Le bêtisier_TOME II

hier, mon OP vient me voir de bonne heure (10h15 ...)pour me dire qu'il ne parvient pas à faire démarrer la tondeuse. Il a beau titiller le carburateur, nettoyer les bougies et le bloc moteur, tirer sur la courroie de démarrage ; il ne se passe rien. il me dit même que la tondeuse doit avoir un problème car elle n'est même pas noyée après tous ces essais infructueux.
Je lui suggère alors de tourner la vanne d'alimentation en carburant et de réessayer.
5 minutes après, il gambadait joyeusement en poussant sa tondeuse.
c'était tellement émouvant, j'ai failli lâcher une petite larme moi ...

L'agent etchnique du lycée est une flèche. Pas vraiment méchant mais pas vraiment malin non plus. Ex.: il a un talkie pour qu'on puisse le joindre. Il vient le matin le mettre à charger et le reprend le soir avant de partir de son service .........Il part porter des documents dans un autre bahut sans lesdits doc........ Il tire sur les câbles d'une machine branchée en direct qu'on lui avait demandé de retirer (oh! le bel arc!), bref, du solide!
Eh bien, lors du dernier entretien professionnel, le CE (oui, je sais, c'est le CE qui les mène avec l'Intendance, c'est pas bien...) lui redonne la liste des reproches qui lui ont déjà été faits au quotidien par mes soins ou par mon adjointe. Il prend alors conscience que sa note ne va pas augmenter et il demande alors au CE si elle se rend compte que celà pourrait le bloquer car il souhaite devenir enseignant ( ) dans sa spécialité (aménagement)
Pour moi qui doute sans cesse (donc je suis) c'est miraculeux des gens comme çà. je précise que son sens de l'humour est au niveau -1 en permanence.

courage a écrit:

il souhaite devenir enseignant dans sa spécialité (aménagement)
je précise que son sens de l'humour est au niveau -1 en permanence.

Je ne vois pas du tout le paradoxe.
Il a déjà un bon pré-requis...

néthou a écrit:

Je ne vois pas du tout le paradoxe.
Il a déjà un bon pré-requis...

Il a même toutes ses chances en passant par la liste d'aptitudes.

Ce matin, un collègue SAENES de l'agence comptable reçoit un avis syndical lui annonçant sa promotion à la classe exceptionnelle à la date du 01/09/10.

Il est fou de joie et ne peut contenir son bonheur jusqu'au moment où il se souvient qu'il a fait valoir ses droits à pension de retraite à la date du 02/09/10.
Et de nous dire : "vous ne pensez tout de même pas que je vais l'arroser"
re

néthou a écrit:

Je ne vois pas du tout le paradoxe.
Il a déjà un bon pré-requis...

Mmhh, ça dépend... Il faut encore qu'il paume ses clefs, qu'il soit en débit sur sa carte de cantine, qu'il explose son compte de photocopies... Toute ressemblance avec une prise de bec avec une prof ce matin ne serait que pure coïncidence.

Yhenamar a écrit:

Ce matin, un collègue SAENES de l'agence comptable reçoit un avis syndical lui annonçant sa promotion à la classe exceptionnelle à la date du 01/09/10.

Il est fou de joie et ne peut contenir son bonheur jusqu'au moment où il se souvient qu'il a fait valoir ses droits à pension de retraite à la date du 02/09/10.
Et de nous dire : "vous ne pensez tout de même pas que je vais l'arroser"
re

Énorme ! Mais tellement triste aussi...

néthou a écrit:

courage a écrit:

il souhaite devenir enseignant dans sa spécialité (aménagement)
je précise que son sens de l'humour est au niveau -1 en permanence.

Je ne vois pas du tout le paradoxe.
Il a déjà un bon pré-requis...

C'est vrai. J'ai pourtant quelques exemples vivants dans mon bahut. Je manque de vacances, c'est ce qui explique le manque de recul!

Bonjour à toutes et à tous

C'est vieux de 2 minutes

"Allo ripley viens vite mon ordi ne marche pas" me téléphone la principale adjoint

Je file dans son bureau :

"tu vois j'ai appuyé là, et rien à l'écran depuis 3 minutes!

Très bien pour le bouton de démarrage, par contre, tu devrais

allumer ton écran, ça serait mieux non ?

Allez bonne journée à tout le monde

Ma femme ce matin, avec mon gamin (de 15 mois)

En sortant du logement de fonction, elle croise une dame de service, un peu simple d'esprit.

S'adressant à mon fils, ma femme : "Allez, sois poli, dis bonjour !"

Réponse de la dame de service, croyant qu'on s'adressait à elle : "Ah mais je vous ai déjà dit bonjour moi !"



