Qualité nutritionnelle des repas (le fil)

Ce texte me rappelle un autre texte tout aussi obligatoire qui imposait du BIO à XXX %
Pour ma part, il est hors de question de faire du BIO.

La grande question que je me pose ce sont pour les frites : maxi 2 fois par mois ?

Sinon, pour ceux qui ont la chance d'avoir l'internat, il faut compter les 20 repas successifs à part, selon l'OBSERVATOIRE ECONOMIQUE DE L’ACHAT PUBLIC sur le PNNS du 4/05/2007 :
"Le contrôle du respect de ces fréquences se fait sur la base minimale de 20 repas successifs servis.
En cas de restauration en internat scolaire ou de loisir, le contrôle du respect des fréquences se fait séparément sur la base minimale de 20 déjeuners successifs et de 20 dîners successifs. Le mercredi est pris en compte."

tchopo a écrit:

Ce texte me rappelle un autre texte tout aussi obligatoire qui imposait du BIO à XXX %

Auriez vous les références de ce texte ?
Je n'ai souvenir que de préconisations liées au Grenelle de l'Environnement .
Le taux conseillé étant je crois de 20 %

Mon cuisinier au vu de cette nouvelle règlementation, m'annonce ne pas être nutritionniste.

Ce à quoi je lui ai répondu, moi non plus.

Vos collectivités locales ont-elles déjà des formations dans ce domaine, car dans notre région, ce n'est pas encore le cas?

Certains ont-ils pris le parti d'externaliser la conception des menus? avec la prise en compte du crédit nourriture?

Certaines collectivités emploient depuis quelques temps des nutritionnistes qui conseillent les EPLE. Mais sans prise en compte du crédit nourriture.

barbule a écrit:

tchopo a écrit:

Ce texte me rappelle un autre texte tout aussi obligatoire qui imposait du BIO à XXX %

Auriez vous les références de ce texte ?
Je n'ai souvenir que de préconisations liées au Grenelle de l'Environnement .
Le taux conseillé étant je crois de 20 %

15% il me semble...:

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000018806803&dateTexte=

les 20% devront être atteints en 2012... (c'est dans le texte)
à voir également agence du bio

vous pouvez ajouter cela dans vos lectures et projets note DGAL du 16 août 2011

serons-nous concernés ?

Le chapitre III du titre I^er du livre I^er du code de la consommation est complété par un article L. 113-7 ainsi rédigé :

« Art. L. 113-7. – Un arrêté conjoint des ministres chargés de la consommation et de l’artisanat précise les modalités d’information
des consommateurs par les personnes ou entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d’une
activité de restauration, permanente ou occasionnelle, sur les conditions d’élaboration des plats qui leur sont proposés. »

(projet de loi voté par l'AN le 12/10/11 sur la protection du consommateur)

Bonjour,

Dans l'arrêté du 30 septembre 2011, il est précisé que le pain doit être en libre accès.

N'étant pas un expert en nutrition, il me semble que la pain doit être consommé avec une certaine modération. non ?

invit. a écrit:

Bonjour,

Dans l'arrêté du 30 septembre 2011, il est précisé que le pain doit être en libre accès.

N'étant pas un expert en nutrition, il me semble que la pain doit être consommé avec une certaine modération. non ?

qui parle ? collègue ? parent ?...

collègue....mais peu importe c'est une question générale

Non, c'est fini ce temps-là. Les restrictions n'existent que dans le cadre d'un régime. Et normalement, avec les fruits et légumes et le reste, la consommation se régule d'elle-même.
En revanche ce qui est une aberration nutritionnelle, c'est le pain blanc à tous les repas.

Je répondrai : le texte est clair, le pain doit être en libre accès. Après, chacun se détermine sur l'application ou non de cette disposition...
D'un point de vue nutritionnel, je trouve que ce point manque de discernement ; aucune référence n'est faite quant au type de farine et donc à sa "diétécité" (pain blanc hyper raffiné, farine semi-complète ou complète, pain noir,...).

Mais, effectivement, n'est-il pas surprenant de prôner la consommation de légumes et de mettre le pain en libre accès ?

Winnie a écrit:

...ce qui est une aberration nutritionnelle, c'est le pain blanc à tous les repas.

