Dans le même état d'esprit que le post "devenir APASU ?" : pourquoi devenir CASU ?

- Indice terminal hors classe (quand on y arrive !) équivalent à celui d'un APAENES !
- mobilité inférieure à celle d'un AAENES
- CASU = gros établissement prise de tête ou grosse division prise de tête aussi et sans logement et NBI minables...
- IFTS AP et CASU identiques !
- Corps de CASU en voie d'extinction...

Quand on voit l'indice terminal d'un personnel de direction 1ère classe à presque 1000 !

Qu'en pensez-vous ?

et quel intérêt d'être CASU en EPLE ?

Lycées prestigieux avec de beaux logements de fonction .

Plus sérieusement: avantage de pouvoir passer le concours interne avec seulement 4 ans d'ancienneté. Des Casu de 28 ans il y en a, pas d'APASU.


Quels sont les concours A+ accessibles en interne?
On a le droit de passer Directeur Hopital ou Administrateur Territoroial en interne par ex?

C'est un corps dans lequels l'administration recrute les cadres supérieurs. On peut dire ce qu'on veut mais la très grande majorité des SGASU, SGEPES, SGA sont des CASU.
Certes les EPLE que récupèrent les CASU sont lourds et difficiles à gérer, mais c'est une question d'ambition. Je suis CASU pas une seconde je ne l'ai regretté. En outre on peut passer le concours après 4 ans de A alors qu'apasu c'était 8 ans...
Et puis je crois que la direction de l'encadrement va faire qque chose pour nous

Isidore a écrit:

Lycées prestigieux avec de beaux logements de fonction .

Plus sérieusement: avantage de pouvoir passer le concours interne avec seulement 4 ans d'ancienneté. Des Casu de 28 ans il y en a, pas d'APASU.


Quels sont les concours A+ accessibles en interne?
On a le droit de passer Directeur Hopital ou Administrateur Territoroial en interne par ex?

Isidore a raison.
Mais la réponse était dans la question.

"quel intérêt d'être "
CASU EN EPLE ?

meuh, voyons,

"L'intérêt d'être"
SEUL ENCAPE ... pendant que les autres sont décapés....

Bon, d'accord j'arrête, les spécialistes des jeux de mots vont me tomber dessus.

CpC

Isidore a écrit:

Lycées prestigieux avec de beaux logements de fonction .

Mon cher, je t'invite quand tu veux. Tu verras que pour le prestige, y'a mieux et que pour le logement, une construction millesime 1971 sans travaux depuis , je sais pas qui ça peut tenter !

n'est-il pas plus préférable de postuler pour un poste en service ou en université quand on est casu ?
quelles sont les différences sur le plan indemnitaire entre un casu en eple et un casu en services(rectorat / ia) ou université ? quelle NBI ? Combien d'IFTS ?
le tremplin vers les emplois fonctionnels est moins évident quand on est étiqueté AC ?

Il y aussi 1 comptable public en Université.

Les IFTS sont fortes pour les CASU, l'vantage du logement de fonction pour ceux qui sont en EPLE est donc très relatif (tout dépend de l'emplacement).

550 euros brut par mois les IFTS d'1 CASU.

combien sont les IFTS d'un casu en université ou rectorat ? il paraît qu'elles sont modulables (quel est le montant de base et le maxi ?)
quelle est la nbi d'un chef de division en université ou rectorat ?
ces primes compensent-elles le logement de fonction d'un casu gestionnaire ?

550 euros brut par mois les IFTS d'1 CASU.

Ou ça!
Les ifts en académie c'est le bon vouloir du recteur et en université du président et je connais des asu qui sont loin d"avoir des ifts d' un eple de même pour les nbi 15 points c'est un bon score quand un NG en zep en à 62

quel est le montant moyen des ifts d'un casu en université ou rectorat ? apparemment, elles sont modulables ?
devenir casu pour se retrouver en eple est-ce un bon calcul ? et les emplois fonctionnels sont sans doute plus jouable pour un casu administratif plutôt qu'un gestionnaire ?
voilà les questions que je me pose...

Il faut qd m^me une solide expérience de Casu pour viser des emplois fonctionnels, il faut avoir fait ses preuves.
Plusieurs types de poste sont donc les bienvenus à mon avis.


Un témoignage pour toi :

Citation :

Gestionnaire de lycée, Marc Fischer est devenu le bras droit en matière d’éducation de Ségolène Royal. Depuis 2 ans, il gère les 93 lycées de la Région Poitou-Charentes. Retour sur un parcours original... et une certaine idée de la décentralisation.

