MATHILDE a écrit:

car lorsqu'on passe le concours de l'IRA après 20 ans de fonctions d'exécution, on doit se remettre en question et c'est une très bonne chose mais tout le monde n'en est pas capable , bousculer sa vie familiale et professionnelle pour suivre une scolarité où l'on vous rappelle sans cesse que votre expérience ne vaut rien et que vous devez l'oublier. Il faut donc une super motivation pour résister à cette année, qualité que l'on ne retrouve pas chez tous nos camarades "externes"!!

Je pense que beaucoup choisissent aussi l'EN en se disant "chouette toutes les vacances scolaires, bien payé, blablabla"

Seul hic on a pas toutes les vacances scolaires, bien payé faut voir après 15 ans de carrière, le boulot on en a pour 2 voir 3 dans certains établissements, poste logé (pas toujours voir maintenant rarement) IAT, IFTS j'en passe et des meilleurs (n'y comptez pas trop à moins que votre CE soit sympa et pour les horaires comme le disent certains c'est pluto 1800h que 1607h annualisé voir plus quand on débute

Bon courage quand même car le boulot est quand même sympa une fois que l'on a pris ses marques

N@n@rd a écrit:

Pour ce qui est de l'expérience.... Le métier de gestionnaire rend humble vous vous en rendrez peut être compte.

Ohhhhhhhhh que oui !



Mais franchement.....moi , je ne changerais de job pour rien au monde. Je ne me suis jamais autant éclaté au taf (j'ai l'enormissime chance d'etre très bien entouré pour un premier poste)

Pourvu que cela dure

Edit :

Le débat interne-externe n'a pas lieu d'etre à mon sens . Durant mon année à l'IRA, j'ai rencontré des collègues d'ages (l'éventail des âges allaient de 21 à 59 !!!) d'origines et de parcours très différents. Un peu méfiant au départ, j'ai du rapidement me rendre à l'évidence, les internes ne sont pas forcement "meilleurs" du fait de leur expérience et/ou de leurs vécus professionnels. De la même manière, j'ai parfois été très étonné par la maturité et l'humilité de certains "petits" externes quant à leurs futurs fonctions de cadre. Alors, oui, évidement des brêles, j'en ai vu et certains ont été titularisés. Mais leur "inadaptation" à l'emploi de cadre de la FPE n'était pas, à mon sens, conditionnée en premier lieu par leur vécu (ou non) professionnel. Je pense que c'est avant tout une question de personne et de personnalité.

Par contre, et je l'ai déjà écrit ici il me semble, je m'étonne toujours (et encore) de certaines questions d'irarques en formation quant au job de gestionnaire (je pourrais extrapoler à la fonction d'attaché en général). Quand on passe A, on doit bien évidemment s'attendre à des horaires à rallonge, à être moins disponible pour sa vie perso (du moins au début) , à bosser pdt ses wkd et ses vacances éventuellement.

Un poste d'attaché implique forcement un investissement plus important , qu'on le veuille ou non (et encore quand je vois l'investissement de certains collègues de cat B...). Si les responsablilités et les contraintes d'un A en rebute quelque uns...mieux vaut bien réfléchir avant de passer les concours.

petitbandit a écrit:

Par contre, et je l'ai déjà écrit ici il me semble, je m'étonne toujours (et encore) de certaines questions d'irarques en formation quant au job de gestionnaire (je pourrais extrapoler à la fonction d'attaché en général). Quand on passe A, on doit bien évidemment s'attendre à des horaires à rallonge, à être moins disponible pour sa vie perso (du moins au début) , à bosser pdt ses wkd et ses vacances éventuellement.

Un poste d'attaché implique forcement un investissement plus important , qu'on le veuille ou non (et encore quand je vois l'investissement de certains collègues de cat B...). Si les responsablilités et les contraintes d'un A en rebute quelque uns...mieux vaut bien réfléchir avant de passer les concours.

Si votre objectif de carrière ce sont les vacances, les weeks-end, chez soi à 17H00 (et aprés tout pourquoi pas) un bon conseil : ne prenez pas de poste de gestionnaire (et encore moins de comptable, surtout ceux qui sont proposés aux IRA).

petitbandit a écrit:

Un poste d'attaché implique forcement un investissement plus important , qu'on le veuille ou non (et encore quand je vois l'investissement de certains collègues de cat B...). Si les responsablilités et les contraintes d'un A en rebute quelque uns...mieux vaut bien réfléchir avant de passer les concours.

Moi, quand je vois l'investissement de certains collègues " B " , je me dis que le grade ne change rien à l'affaire et que c'est le métier qui conditionne ces emplois du temps de chien, de fou, de dingue, comme vous préférez .
Et ceux-là - nos collègues des ER - n'ont pas trop à redouter les effets du changement s'ils passent et réussissent un concours de catégorie A , car ils n'auront pas grand chose à perdre , accoutumés qu'ils sont à ne pas compter leur temps .
Je parle de celles et de ceux que je connais et avec qui je travaille , ou ai travaillé .

MATHILDE a écrit:

S'agissant des commentaires peu flatteurs sur les élèves internes de l'IRA de BOZ, je les trouve déplacés

J'ai précisé moi-même qu'il fallait tempérer mes propos et qu'il y avait de nombreux contre-exemples.

MATHILDE a écrit:

car lorsqu'on passe le concours de l'IRA après 20 ans de fonctions d'exécution, on doit se remettre en question et c'est une très bonne chose mais tout le monde n'en est pas capable

Y compris chez certains internes qui pensent que leur statut d'interne leur donne la connaissance totale dans différents domaines (dont la GRH)

MATHILDE a écrit:

bousculer sa vie familiale et professionnelle pour suivre une scolarité où l'on vous rappelle sans cesse que votre expérience ne vaut rien et que vous devez l'oublier. Il faut donc une super motivation pour résister à cette année, qualité que l'on ne retrouve pas chez tous nos camarades "externes"!!

C'est vrai que le chambardement de la vie familiale est important, mais cela n'est pas l'apanage des internes.
Des externes sont eux aussi déracinés.
Pour ce qui est de la motivation, je connais des externes qui en ont à revendre....

Mais je l'ai déjà dit dans un autre post, il n'y a pas une situation manichéenne avec les bons d'un côté et les méchants de l'autre.
La vérité est toujours médiane.