Et si on le mange en premier , il n'est pas interdit de penser que cette aberration dépasse le strict plan nutritionnel

Moi je vais être quasiment désagréable mais je ne vois pas pourquoi je me casserai la tête avec ce décret et sa circulaire d'application qui viennent de l'ETAT alors que la CT est propriétaire des locaux et est le patron des agents qui travaillent en cuisine ...

Quand tout le monde veut s'occuper de tout cela devient le b....l.

J'ai fabriqué quand même pour mettre un peu de bonne volonté un tableau excel sur 20 jours que mon cuisinier remplit au jour le jour.

Mais je ne suis pas payé par la CT pour gérer sa cantine ...dont elle fixe les tarifs en augmentation constante alors qu'on s'en sort très bien avec ce que les gens paient actuellement .

La mienne a calculé que le prix moyen d'un repas est de 7 euros et elle veut s'en rapprocher peu à peu pour certaines catégories.

Je fais encore les commandes et les fiches de conso mais faudrait pas me pousser beaucoup pour laisser le cuisinier de la CT se débrouiller avec .

Je ne veux pas être le clou entre le marteau et l'enclume ni la tranche de jambon dans le sandwich.

GOPHER a écrit:

Moi je vais être quasiment désagréable mais je ne vois
pas pourquoi je me casserai la tête avec ce décret et sa circulaire
d'application qui viennent de l'ETAT

C'est vrai ça, pourquoi obéirait-on à un Décret ??!!


Non, moi mon souci, c'est que faire quand on a un cuisinier atteint de flemmingite aigue. Les légumes cuits à l'eau sans sauce, sans rien, ça lasse assez rapidement.

Russule a écrit:

Non, moi mon souci, c'est que faire quand on a un cuisinier atteint de flemmingite aigue. Les légumes cuits à l'eau sans sauce, sans rien, ça lasse assez rapidement.

Mon cher Russule tu as besoin d'un cours de cuisine !!
Soit tu cuis tes légumes à l'eau (éventuellement avec un bouillon), soit dans une sauce, mais vouloir des légumes cuits à l'eau avec une sauce...

Bonjour,

Que pensez-vous des fournisseurs qui mettent à disposition de l'établissement à titre gratuit une nutritionniste qui valide nos propositions de menus sur le plan de l'équilibre alimentaire (et notamment les recommandations du GEMRCN ) ? peut-on y recourir ? y-a t- il un piège ou au contraire ne pas hésiter à demander conseil ?

Merci

 

invit. a écrit:

Bonjour,

Que pensez-vous des fournisseurs qui mettent à disposition de l'établissement à titre gratuit une nutritionniste qui valide nos propositions de menus sur le plan de l'équilibre alimentaire (et notamment les recommandations du GEMRCN ) ? peut-on y recourir ? y-a t- il un piège ou au contraire ne pas hésiter à demander conseil ?

Merci

Moi aussi j'avais des doutes, et durant mon année de formation au Rectorat, ils nous ont dit, allez y pas de soucis.....depuis j'utilise cette aide "gratuite".



Et me cache derrière cette recomandation du rectorat, au cas ou!!!!

Mon chef y a recours aussi depuis plusieurs mois déjà.
Je n'y vois aucune objection, je reste simplement vigilant à ce que ce conseil ne soit pas conditionné par des commandes !!

Si on pense à la même société, il y a un chiffre d'affaires minimum. Actuellement cette entreprise a été retenue au groupement de commandes, le chiffre d'affaires est suffisant, mais je m'interroge sur la pérennité de cette collaboration.

C'est vrai ça, pourquoi obéirait-on à un Décret ??!!

RUSSULE devrait répondre après avoir lu mon post jusqu'à la fin plutôt que de répondre qu'un décret..c'est un décret... Je suis juriste de formation et en plus pour moi une loi c'est plus fort symboliquement qu'un décret dusse-t-il avor a même force sous la 5e république en raison du domaine réservé de l'éxécutif.

Mais admettons que quand faut y aller faut y aller .

Le plus intéressant était en dessous à savoir notre position par rapport aux CT et pourquoi on doit s'occuper de la restauration alors qu'on est court circuités de partout ?

Si vous n'avez pas ce sentiment là je ne sais pas dans quelle région idyllique vous êtes ?