Marc Fischer est un homme pressé : depuis 2004, cet ancien Casu (1) s’occupe de la politique éducative de sa « présidente », Ségolène Royal. Avant d’entrer au conseil régional, il était gestionnaire dans une cité scolaire de l’académie de Poitiers, à Bressuire (Deux-Sèvres). « C’était la plus grosse agence comptable de l’académie, se souvient-il. Nous avions essayé de mettre en place une nouvelle organisation administrative dans le lycée. L’idée était de se demander si on ne pouvait pas réorganiser les lycées en privilégiant les “usagers” : le service aux élèves et aux parents. » La cité scolaire s'est alors dotée d’un service Bourses, d’un service Personnels : « Les gens n’étaient plus obligés de courir d’un bureau à l’autre pour un seul et même service », souligne-t-il.

Remarqué par l’exécutif régional...

« Quand on essaie de mettre en place ce type d’organisation, on se heurte assez vite à des problèmes de pouvoir : travailler en fonction de l’usager annule les niveaux hiérarchiques ! » Et les rapports hiérarchiques, Marc Fischer, ancien responsable syndical, ne les apprécie guère. Pendant 10 ans, il a milité au sein d’Administration et Intendance (2), chargé de la commission nationale « établissements scolaires ». Marc Fischer travaille alors à renforcer les compétences des personnels administratifs et à décloisonner les relations entre l’administration et les usagers. Il négocie beaucoup : sur le statut des personnels, sur la décentralisation. Une expérience qui le fait rapidement remarquer par l’équipe d’Élisabeth Morin, IGAENR, alors présidente (UMP) de la région Poitou-Charentes. « Elle savait où j’habitais politiquement [ndlr : à gauche] et cela ne l’a pas empêchée de me faire venir à la région. Ce qui l’intéressait, c’était mes relations dans le monde de l’éducation et ma connaissance du dossier décentralisation. »

Et confirmé par le changement de majorité

1er janvier 2004. À la veille des échéances électorales, et quelques mois avant le vote de la loi « Libertés et responsabilités locales », Marc Fischer prend en charge les relations de la région avec les établissements scolaires. Il prépare l’épineux transfert des TOS.

Changement de majorité. Lorsque Ségolène Royal prend la tête de la région, Marc Fischer attire son attention sur le dossier des TOS. « Je la connaissais. J’avais déjà eu l’occasion de négocier avec elle lorsqu’elle était au ministère de l’Éducation nationale, explique-t-il. Je lui ai simplement fait remarquer qu’il fallait vraiment s’occuper de ces personnels. » Il se voit alors confier la direction de l’éducation et de la vie lycéenne : « Tout, sauf les bâtiments et la formation continue ! » La ligne dictée par « la présidente » est claire : « Elle veut que l’on prenne en compte tout ce qui concerne la vie des gens. Avec la deuxième phase de la décentralisation, la collectivité ne doit plus seulement gérer des bâtiments mais les personnes qui travaillent et vivent dans les établissements scolaires... », explique Marc Fischer.

L’éducation devient la priorité de la région. Et son directeur dispose du quart du budget régional. Il aime le travail en équipe, la « transversalité » ; il veut valoriser et responsabiliser ses collaborateurs et apprécie les chantiers qu’« elle » lui confie. La lutte contre les grossesses précoces, par exemple. « On a fait bosser les lycées professionnels sur ce problème, on a organisé une exposition itinérante sur la sexualité », s’enthousiasme-t-il.

Un défenseur de l’action publique

Marc Fischer est chargé de mettre en musique la « méthode Royal » : « Il faut trouver le bon équilibre entre la puissance de l’intervention publique et la possibilité, pour chaque citoyen, de donner son avis sur l’utilité et la qualité de cette intervention».

Défenseur de l’action publique en matière éducative, Marc Fischer souhaite pourtant que la décentralisation aille plus loin, mais dans le « bon sens ». Son credo : être au plus près des besoins des établissements. Pas question, par exemple, que la région reproduise ce qui se pratiquait dans les académies. « Il faudrait, dans chaque bassin, un chef d’établissement chargé de relayer la politique régionale, à proximité de l’usager », suggère-t-il.

