parfois se consternent de cette situation ) vous réalisez que seul le collège commence à être armé pour poser du cadre. Et encore faut-il pour cela que le chef et sa vie sco soient équipés du courage nécessaire lorsqu'il s'agit de secouer de la viande rebelle.

wizzz, en vadrouille, mais qui n'arrive pô à se connecter...

wizounet a écrit:

Je plussoie gravement à ce qu'à dit l'IZ.
j'image même pas dans les zones multi - étiquetées ce que ça peut donner...

Ca vire à l'obsession... voir ici

"C'est un art trop puissant à ton goût, mmmh?"
Prunelle.