Je viens de recevoir ce matin la convention avec la CT que je dois passer en CA et elle ne dit pas la même chose au niveau de la restauration que le décret et la circulaire d'ETAT.

On obéit à qui ?

A l'ETA ou au proprio ?

C'était le contenu de mon message précédent : qui dit et qui fait quoi ?

Il manquait un T à mon ETA .

N'allez pas croire que je vis en CORSE .

C'est plutot l'opposé.

GOPHER a écrit:

Il manquait un T à mon ETA .

N'allez pas croire que je vis en CORSE .

C'est plutot l'opposé.

Au pays basque, par exemple ?

GOPHER a écrit:

RUSSULE devrait répondre après avoir lu mon post jusqu'à la fin plutôt que de répondre qu'un décret..c'est un décret... Je suis juriste de formation et en plus pour moi une loi c'est plus fort symboliquement qu'un décret dusse-t-il avor a même force sous la 5e république en raison du domaine réservé de l'éxécutif.

Intéressante théorie, que j'ignorais, et pourtant je passe ma vie professionnelle a écrire des textes législatifs et réglementaires.

En même temps, s'il n'y a pas besoin de passer par des votes au parlement, ça va me simplifier la vie.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/26/les-sans-viandes-de-tous-bords-menent-la-bataille-des-cantines-scolaires_1594207_3224.html

Un autre point de vue pas anodin sur cette nouvelle règlementation.

Pas anodin en effet.

A titre personnel je suis pour que les végétariens puissent disposer de "vrais" repas dans les cantines. Tout le monde ne prenant pas plaisir à se nourrir de cadavres.

Un repas végétarien, ça suppose de tout repenser, en termes d'équilibre nutritionnel notamment, et souvent ça entraîne une préparation beaucoup plus longue et coûteuse en main-d'oeuvre (même si on peut gagner sur la cuisson).

Je serais même favorable à ce que des menus 100% végétariens soient proposés à tous les élèves dans chaque cantine de temps en temps. Ca me paraît avoir un intérêt pédagogique. Et du point de vue de l'éducation du goût (si on peut hélas lutter contre la malfaisante restauration rapide et l'uniformisation des goûts par le bas).

Le Forgeron a écrit:

Un repas végétarien, ça suppose de tout repenser, en termes d'équilibre nutritionnel notamment, et souvent ça entraîne une préparation beaucoup plus longue et coûteuse en main-d'oeuvre (même si on peut gagner sur la cuisson).

Je serais même favorable à ce que des menus 100% végétariens soient proposés à tous les élèves dans chaque cantine de temps en temps. Ca me paraît avoir un intérêt pédagogique. Et du point de vue de l'éducation du goût (si on peut hélas lutter contre la malfaisante restauration rapide et l'uniformisation des goûts par le bas).

Avec tout le respect que je dois moi, pauvre vermicelle de gestionnaire de banlieue difficile à un attaché du ministère,



Vous voulez un menu végé qu'on peut préparer en même temps qu'un menu pas végé? Le couscous! La seule condition est de servir 1/2 portion de pois chiche pour 1 portion de semoule. Et une portion de légumes.
Avec une entrée salade verte + tomates + mais, en dessert fruit et gâteau aux noix ou un yaourt de soja pas la peine de faire la grimace, le soja c'est pas plus mauvais que les brocolis, et ça fermente pas, zavéz même un repas végétaLien.

En même temps, quand on connait tous les préjugés sur la cuisine végétarienne et quand on voit la volonté de changement et de remise en question profonde des personnels de cuisine et des gestionnaire...

Je n'exerce pas en banlieue difficile, mais je vis dans le neûf-küb, et pas dans les quartiers chics. Alors je compatis avec ton environnement professionnel. Même si je suis persuadé que quelques aspects de la vie au ministère pourraient aussi te paraître déplaisants (les chefs aux dents qui rayent le parquet, les peaux de banane, les bordereaux envoyés aux collègues de la pièce d'à côté...).

Si je reconnais l'extrême pertinence de ton propos, il n'en reste pas moins que je n'aimerais pas manger de couscous tous les jours... Et je pense m'y connaître un petit peu en cuisine (sans être un grand spécialiste).