bonsoir,

Il y a t il parmi vous des personnes qui ont choisi l'univers ASU pour avoir plus de chance de retourner dans leur région?

est il vrai que cela est plus aisée qu'avec l'univers ATE?

j’espère que vous pourrez me renseigner

merci

1. Oui
1 bis. d'autres ont choisi ASU pour être certains de ne pas rentrer dans leur région

2. Pas forcément

Bonjour,

C'est une question que je me suis posée au moment du choix car les deux univers étaient accessibles.

De formation comptable je n'étais pas effrayé par le métier de gestionnaire et je me suis dis que compte-tenu du nombre d'EPLE existant j'avais de meilleures chances de rentrer un jour près de mon Loir(e) gaulois. Je pensais aussi avoir plus de chance de gagner des places au classement en ASU plutôt qu'en ATE.

Bon, dans la réalité cela a moins bien fonctionné que sur le papier, mais j'ai pu rejoindre mes proches deux ans après avec le mouvement inter-académique.

L'avantage de l'ATE c'est qu'il y a deux mouvements par an et beaucoup de postes sont à la BIEP. Maintenant, le volume de postes est peut-être plus faible par rapport aux EPLE, surtout dans les territoires qui ne sont pas préfectures et au regard aussi des fermetures de sous-préfecture.

A voir donc en fonction de l'attractivité de la région visée mais aussi du souhait des postes (si c'est uniquement des postes en services qui attirent, il vaut mieux viser l'ATE).

bonsoir,

le forgeron:

 peux tu préciser ce que tu veux dire?

magnuscarlsen49:


qu'entends tu par "dans la réalité cela a moins bien fonctionné que sur le papier"?


la région que je vise est prisée , il s'agit de Nimes et ces alentours. Ca m’intéresserait beaucoup de travailler en EPLE...j'ai besoin d'autonomie...

Personnellement j'ai pris ASU pour ne pas rester dans ma région d'origine.

Il a pu arriver que dans certaines régions très demandées (Nantes par exemple) il n'y ait aucun poste en ASU mais qu'il y en ait en ATE.
On ne peut jamais prévoir à l'avance.

Le Forgeron a écrit:

On ne peut jamais prévoir à l'avance.

Si je puis me permettre, et avec toute l'estime et l'affection que je te porte, de par le fait même on prévoit toujours à l'avance !

A posteriori tu as raison, bien sûr

Bonjour,

Je suis dans la même situation que vivelafp.
Attaché stagiaire à l'IRA, je souhaiterais dans la mesure du possible rester dans cette ville, mais surtout éviter l'Ile de France. J'hésite pour cela entre ASU et ATE, sachant qu'il y a cette année moins de postes en ASU (donc moins de probabilité de choix pour les derniers) et plus de postes en ATE.

Si le critère géographique est important pour moi notamment en regard de ma situation familiale, la nature des postes importe également. Les matières financières m'intéressent particulièrement. D'autre part, je ne sais pas si je me sentirai prêt, en sortie d'IRA, à assumer toutes les responsabilités liées au poste de gestionnaire d'EPLE. Je me pose donc de nombreuses questions et ne parvient pas à arrêter mon choix.

1: Quelle est la proportion des postes en EPLE par rapport aux postes en services?
2: En parcourant ce forum, il me semble que de nombreux gestionnaires sont en souffrance/difficulté sur leur poste (horaires, rapports avec le CE, etc.). Est-ce vraiment une situation fréquente?

Merci

Ce fil m’intéresse particulièrement. J'étais tentée par les concours externe de l'IRA, car la partie formation a l'air passionnante et très précieuse lorsqu'on n'a pas une grande expérience de l'administration publique ou du travail de cadre.
Toutefois, j'ai fait une croix dessus récemment. En effet, si je suis mobile dans une certaine mesure (en gros une dizaine de départements), je n'envisage pas de partir en région parisienne ou à l'autre bout de la France. Je sais pourtant que c'est la règle du jeu, et il me semble qu'on n'a pas le droit de refuser notre affectation.
Bref, je suis curieuse de connaitre les regards des personnes qui sont dans mon cas : que ferez-vous en cas d’affectation malheureuse?

bluechamp a écrit:

Bonjour,

il y a cette année moins de postes en ASU (donc moins de probabilité de choix pour les derniers)

Il va falloir réviser le programme de mathématiques de 1ère

Ira, ira pas? a écrit:

car la partie formation a l'air passionnante et très précieuse lorsqu'on n'a pas une grande expérience de l'administration publique ou du travail de cadre.

