Bonjour (refus de dire, par un agent)

En raison d'un différend professionnel que j'estime peu grave à mes yeux (changement de secteur de ménage depuis la rentrée), un agent refuse de me parler et de me saluer (les bras restent croisés lorsque je tends la main pour la lui serrer...). Avez vous déjà eu ce genre d'énergumène et comment avez vous géré ? Merci.

Ça te fait gagner du temps le matin et ça lui passera avant que ça te reprenne...
Laisses tomber la neige.... (surtout en ce moment)

pas mieux que le corse

du moment qu'il fait son boulot rien à dire

Tu ne connais pas ta chance.

Je ne parle pas de mes agents, à qui je n'ai aucun reproche à faire, bien au contraire; en revanche, si certains profs pouvaient recommencer à m'ignorer comme avant, ça me ferait des vacances...

Ca m'est arrivé qu'un agent refuse ouvertement de me serrer la main, pour à peu près la même raison que gary, mais c'était en avril et je devais quitter l'établissement à la fin de l'année scolaire pour partir en formation CASU.

Malgré moi, ça m'a un peu affecté quand même...

Gary a écrit:

un agent refuse de me parler et de me saluer (les bras restent croisés lorsque je tends la main pour la lui serrer...)

Dis, il serait pas corse et tu lui aurais pas parlé de sa sœur j'espère?

Toi t'es fâché avec ton CE, tes profs, tu veux pas rajouter les insulaires quand même

ça va faire beaucoup pour tes pauvres épaules

Gary a écrit:

En raison d'un différend professionnel que j'estime peu grave à mes yeux (changement de secteur de ménage depuis la rentrée), un agent refuse de me parler et de me saluer (les bras restent croisés lorsque je tends la main pour la lui serrer...). Avez vous déjà eu ce genre d'énergumène et comment avez vous géré ? Merci.

Oui, j'ai eu ça, pour les mêmes raisons. Une dame m'a fait la tête pendant un mois parce que je lui ai modifié son secteur. Je lui ai expliqué que mon but était que le bahut soit propre pour les élèves, pas de la froisser. Il faut attendre, ça va lui passer, du moment qu'il fait son boulot.

Bozinchu a écrit:

Toi t'es fâché avec ton CE, tes profs, tu veux pas rajouter les insulaires quand même

Moi non.

Gary peut-être...

Gary a écrit:

En raison d'un différent professionnel

DIFFEREND

Effectivement, cela va lui passer. Mais moi, à ta place, sans lui tendre la main, je persisterais à le saluer tous les jours. Car toi, tu es poli et ainsi tu lui montres que tu es au dessus de toutes ces mesquineries.

Explique lui (si ce n'ai pas déjà fait) que c'est pour son bien (le changement est toujours enrichissant et en conséquence pour le bien du service. Après s'il veut te faire la gueule, qu'il fasse. Ne lui montres pas que cela t'affecte et prends le en souriant, "bonjour Mr X , comment allez-vous?"

Bolito a écrit:

Explique lui

N'omettons pas les traits d'union qui ajoutent au charme des traits d'esprit.

Bolito a écrit:

Ne lui montres pas que

Rappelons, afin de préserver la qualité de lecture de notre précieux forum, qu'il est impératif de conjuguer sans "S" les verbes du premier groupe à l'impératif présent, quand il s'agit de la 2° personne.

Tu as raison, excuse-moi !

Bolito a écrit:

Tu as raison, excuse-moi !

Tu as es raison énervant, excuse lâche-moi !

Gary a écrit:

En raison d'un différent professionnel que j'estime peu grave à mes yeux (changement de secteur de ménage depuis la rentrée), un agent refuse de me parler et de me saluer.