Je comprends mieux pourquoi elle ne suit aucune des consignes qu'on lui donne ... Zen, zen, zen.... je reste

Je ne suis pas certain que considérer ses personnels comme simple d'esprit soit une preuve du respect nécessaire à un management de qualité.
Un quiproquo amusant doit il faire de quelqu'un un simple d'esprit, peut être n'est il que neurasthénique, ou schizophrène ?

Jugement a écrit:

Je ne suis pas certain que considérer ses personnels comme simple d'esprit soit une preuve du respect nécessaire à un management de qualité.
Un quiproquo amusant doit il faire de quelqu'un un simple d'esprit, peut être n'est il que neurasthénique, ou schizophrène ?

Peut être que notre cher collègue a de très nombreux exemples et situations vécues qui tendent à prouver ses dires... Dire que l'un des agents semble simple d'esprit ne signifie pas qu'on les considère tous de cette manière.

Phanariote a écrit:

Réponse de la dame de service, croyant qu'on s'adressait à elle : "Ah mais je vous ai déjà dit bonjour moi !"

Si cette dame bosse bien, c'est ce qu'on appelle un agent poli vaillant.

J'en ai une pas mal impliquant la CT.
Le contexte : ouverture d'une section sportive dans l'établissement pour laquelle la CT finance généreusement 1500 euros, soit même pas 20% du total nécessaire au fonctionnement de l'année scolaire (transport, rémunération de l'intervenant, location des terrains...).
Avec le CE nous prévenons la CT que la somme ne permettra pas d'aller jusqu'au bout, mais rien à faire.
Arrive ce qui devait arriver : plus d'argent, les cours s'arrêtent la veille des vacances de février.
Le même jour : la CT appelle
"Est-ce que que vous pouvez nous donner la taille des élèves de la section ? C'est pour vous livrer les vestes au logo du CG, que vos élèves devront porter lors des compétitions" !
Sur ce je vais gentiment annoncer la nouvelle à mon CE...
Et là, on ne savait plus s'il fallait rire ou pleurer...

peut etre une nouvelle rubrique pour l'evaluation des povs agents !

elle croise une dame de service, un peu simple d'esprit.

Jugement a écrit:

Je ne suis pas certain que considérer ses personnels comme simple d'esprit soit une preuve du respect nécessaire à un management de qualité.
Un quiproquo amusant doit il faire de quelqu'un un simple d'esprit, peut être n'est il que neurasthénique, ou schizophrène ?

aucune maladie mentale chez les cadres de l'EN !
peut etre dans le nord...

... me paraît le descriptif adapté à sa situation. Cela ne procède pas d'un jugement de valeur définitif sur les qualités professionnelles des agents de service, mais bien du cas particulier d'une dame ayant le plus grand mal à écouter et comprendre les propos qu'on lui tient. (il faut donc adapter son propos et ses attentes quand on s'adresse à elle)

Mon management est tellement peu de qualité que je suis le seul (parmi les 5 établissements de son rattachement territorial) à l'avoir acceptée comme stagiaire !

En en-tête des épreuves de philo du Bac : "L'usage des calculatrices est strictement interdit"
Comment pas de machines à additionner et multiplier les lieux communs !!!

Il y a quelques années (20...) le règlement ne le précisait pas et les calculatrices programmables, bourrées de mémoire, sont apparues. Elles servaient aux petits malins à mémoriser des citations ad hoc.
A ce propos petit souvenir d'exam à SC PO : le règlement interdit l'entrée des téléphones portables dans les salles d'examen (normal). Quand on entre dans l'amphi, un truc écrit en gros au tableau : "déposez vos téléphones portables sur les tables".

Le Forgeron a écrit:

Il y a quelques années (20...) le règlement ne le précisait pas et les calculatrices programmables, bourrées de mémoire, sont apparues. Elles servaient aux petits malins à mémoriser des citations ad hoc.

Un copain avait fait plus simple, et moins risqué : des lettres soulignées sur la convocation. 3 citations, sur des thèmes assez larges, il était assuré d'en caser au moins une. Et pas besoin de technologie moderne...
(note aux amateurs : quand on voit le temps passé à préparer des "bidoches", si la leçon n'est pas rentrée après, faut avouer que la réussite est quand même compromise)

A la demande de N@n@rd:

Il y a quelques années, une OEA de l'établissement qui fait preuve d'une paranoïa assez développée, constate que des élèves l'ont prise en photo à son insu et ont, d'après ses dires, mis la photo sur l'écran de l'ordinateur.

Il s'agissait en fait des premiers écrans plats installés dans les sales dont elle a la charge, écran qui, suivant la luminosité, reflétaient assez bien.

Que croyez-vous qu'elle fit? Eh bien, pour enlever la photo d'elle que les élèves avaient mis sur l'ordinateur, elle frotta vivement l'écran avec une éponge grattante ! (la verte, pour laquelle les hérisson font la pub à la télé)
Je vous laisse imaginer le résultat

Second jour de bac...

Les étiquettes collées sur les tables mentionnent "jeudi 17/06/10".

