Agathe Deblouze a écrit:

Plus sérieusement, ami Breizhou en exil, envoie moi un mail. J'aurais certainement des tas de pistes à te donner, vu que comme toi je n'ai pas un parcours classique, que j'ai repris mes études à 30 ans et des brouettes pour faire la même chose que toi ou quasi après avoir été artiste de music hall pendant dix ans...

Tu as de la chance de passer l'IRA de Metz et pas celui de , car tu ne seras pas parmi ceux contre lesquels ma chère tête blonde va entrer en compétition jeudi dès potron-minet.

Oui j'imagine qu'elle doit être plus que bien préparé... Mail effectué merci pour la proposition.

ça va les amoureux? si vous nous faîtes un p'tit gardez le nous dans le formol!

alors l'ami: IRA ou IRApas?

V.M.B a écrit:

ça va les amoureux? si vous nous faîtes un p'tit gardez le nous dans le formol!

alors l'ami: IRA ou IRApas?

Et bien sujet : on est affecté dans une préfecture Y (on sais pas dans quel service ni quoi que se soit) et on doit rendre à notre chef de bureau une note sur la pollution sonore. On devait caractériser cette nuisance, et ses enjeux + donner les politiques publiques déjà en place sur la luttre contre cette nuisance dûe au transport terrestre + proposer des actions. Dur en 2 parties.

Support 8 docs sur 25 pages. 1 seul texte législatif et différents doc de l'ADEME.

Conclusion : 3h45 pour faire la note, je pense avoir mis tout les éléments importants, la partie porposition je ne sais pas si je suis dans les clous.

Donc IRA ou pas ? on verra bien mais je n'en suis pas ressorti spécialement content de moi.

Les dés sont jetés.

Effectivement, la partie porposition ce n'est pas du cochon (quoique cela dépend des positions en question...)

Bon, les gars, faut le rendre à l'évidence : d'habitude on arrive à les dégoûter assez vite, les cinglés qui prétendent envisager d'essayer de faire notre boulot, mais là vous avez manqué de jus, je trouve. C'est les vacances qui vous pèsent sur la digestion, ou quoi ?

Alors, ami de la zone humido-charbonnière, il est encore temps : FUIS !

Voilà, je l'ai dit, parce que normalement dans une discussion de ce genre, c'est l'essentiel du message que les "vieux" communiquent au pauvre inconscient qui avait pu par égarement imaginer que gestionnaire d'EPLE, c'est un travail envisageable pour un être humain. Concrètement, c'est pas normal du tout que ce soit à moi de le dire, et au milieu de la 2e page de la discussion, en plus. J'ai très peur que, en quelques lignes, BZHCHTI55 nous ait laissé croire qu'il n'est pas le plus mal armé pour nous rejoindre. Nous, on ne se trompe peut-être pas, mais lui, c'est sûr qu'il va regretter amèrement son tranquille passé dans pas très longtemps !

Mon téméraire ami, j'ai une bonne tactique pour toi : pour le concours d'entrée à l'IRA, tiens bon, continue à dire que tu veux devenir gestionnaire. On a beaucoup de mal à croire les gens qui disent ça, mais ton discours est assez structuré, alors les membres du jury se diront simplement qu'ils ont trouvé le benêt de l'année à qui ils vont pouvoir refiler l'un de ces postes maudits, et hop, ça augmentera énormément tes chances d'entrer dans l'institut.

Ensuite, il te sera très simple de dire que tu auras été dissuadé d'aller à l'EN par les nombreux intervenants de l'IRA qui ne manqueront pas de dire la triste vérité à des amphis entiers, et d'expliquer qu'à la faveur de l'un des stages d'observation, tu t'es pris d'une passion absolue pour le ministère des finances ou de l'intérieur. Et hop le tour est joué ! Enfin si tu fais partie du tiers le mieux placé au classement de sortie, bien entendu, sinon... Mais même sans cela, ne panique pas : un bon tiers des attachés nouvellement nommés à l'EN se barrent strictement n'importe où ailleurs, grâce à la BIEP ou d'autres artifices, après trois mois ou deux ans, c'est pas si long à tenir, c'est comme de passer au mitard...

@ l'IZ : j'ai bien rigolé mais ce n'est pas très charitable. Dis à notre futur collègue pourquoi tu aimes ton métier, plutôt, puisque à ma connaissance tu continues de l'exercer.

Question très sérieuse en effet. Pourquoi continuons-nous à exercer ce métier de "chien", sans doute moins pénible que bien d'autres mais également moins gratifiant à bien des égards que bon nombre pour lesquels nous pourrions au moins faire l'effort de postuler?

J'imagine qu'on peut évoquer la polyvalence qui fait qu'on ne s'ennuie pas, l'autonomie qui rend la tâche intéressante, le traitement et les avantages en nature à un certain niveau et dans certains lieux où l'avantage n'est pas un inconvénient. Mais tout cela reste sans doute parcellaire car en fait il faudrait pouvoir se pencher sur notre motivation. Vaste programme.

le nombre de jobs gratifiant, en même temps.... en existe-t-il vraiment???
moi, en tout cas, je sais que depuis que je suis gest., je m'éclate mille fois plus que dans mon ancien boulot, et je suis contente d'aller au bureau chaque matin!

Grincheux a écrit:

@ l'IZ : j'ai bien rigolé mais ce n'est pas très charitable. Dis à notre futur collègue pourquoi tu aimes ton métier, plutôt

Parce que je suis

Spoiler:

Grincheux a écrit:

puisque à ma connaissance tu continues de l'exercer.

En attendant GFC-web, cher ami, en attendant GFC-web.