Au moment de l'évaluation, tu pourras toujours lui dire qu'il n'a rien compris à son métier.
1) Le changement de secteur fait partie de l'organisation du travail et il doit s'y faire, ce sera toujours comme ça.
2) Si vraiment, il trouve injuste ce changement de secteur, il faut qu'il t'en parle (et il faut que tu l'écoutes) en argumentant.
3) En bout de course et même s'il y a concertation, c'est le gestionnaire qui organise le travail des TOS, ça fait même partie de son statut.
4) Il a 2 jours pour changer de comportement. Il a obligation de répondre à un bonjour (il fait partie de la communauté éducative) et de communiquer par rapport à son travail.
5) Pour te serrer la patte, rien ne l'y oblige.

6) S'il n'est pas content, il peut toujours muter aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

ce sera un mutons de panurge ....

Isaac Newton a écrit:

6) S'il n'est pas content, il peut toujours muter aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

et dans ce cas, il aura un nouveau secteur et un nouveau gestionnaire à qui il pourra serrer la main...

je vis cette situation depuis la rentrée: les agents manifestent leur mécontentement par des signes ostentatoires: refus de serrer la main tendue, tourner le dos à mon approche, ils marquent ainsi leur "pouvoir" de nuisance, et je reste toujours poli, même si on peut se sentir tres con à tendre une main dans le vide. Ils montrent par là qu'ils refusent d'intégrer certaines règles telles que les 1607 heures à faire dans l'année, le temps de repas non inclus dans le temps de travail, la répartition des secteurs rendue nécessaire par le non renouvellement de cui etc.. Bien sûr comme dit l'autre cela leur passera avant que ca me reprenne, il n'empêche que c'est déplaisant de se sentir la cible d'une malveillance affichée. J'ai décidé de ne pas réagir à ces provocations, la paix sociale est à ce prix, et il me semble que celui qui refuse une main tendue se blâme tout seul, non ?

Si c'est tous les agents, ça ne doit pas être simple. La communication a-t-elle été claire sur le fait que tu appliques les directives de la CT ?

oui, nous avons même fait une réunion en présence du chef DRH du CG, histoire de recadrer tout ca, mais certains agents pensent que si je voulais, je pourrais être "plus cool" et leur accorder des heures en moins, donc si j'applique le texte, c'est que je suis un grand vilain et alors ils peuvent se permettre de ne plus me saluer, CQFD. Je ne peux pas grand chose face à la bêtise de certains

nemo a écrit:

Je ne peux pas grand chose face à la bêtise de certains

Si, tu peux ne plus leur tendre la main pour dire bonjour.
Personnellement, je dis bonjour mais sans serrer la main et c'est très bien ainsi. Si tu fais comme ça, tu ne te trouveras pas bête avec ta main tendue.

Bonjour,

Je ne pense pas que l'on doit se permettre de fermer les yeux face à une telle situation. Il ne faut pas oublier qu' en tant que gestionnaire, le management fait entièrement partie de notre fonction. (C'est l'un des 4 piliers : les 3 autres étant la gestion matérielle, la gestion financière et la gestion administrative).

Si l'on ne règle pas cette difficulté, autant dire que l'on ne traite pas les problèmes de ressources humaines. (Et que l'on ne fait pas son job).


Si vous ne réglez pas ce problème "futile" (Mais ça n'est JAMAIS futile), qu'est ce que ça sera le jour où l'un de vos agents aura un écart de langage, un comportement déplacé, refusera d'exécuter un ordre? (Et ce type de soucis on en a tous forcément 1 à 3 par an).

Je me souviens de deux bons agents que j'ai eu.

Le premier, avec qui j'avais d'excellents rapports m'a confié que 10 ans auparavant, suite à un différent futile de ce type, il ne venait jamais voir son gestionnaire. Ils ne se parlaient jamais et ne travaillaient pas ensemble. (ATT entretien des bâtiments). J'avais du mal à le croire, tant il aimait faire partager sa passion de son métier. Dès lors en terme de travaux, de sécurité, d'achat pour la GM, il n'y avait aucune collaboration.