Oui, mais ce matin on est vendredi, se dit l'agent d'entretien zélé... Et hop... vazy que je te vire toutes les étiquettes.

7:35 : le premier prof entre de la salle et se dit "tiens ya un truc bizarre, mais quoi... Bon sang, mais c'est bien sur, où sont les étiquettes ????"

Panique à bord, enseignants et agents se mettent à faire les poubelles pour retrouver ces fichues étiquettes, le proviseur sort de ses gonds et perd 3 kg en dix minutes, et l'agent "coupable" se lamente cachée dans un coin "mais pourtant yavait écrit jeudi...."

Agathe Deblouze a écrit:

Second jour de bac...

Les étiquettes collées sur les tables mentionnent "jeudi 17/06/10".

Oui, mais ce matin on est vendredi, se dit l'agent d'entretien zélé... Et hop... vazy que je te vire toutes les étiquettes.

7:35 : le premier prof entre de la salle et se dit "tiens ya un truc bizarre, mais quoi... Bon sang, mais c'est bien sur, où sont les étiquettes ????"

Panique à bord, enseignants et agents se mettent à faire les poubelles pour retrouver ces fichues étiquettes, le proviseur sort de ses gonds et perd 3 kg en dix minutes, et l'agent "coupable" se lamente cachée dans un coin "mais pourtant yavait écrit jeudi...."

Merci Gatounette !

féskipeumépeupeu a écrit:

Que croyez-vous qu'elle fit? Eh bien, pour enlever la photo d'elle que les élèves avaient mis sur l'ordinateur, elle frotta vivement l'écran avec une éponge grattante ! (la verte, pour laquelle les hérisson font la pub à la télé)
Je vous laisse imaginer le résultat

T'as fait quoi après? Perso, je l'aurai effacée aussi...

Agathe Deblouze a écrit:

Second jour de bac...

Les étiquettes collées sur les tables mentionnent "jeudi 17/06/10".

Oui, mais ce matin on est vendredi, se dit l'agent d'entretien zélé... Et hop... vazy que je te vire toutes les étiquettes.

7:35 : le premier prof entre de la salle et se dit "tiens ya un truc bizarre, mais quoi... Bon sang, mais c'est bien sur, où sont les étiquettes ????"

Panique à bord, enseignants et agents se mettent à faire les poubelles pour retrouver ces fichues étiquettes, le proviseur sort de ses gonds et perd 3 kg en dix minutes, et l'agent "coupable" se lamente cachée dans un coin "mais pourtant yavait écrit jeudi...."

même aventure vécue l'année dernière avec un agent adorable qui voulait bien faire !

la décision de l'agent est imparable et logique, il y a là plutôt une faute de commandement où les "patrons" ont omis d'informer le "petit peuple"

J'attendais que tu l'écrives, je ne voulais pas te gâcher ce plaisir...

merci cher piaf à galurin étrange.

Il y a à peine 20 minutes.

Un professeur qui revient de sortie pédaGOGOgique et moi-même. Morceau choisi :

M. X : "Les gamins sont revenus heureux, c'était formidable. D'ailleurs, avec des adultes, ça se serait pas passé aussi bien...

VOTRE SERVITEUR, un brin ironique : C'est formidable ! Nous sommes pourvoyeurs de bonheur, comme le Club Med' : "Le bonheur, si je veux !"

M. X, maculé de sincérité : Et bien voilà, justement, c'est tout à fait ça. On leur a offert une jolie balade et ça leur a plu.

VOTRE SERVITEUR, vraiment obséquieux : Effectivement, le bonheur n'a pas de prix..."

Finalement je ne savais pas où poster, ici ou dans le SUPERISIER ?

Dans le même genre :
"Monsieur l'intendant, j'ai perdu les clefs de ma salle
- j'espère qu'elles n'étaient pas avec les clefs de votre voiture ou de la maison
- Ah non, celles-là, j'y fais attention"
Non daté car tellement courant...



Mais ce qui m'épate le plus à chaque fois, c'est que mon interlocuteur ne comprend jamais le 2è degré...

Ce soir, un des deux "informaticiens" du lycée frappe à ma porte :
"Avec mon collègue, on voudrait vous demander si on peut regarder le match de foot au bureau?"

J'hésite un peu, d'un coté, le foot, j'en ai rien à b..ttre (désolé du blasphème ), d'un autre coté j'étais tenté d'accéder à leur demande devant l'importance que ça semblait revêtir pour eux, ma seule crainte était que le proviseur trouve que je poussais le bouchon un peu loin en leur accordant ça (il a la critique facile).

Donc, je lui dis d'aller demander au proviseur en direct histoire de le mouiller dans l'affaire...

En soirée, je croise le même collègue qui rejoint le parking et je lui demande si le proviseur a accepté... Réponse : "oui, et il a regardé le match avec nous!"