Des chefs d’établissement « écartelés »

Les chefs d’établissement sont justement au cœur de ses préoccupations. « On essaie de les associer à tout ce qu’on fait, on monte des quantités de groupes de travail... mais dès que l’on parle de transparence, d’échange, les chefs d’établissement prennent ça comme une critique de leurs pratiques », poursuit-il. La mise en place du budget participatif des lycées n’a pas été chose aisée. « Certains l’ont perçu comme une remise en cause de leur expertise. Il est vrai que ce qui remonte aujourd’hui n’a rien à voir avec les demandes que nous présentaient jusqu’ici les chefs d’établissement. » Si ces derniers ne dépendent pas de l’exécutif régional, la frontière est mince, note-t-il. « Je ne voudrais pas être chef d’établissement aujourd’hui, soupire Marc Fischer. Ils sont écartelés entre l’État et la collectivité. D’un côté, le recteur les note et gère leur carrière, et de l’autre la collectivité leur attribue les moyens. »

Et après ? Si la région change à nouveau de majorité, Marc Fischer quittera ses fonctions : « J’ai la chance de pouvoir retrouver mon poste dans l’Éducation nationale, ce qui me donne une certaine liberté de ton et d’action ! » Une liberté dont il dit user avec la présidente : «On peut échanger, discuter avec elle. Mais elle aime que ça aille vite ! »

keski deviendront les casu GC si leur corps disparait ?

Comme les anciens intendants universitaires que certains ont connu...
Ils s'étioleront, certains deviendront administrateurs civils au tour extérieur dans le cadre des promotions normales, la plupart resteront dans ce corps jusqu'à la retraite.
Le corps ne sera pas supprimé mais mis en extinction, ce qui signifie que le corps continu à être géré (promotions, mutations,...) mais qu'on cesse de recruter et de promouvoir les APAEN entres autres...
Ce n'est pas un drame pour les CASU, je n'ai jamais entendu dire que les intendants universitaires avait déprimé...Certes ils avaient une porte de sortie vers le corps des CASU.
Je trouve cela ennuyeux pour les bons AASU qui attendaient au bout de 4 ans de passer le concours.
Je pense aussi que l'administration va se priver d'un vivier de recrutement pour les emplois de SG...

quid des chefs de divisions en service (rectorat, IA, université...) dont le recrutement se faisait parmi les casu ?

admissible au concours casu, je me pose la question de devenir comptable par la suite.
est-ce un bon choix et un bon plan de carrière ? quelles perspectives pour l'Intendance ? Un casu n'a t-il pas plutôt intérêt à opter pour des postes en services ? qu'est ce qui peut encore faire préférer l'EPLE à un casu stagiaire ?
l'avis des glorieux anciens sur ce site n'est pas réjouissant pour ce beau métier de dingues...

Qu'est-ce qui est attractif pour un CASU en Eple?
A mon sens, l'absence de hiérarchie pesante, l'autonomie, la fonction conseil du chef d'établissement, le logement si l'on est en début de carrière ou de passage dans une Région.
Les points faibles? La gestion matérielle qui oblige à s'occuper de détails inintéressants, l'encadrement d'équipes TOS qui n'est pas palpitant, le fait d'être balloté entre la tutelle de la CT et l'indifférence pour notre métier des autorités académiques, la difficile obtention de postes fonctionnels lorsque l'on vient d'EPLE, le logement lorsque l'on n'est plus en début de carrière ou si on a un logement personnel.
Souhaitant t'avoir éclairé.

pourquoi le logement est-il intéressant en début de carrière et le devient moins par la suite ?
à quel moment, le logement de fonction est-il un poids financier ou autre ?

ronnie a écrit:

pourquoi le logement est-il intéressant en début de carrière et le devient moins par la suite ?
à quel moment, le logement de fonction est-il un poids financier ou autre ?

Moi j'en suis revenu du logement de fonction...attention je ne crache pas dans la soupe, j'habite en région parisienne, je sais l'économie que ça me fait faire pour le moment et je sais aussi que si je m'offre concerts, sorties comme je le veux, c'est grace à ça. N'empeche, là j'ai demandé 6 postes non logés. Quand j'ai eu qques soucis de santé liés au stress il y a qques semaines, mon toubib m'a clairement dit que si je n'avais pas habité sur place, j'aurais eu beaucoup moins de peine à remonter la pente. par ailleurs, ma chère et tendre n'en peut plus de me voir redescendre au bureau en plein w.e ou à 23h pour vérifier un solde de compte ou une écriture comptable. Il est clair que si j'habitais à 5 kms je ne le ferais pas. Voilà quelques éléments de réflexion. Ils sont purement persos, mais ils me conduisent à y renoncer, au logement...

ronnie a écrit:

pourquoi le logement est-il intéressant en début de carrière et le devient moins par la suite ?
à quel moment, le logement de fonction est-il un poids financier ou autre ?

sinon je pense que cavalier solitaire voulait dire que si t'as 50 balais et déjà une maison, t'as pas forcément envie d'habiter dans ton EPLE...

Il y a aussi le l'avantage comparatif.

Si tu gagnes 1800e nets / mois et que ton logement a une valeur locative réelle avec charges de 900 euros.
Tu augmentes ton niveau de vie de 50% avec ton avantage en nature.