Le second (ATT entretien), avait eu un différent avec son gestionnaire car ce dernier avait mis en avant ses écarts de langage. Chose que j'avais souligné aussi quelques fois à l'agent mais qui ne dérangeait pas selon moi le service. Sauf que cela s'était envenimé avec le gestionnaire précédent, et j'ai découvert ceci en lisant le dossier de l'agent. Alors que je ne m'étais pas rendu compte de cela.

Ces deux agents étaient bons. Mais il faut apprendre à conjuguer avec les humeurs et les personnalités des uns et des autres.

Je me souviens d'un problème que j'ai eu à résoudre. J'ai été contraint, faute de moyens supplémentaires de réorganiser le service des agents et de refaire un peu les plannings et les fiches de postes en demandant à chacun d'eux de travailler un peu plus. J'ai eu 7 agents très en colères et 1 qui comprenait la situation. Ca a été difficile de faire passer ma proposition, mais c'est passé.
J'ai préféré d'abord une réunion de groupe qui n'avais pas préparée. Je me suis fait lynché....J'aurais du la préparer...Mais j'ai pris note des revendications des agents et de leurs craintes.
Puis j'ai discuté individuellement avec tous les agents pour avoir l'avis en privé de chacun. J'ai vu, un bloc solide, qu'il serait difficile de détruire, j'avais encore du mal à argumenter car ça cogite un agent pendant son travail mais j'ai réussi à convaincre 3 d'entre eux. Je ne voulais pas les pousser à une adhésion totale, si j'avais casser ce bloc solide en semant la zizanie, j'aurais eu les 4 derniers agents contre moi.

Enfin j'ai eu une 2e réunion avec l'ensemble du groupe où j'ai proposé mon projet. J'ai toujours eu 4 esprits vifs face à moi (en général ceux qui étaient peu ou pas concernés par les modifications), mais j'ai finalement réussi à convaincre.

Comment ?

Car mon but n'était pas de gagner. Mais avant tout de les rassurer, de répondre à certaines de leurs attentes légitimes, et de leur montrer que j'avais prospecté pour répondre à d'autres auxquels je savais que je ne leur apporterais que des réponses négatives (Ex : Embaucher plus de personnels).


Ce que je te conseille :

1. Toujours aller voir tous les matins les agents à 8h00 (7h15 pour ceux qui sont lève tôt). Rester 15 minutes lors de ce café et mettre sur la table les objectifs de la journée, voir les difficultés que rencontre les agents, et essayer de créer une cohésion de groupe. (Pousser tous les agents à se réunir pour qu'ils dialoguent entre eux et avec nous). Puis les revoir à 13h00-13h30 après le service du midi. enfin les revoir à 17h30 quand tout le monde part pour faire un point sur la journée. Après tu n'es pas obligée de rester 1h30 avec eux.

2. Convoquer ton agent réfractaire dans ton bureau. Le laisser parler l'écouter. auparavant tu auras bien retravailler sur sa fiche de poste, son dossier et son planning. Tu fais le 60/40. 60% du temps parlé, c'est lui qui doit le faire; Cela le met en situation de confidence, de faiblesse, et il se sent écouter. 40% c'est toi où tu es là pour apporter des réponses et prendre note des difficultés rencontrées.


3. De toute manière qu'as tu à y perdre à le convoquer...

Evil Genius Gestionnaire a écrit:

Bonjour,

Je ne pense pas que l'on doit se permettre de fermer les yeux face à une telle situation. Il ne faut pas oublier qu' en tant que gestionnaire, le management fait entièrement partie de notre fonction. (C'est l'un des 4 piliers : les 3 autres étant la gestion matérielle, la gestion financière et la gestion administrative).

Si l'on ne règle pas cette difficulté, autant dire que l'on ne traite pas les problèmes de ressources humaines. (Et que l'on ne fait pas son job).