Vous vous faites beaucoup d’illusions ou n'avez pas de grandes exigences !

pourquoi dites vous ça Goldored ?la formation n'est pas intéressante?

Chacun a une vision différente. Ca dépend aussi du bagage de chacun à l'entrée, mais globalement il m'a semblé que le niveau du concours était beaucoup plus élevé que celui de la formation.
C'est également, dans mon souvenir, assez infantilisant pour des fonctionnaires de catégorie A.

quel bagage as tu le Forgeron?

certaines personnes ayant suivi la formation m'ont dit que c etait ultra difficile

vivelafp a écrit:

quel bagage as tu le Forgeron?

certaines personnes ayant suivi la formation m'ont dit que c etait ultra difficile

Que la difficulté ressentie ne soit pas la même pour tout le monde, c'est évident.

Mais dire que c'est ultra difficile, peut-être pas.

peut être ai je mal compris , il s agit peut être de la charge de travail qui était difficile à gérer

vivelafp a écrit:

...certaines personnes ayant suivi la formation m'ont dit que c'était ultra difficile

Ça a changé depuis l'époque où j'y étais alors!

Mes propos n'ont aucun lien avec ma formation : je compare les attendus du concours et le niveau de la formation subséquente, qui m'a paru beaucoup plus faible, et pourtant je n'avais rien d'un administratif à l'entrée.

J'ai fait l'IRA il y a 12 ans - avant la réforme donc -, mon épouse y est actuellement. Deux IRA différents.
Et pourtant, j'y vois la même vacuité dans la formation.
Des thèmes inintéressants où l'on se paie de mots, loin des réalités de la vie des attachés, quelle qu'en soit la diversité ; des intervenants incompétents ou pas pédagos pour un rond ; de la novlangue franglaise en veux-tu en voilà comme si les textes s'imposant depuis 1994 n'existaient pas ; des contre-vérités ; un niveau d'exigence faible ; un manque de compréhension de ce qu'est la matière (je pense à la rédaction administrative, notamment, où l'on confond la note administrative avec la note de synthèse...) ; des enseignements contradictoires (des séquences où l'on vous explique qu'il faut être un spécialiste, d'autres que vous devez être multitâche) ; la partialité de la direction dans son évaluation et le flou qui entoure l'évaluation ; des moyens techniques 10 fois plus hors d'âges que dans mon collège (la plupart des imprimantes ne marchent pas dans l'IRA de mon épouse ! Sacré problème technique à résoudre !) ; dématérialisation excessive des cours pour faire moderne (et démerde-toi avec l’informatique digne du minitel de l'école si tu n'es pas équipé dans ton studio ! mais qu'est-ce que ça fait classe et hype ces mooc, ces formulaires en ligne et toutes ces conneries qui marchent un jour sur deux...)...
Je continue ?

Issu du concours interne ou externe ?

J'ai un souvenir ému d'une "consultante en statistiques" dont les compétences en mathématiques étaient plus que chancelantes.
J'ai fait un bac L.

Quand j'y étais (il y a deux fois plus longtemps que Goldored   ), le directeur était intarissable sur le management.

Malheureusement il avait une élocution un peu difficile et un discours plutôt décousu, il parlait longuement sans que l'on parvienne véritablement à discerner le sens de son propos. Une lassitude s'installait vite quand il nous imposait ses monologues en amphi, surtout que nous étions demandeurs d'une "vraie" formation.

Et quand on discutait avec les secrétaires dans les couloirs, elles nous expliquaient que leur chef se comportait en petit tyran, qu'il décidait sans consulter, qu'il ne partageait pas l'information...

Je me suis toujours méfié des formateurs en management.

ATCQ a écrit:

Issu du concours interne ou externe ?

Interne.

 

Bonjour,

Personnellement je n'ai gardé que le meilleur, les autres.. ne m'interressaient pas.

En lisant les posts je comprend mieux certaines désillusions. Si pendant la scolarité on vous rabache que vous êtes la crème, des leaders, qu'être attaché c'est être un grand chef, un penseur et non un exécutant, un décideur, etc... le retour au contact de la réalité du terrain peut faire naitre nombre d'aigreur et d'incompréhension.