c'est pour plomber l'ambiance

Bozinchu a écrit:

c'est pour plomber l'ambiance

Rappel aux réalités...

N@n@rd a écrit:

Bozinchu a écrit:

c'est pour plomber l'ambiance

Rappel aux réalités...

Bref .

Ceci dit, passer un marché pour payer des affranchissements me parait un peu plus compliqué que cela :
1- il fallait déjà avoir anticipé cette nouvelle réglementation ;
2- la Poste reste titulaire du service universel de distribution du courrier pour les 15 prochaines années. Il faut donc soit trouver un fournisseur qui applique ce même service, soit faire un choix de fonctionnement (ex : pas de courrier le samedi) et avoir des offres en conséquence y compris de la part de la Poste
3- passer un MAPA pour des affranchissements, à supposer que le fournisseur retenu ne soit pas le fournisseur historique, ne risque-t-il pas de poser un soucis avec les machines à affranchir connectées ? C'est aussi un point à vérifier avec le fournisseur de la machine si le relevé et la facturation passent avec le fournisseur potentiel (point à évoquer dans son MAPA, sans parler des frais de modification). Et si cela ne devait pas aller, le changement de fournisseur postal est-il un argument suffisant pour mettre fin à un contrat de location de machine à affranchir sans pénalité (d'autant que ce fournisseur n'a certainement pas attiré l'attention du client sur les conséquences d'un changement de prestataire postal !)

"Vous avez un marché pour le courrier?"

Non! Je continue à coller des timbres-poste avec ma langue (en caoutchouc).

Je reviens sur la discussion ...
Il faut donc calculer si on a plus de 4000€ d'affranchissement de lettres de moins de 50g?
Et faire un MAPA pour cette partie là?
La Poste s'occupant du reste du courrier?
Peut on faire un MAPA pour tout le courrier ?
Y a t'il des prestataires sur tout le territoire?

on peut aussi alourdir les lettres pour qu'elles fassent plus de 50g

je réponds moi même à une des questions ..
Il parait qu'aucun concurrent de La Poste ne se positionnerait sur le secteur
Cela apporte également une réponse à mes autres questions....

Bozinchu a écrit:

je réponds moi même à une des questions ..
Il parait qu'aucun concurrent de La Poste ne se positionnerait sur le secteur
Cela apporte également une réponse à mes autres questions....

On se doute bien que pas une société sérieuse n'ira prospecter dans les endroits perdus. Dans les îles comme au fond du massif central.
Mais comme il est rappelé (hypocritement ?) la Poste risque d'être délestée de quelques gros clients; les petits et les particuliers paieront la note.
Voici un éclairage tout frais à propos de la société interviewée par l'U.N. .
Ce seront précarités au bout du compte à attendre si de ces sociétés privées (ou quasi) mettent la main sur le courrier, ici ou là, à l'issue des procédures rappelées ici.

Extrait :
Distribution de prospectus : les contentieux se multiplient
Chaque vendredi, aidé bénévolement par sa femme, il "forme les poignées" : des paquets ligaturés contenant dix à quinze prospectus différents, qu'il prend sur le haut de piles posées sur la table de la salle à manger de son pavillon, en Picardie. Le lundi, Albert (le prénom a été modifié) commence sa distribution, une poignée dans chaque boîte aux lettres de son secteur. "A nous deux, cette préparation nous prend 24 ou 25 heures, mais seules 13 heures sont rémunérées. Je sais qu'on me vole, mais j'ai signé le contrat."
　
Ces heures non payées alimentent un gros contentieux dans cette activité de la distribution directe : procès-verbaux de l'inspection du travail, centaines de dossiers devant les conseils des prud'hommes... Le 24 juin, celui de Nantes a condamné Adrexo, filiale de Spir Communication (groupe Ouest-France), à verser 720 000 euros à 25 salariés, rapporte le syndicat SUD. La société a fait appel.
Ces conflits à répétition font une bien mauvaise publicité à cette activité dominée par Adrexo et Mediapost (filiale de La Poste), qui réalisent un chiffre d'affaires annuel de 900 millions d'euros. Un monde de précarité, qui emploie près de 40 000 salariés, dont 36 000 distributeurs à temps partiel rémunérés entre 400 et 700 euros par mois. Bon nombre d'entre eux sont des retraités.
A la base de ces contentieux, le système particulier de calcul des heures de travail. Il a été mis en place par la convention collective signée en 2004 par tous les syndicats, sauf SUD-PTT, qui a mis fin au travail à la tâche. Ce calcul s'appuie sur une douzaine de critères, dont la typologie du secteur de distribution (urbain, rural, etc.), le poids de la poignée, etc. Cette combinaison définit un temps de travail théorique - la préquantification -, dont découle la rémunération.
"Nous nous battons depuis des années avec les salariés pour prouver que les heures théoriques ne correspondent pas aux heures réellement travaillées", indique Jean-Louis Frisulli, secrétaire fédéral de SUD-PTT. Une affirmation que contestent les directions de Mediapost et d'Adrexo. [...]

Source
lemonde.fr
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Economie
30.12.2010 30 | 18h36
Bref .