Si vous ne réglez pas ce problème "futile" (Mais ça n'est JAMAIS futile), qu'est ce que ça sera le jour où l'un de vos agents aura un écart de langage, un comportement déplacé, refusera d'exécuter un ordre? (Et ce type de soucis on en a tous forcément 1 à 3 par an).

d'accord avec Evil Genius Gestionnaire ...toutefois ne pas oublier la difficulté de la GRH dans la fonction publique ou nous avons à faire à des électrons libres...sans parler du comportement de certains CE et CT qui valident en permanence le court circuit généralisé du gestionnaire...
en définitive, si tu as un CE qui prend ses responsabilités ne laisse pas passer... sinon manœuvre avec subtilité ; au final ce qui est important c'est l'organisation que tu as mis en place

Patronette a écrit:

nemo a écrit:

oui, nous avons même fait une réunion en présence du chef DRH du CG, histoire de recadrer tout ca, mais certains agents pensent que si je voulais, je pourrais être "plus cool" et leur accorder des heures en moins, donc si j'applique le texte, c'est que je suis un grand vilain et alors ils peuvent se permettre de ne plus me saluer, CQFD. Je ne peux pas grand chose face à la bêtise de certains

Mais c'est pas possible, il n'y a pas que les miens qui soient [***] ?

En vous lisant tous, je m'aperçois que les agents de mon établissement (d'Alice au pays des merveilles bien sûr) sont vraiment très bien : je n'ai que très peu eu ce type de difficultés avec eux.

Sauf avec 2 agents en particulier avec qui maintenant ça va bien, voire même très très bien... d'où mon avis : agir vite, ne pas faire semblant de ne rien voir, obliger à avoir des réponses sur le comportement, ne pas hésiter à "faire crever l'abcès" autant pour lui que pour vous etc... Bref mon conseil c'est d'avoir une discussion franche!

Une situation qui pourrie n'est pas bonne et les autres agents le verront et s'y mettront aussi selon moi.

Un problème de ce type qui est résolu aura des échos parmi les agents : vous diminuez les risques de voir ce type de comportement se répéter dans l'année...

Et désolée mais même si je vais paraître un peu dure (suis une intendante très très gentille et très zen mais qui n'aime pas qu'on pousse le bouchon trop loin non plus et qui se dit qu'il est parfois nécessaire de réagir ) : je ne suis pas d'accord avec ce qui vient d'être dit!

Il y a différents types de discussions : les entretiens professionnels/notation , les petits moments conviviaux , les blagounettes même , les réunions de travail , et les "recadrages" !
Et lors des recadrages, c'est le gestionnaire qui mene la discussion, pose le problème, dit ce qu'il va et ce qu'il ne va pas et qui donne son point de vue avant que l'agent puisse parler un peu (et l'agent ne doit pas couper la parole et vice et versa aussi...).

Un recadrage est un recadrage, ce n'est pas un moment de discussion, mais un temps pour constater un problème ou une défaillance : le gestionnaire doit savoir poser les limites. Ce moment rare (enfin faut l'espérer... ça dépend des équipes) se cloture par la définition d'un nouveau rendez-vous ou entretien pour résoudre le problème et échanger.

Personnellement, je n'aime pas faire du "recadrage" et n'aime pas vraiment cette expression : je ne me sens pas vraiment toujours bien après, comme toute vide... je fais tout pour ne pas y recourir mais c'est pour moi la seule solution face à des agents qui abusent, testent le ou la gestionnaire, ronchonnent tout le temps, ne disent pas bonjour, ne font pas leur travail ou leurs heures ou se disputent sans arrêt entre eux.

A chaque fois, le problème a été réglé et la relation s'est nettement améliorée après. "après la pluie, le beau temps...!"

Et sinon, oui pour le café avec eux mais attention : respectons bien les temps de pause des agents! (perso moi j'arrive genre 5 minutes avant la fin de la pause café et ai tendance à rallonger le temps de pause pour eux mais en fait c'est du travail pour moi mais chut!!)

Sinon question à Gary : que fait (et pense) ton agent chef?

mon agent chef (avec qui tout va bien) est copain avec lui dans le privé