internat: présence obligatoire d'un cuisinier?

Un récent message concernant des cuisiniers qui exigent d'être secondés le soir, m'amène à cette question. Dans le cadre d'un internat, sachant que le repas du soir est généralement préparé le matin, et stocké en cellule de refroidissement ou en chambre froide, est-il nécessaire qu'un cuisinier diplômé soit présent pour réchauffer et servir les plats? Je ne dis pas qu'il ne doit jamais y avoir de cuisinier présent au service du soir, mais en cas d'absence de celui-ci et d'indisponibilité de ses collègues (qui ont tous, bizarrement, des obligations incontournables le même soir...?!), un simple agent technique connaissant le fonctionnement des équipements de cuisine ne peut-il pallier l'absence du cuisinier? Et faut-il être cuisinier diplômé pour couper du jambon avec la machine adhoc? A ma connaissance, les vendeuses chez carr...r au rayon charcuterie n'ont pas un CAP de cuisinier.

Le mieux est de demander à la CT si elle a des directives sur la question. Ensuite, si les gens sont formés, je ne vois pas d'inconvénient à faire tourner tout le monde, bien au contraire.
Je trouverais en revanche un peu fort de café qu'aucun cuisinier diplômé ne fasse jamais de soir, et que seuls les "moins gradés" se récupèrent les horaires dont personne ne veut. Ca me rappelle des fonctionnements où seuls les non-titulaires sont présents le soir : pour moi c'est niet.

chez nous, j'avais demandé à la CT qui m'avait donné un accord.
Les cuisiniers (2) font chacun un soir et les 2 autres soirs, c'est un agent. On met en général des choses plus simples juste à réchauffer

amha, ça doit rester exceptionnel. Déjà que tout fout le camp...
Chacun à sa place !

Je sens que je deviens c.. , moi

Si les choses ont été préparé et mis au froid dans le respect des procédures, si la procédure de réchauffage est présente ainsi que le matériel nécessaire, si l'agent est formé à cette procédure, il n'est pas nécessaire d'avoir un cuisinier. C'est un peu comme les cuisines satellites avec l'avantage qu'il n'y a pas à transporter la camelote.

En revanche, il peut y avoir astreinte des cuisiniers (un à chaque fois) pour faire face à un éventuel problème. Si l'un d'entre eux est logé ou bénéficie d'une dérogation, ça lui tombe dessus direct et sans compensation (hors cas d'intervention).

Mais tout ça, c'est le principe. Après, il y a la CT, le CE qui veut ou non se mettre en bon terme avec le cuistot, le gestionnaire idem, etc.

Dans le cas où il n'y a pas de cuisinier logé, il vaut mieux éviter les astreintes qui doivent être compensées. Et faire un planning avec un roulement. En plus, pas d'obligation de refroidir puis réchauffer, etc. Mais c'est souvent difficile à imposer.

spartacus a écrit:

Un récent message concernant des cuisiniers qui exigent d'être secondés le soir, m'amène à cette question.

On commence par leur rappeler qu'ils peuvent demander mais pas exiger. Ensuite, la réponse est variable en fonction du nombre de repas. Si c'est 10 ou 300, le problème ne se pose pas de la même manière. Mais si on envisage que le repas soit réchauffé et servi par un agent, c'est qu'il ne doit pas y avoir foule. Et si le service peut être réalisé par un seul agent, il faut que les cuistots m'expliquent pourquoi ils ont besoin d'une aide.

Chez moi, il y a quatre repas a servir le soir (L/M/M et J). J'ai quatre agents en cuisine, cuisinier inclus. Le compte est vite fait, chacun assure une permanence du soir. Alors après, j'ai un petit internat (25 bientôt, 30 places) la présence d'un seul agent est suffisante. Le tout validé par la CT.

En cas d'absence, ils se remplacent entre eux sans souci et je leur rends leurs sups.....evidemment