C'est à peu près ma situation en tant que jeune AASU. Et avec 1 enfant mon logement correspond exactement à mes besoins. Si j'en avait 3 le logement serai trop petit.





T'arrives en EPLE à 55 berges sur un grosse agence comptable, tu gagnes 4000 euros nets par mois, le logement en vaut 1000, l'avantage n'est plus le m^me.
Tu vas pt être préférer de choisir ton confort, surtout qu'avec de grosses IFTS, tu perds pas grd chose.

logement de fonction: le blé qu'il m'a économisé m'a évité de payer un loyer à fonds perdus ou d'acheter une datcha dans une région merdique, en contrepartie, ça me paye une bien belle villa dans le Südfrankreich pour mes vacances et mes vieux jours.

Tout se discute, mais il est vrai qu'il vaut mieux être capable de faire abstraction de tout ça dès qu'on a fini ses heures de travail, sinon on vier dingue.

jy lancien a écrit:

ça me paye une bien belle villa dans le Südfrankreich pour mes vacances et mes vieux jours.

si mémoire moi toujouuurs korect, 50 km frrrrontière et 10 km atlantic da!
alorrrrs nous voisins 120 km. pooossible envisager nous boirrrre ensssemble un jourrr tovaritch

JY a écrit:

Tout se discute, mais il est vrai qu'il vaut mieux être capable de faire abstraction de tout ça dès qu'on a fini ses heures de travail, sinon on vier dingue.

chacun voit effectivement midi à sa porte, mais parfois la qualité de vie est plus appréciable que le gain.

Je me demande si l'extinction des CASU sera suivi d'une réelle valorisation financière des attachés

En effet, le poste "casuables" seront occuppés par des APAENES mais actuellement ces derniers ne perçoivent pas les mêmes indemnités que les CASU. ex: un CASU en académie perçoit au moins 550 € / mois en IFTS alors que que les APAENES perçoivent 250 € par mois en moins (académie de nantes 2006). Par ailleurs, les CASU perçoivent également des indemnités de responsabilité administrative (entre 91 et 128 € mensuels) que ne peuvent percevoir les attachés.

Je ne pense pas que notre Ministère prévoit d'octroyer aux attachés occuppant des emplois de CASU les mêmes indemnités que ces derniers.

De plus, l'accès aux emplois fonctionnels (SGASU, SGEPES,SGA) seront revalorisées pour attirer les administrateurs civils sur ces postes.

Par conséquent et pour résumer les perspectives de carriere pour les attachés de l'Education nationale: il vaut mieux commencer à examiner les possibilités de détachement afin d'aller voir ailleurs comment ca se passe!!

conclusion, pour un jeune casu, il vaut sans doute mieux aller voir ailleurs qu'en lycée ! surtout si les emplois fonctionnels doivent être revalorisés car je pense qu'un poste de SG en EPLE est une vaste utopie ou un serpent de mer si on préfère !
fonctionnellement, un SG voire un DGS en territorial travaille pour un élu or nos chefs d'établissement ne le sont pas... on peut critiquer les considérations d'ordre politique que cela induit mais nous en sommes tout de même loin dans nos établissements.
quel avenir pour les attachés et les casu ?

Nein PATOU, toi mémoire kaput! je avoir maison 10 km de mes dix terres armées, nicht a tlantic. Moi beaucoup soif bibine gut, mais zu viel kilomètres, pas pouvoir revenir après gross glouglou !

das mach nichts, ich drincke eine grÖsse bier alein für corigirt mémoire kaput.

auf viederzeen mein freund

PS: c'eût été trop beau que tu soies du bon coté

C'est aussi pour le concours de CASU que je suis rentré dans l'Education Nationale. Et pour aller en lycée.

J'imaginais un parcours, GM, GC, Université ou Rectorat et ensuite voir ailleurs si l'herbe est aussi verte.

Le fait qu'on risque de me fermer la porte du concours CASU au nez, je suis un peu abattu.

La perspective d'attendre encore 5-6 ans pour passer le principalat ou on va me demander mon expérience:
"Ben collège GM et collège GM, puisque AENES je ne peux plus prétendre à GC.
- mouais vous auriez eu plus de chance si vous aviez été en services.
...

Enfin bref, CASU c'était (snif) une belle opportunité de carrière, encore plus en lycée.

Sans être abattu, c'est une possibilité de promotion à court terme qui se ferme si le concours est supprimé. C'est loin de me réjouir cette affaire.

Jean-Mic a écrit:

Enfin bref, CASU c'était (snif) une belle opportunité de carrière, encore plus en lycée.

tu voulais peut-être dire "encore plus enlisée" bon d'accord c'est pas drôle