PROGRE soit et GOSPEL

Un petit post pour vous demander si vous utilisez déjà GOSPEL car sa mise en application est prévue pour janvier 2010...
En effet bien plus que la mise en place de PROGRE celle de GOSPEL ne me rassure que moyennement.

Est ce que le logiciel permet de prendre en compte les différents statuts des formateurs avec les barèmes de cotisations qui y sont liés... est ce que le transfert des écritures comptables pourra encore se faire afin de préparer le mandatement de paye??

Et je profite aussi de ce post pour vous demander si vous avez des nouvelles quant à la défiscalisation des heures supplémentaires (il semblerait que ce dossier soit à l'étude)...

Gospel m'a été confirmé a capella pour janvier 2010 pour les Greta

heures supp défiscalisées : à l'étude, en effet, car exonérer de taxes des heures supp' faites par des fainéants de fonctionnaires (ou assimilés) mérite réflexion...

Bonjour,

J'utilise le logiciel Gospel pour les paies d'un Greta
depuis Janvier 2008.

Le logiciel gospel est déployé à partir de janvier 2010.

Les applications CCS, CEJAE et STAGE ne sont plus
utilisables à partir de janvier 2010.

Je viens de créer un forum sur Gospel avec toutes les
documentations que je possède.

Ce forum pourra aussi servir pour des échanges entre
les utilisateurs de Gospel.

lien du forum :
http://gospel.xooit.fr

Super ton idée mais pourquoi ne pas demander à Nanard une fenêtre dans le forum pour ce sujet?

A mon avis, il y aura plus de retour.

En tout cas je connais déjà quelques personnes qui pourront être intéresse par ton forum.


Bonjour à J.G.

J'ai donc confirmation, via les informations que j'ai été chercher sur le forum aimablement proposé par patb37, que GOSPEL est une application 100 % web, hébergée sur un serveur centralisé et accessible via les intranets académiques.

Pour moi, l'aventure s'arrête là. Il est exclu que j'utilise une telle technologie pour ce travail, pour les motifs suivants :

1) Il n'y a aucune raison de centraliser ce type d'application sur un seul serveur. Il n'y a aucun motif sérieux pour que les GRETA n'aient pas leur propre logiciel tournant sur place. On m'opposera la mise à jour du montant du SMIC et autres données, cela pourrait parfaitement se faire par des importations périodiques. NB pour PROGRé, devant par définition permettre de remplir une base unique dans un groupement de nombreux établissements, ça se justifie. Hélas.

2) Je n'ai aucune confiance dans la sécurité des réseaux VPN de l'Education Nationale. Il y a bien trop de machines connectées dessus, et pour beaucoup trop de raisons : il suffit que, dans un collège perdu, un CE donne accès à son prof-informaticien-qui-sait-tout-faire, et que ledit prof ne soit pas blanc-blanc, pour que des intrusions majeures puissent avoir lieu sans aucune possibilité de contrôle ni de correction. Sans même avoir accès à une machine du réseau, ce qui est donc très facile, il est simple à un pirate raisonnablement formé de casser le cryptage du VPN, puisque une partie importantes des informations échangées sont possibles à connaître. Croire en cette sécurisation, c'est une naïveté confondante.

3) Expérience Sconard et PROGRé à l'appui, il n'y a aucune possibilité d'obtenir d'une application web une ergonomie raisonnable. Par définition, on se retrouve dépendant des navigateurs, qui sont nécessairement limités en fonctions, parce que pas conçus pour un travail intensif. En particulier, il n'y a pas de racourcis clavier possibles, et donc tout le travail se fait à la souris. Je vais vous asséner quelque chose de terrifiant : sous GFC, je n'utilise jamais la souris. Si j'en étais encore là, avec le boulot que j'ai à faire, j'en serais encore à tenter de sortir mon compte fi 2006. Une application web est envisageable pour une petite quantité de données à organiser : les petits sondages-enquêtes de mon rectorat sur les fonds sociaux, par exemple. Mais un browser web c'est fait pour lire des informations. Accessoirement, je peux taper du texte dans la fenêtre du forum, mais aller saisir les dizaines de milliers d'informations de ma base de paie, non, jamais, je refuse de planter le budget de ma structure en payant deux salaires de plus pour parvenir à le faire.

Imaginez la prochaine "innovation" de la DADSU : du genre entre le 5 et le 15 janvier, on devra saisir le code postal de la commune de naissance du grand père maternel de chaque salarié. J'ai 500 fiches à corriger. Une fois que le logiciel centralisé aura été corrigé, la page à corriger est accessible en quatre ou cinq clics, avec une ou deux secondes d'attente à chaque fois. Sur mon logiciel actuel, j'ai fait une opération similaire en une nuit de six heures de travail ininterrompu. Avec une interface web, je n'imagine même pas un instant que ça soit en-dessous de 35 heures-homme.

4) La paie est une application trop importante pour être dépendante de la disponibilité du réseau, qui n'est jamais certaine. Quels que soient mes diligences, mon établissement a connu des indisponibilités importantes du réseau, du fait de problèmes de câblage, de khonnerie de l'opérateur de téléphone, de khonnerie du FAI, de plantage du beau serveur que le rectorat nous installe mais sur lequel on n'a pas la main, et encore j'ai pour l'instant échappé aux problèmes "viraux", mais ils vont continuer à se développer (à moins qu'un jour on parvienne à se débarrasser de Windows mais c'est une autre histoire). Pendant ces incidents, ma toge indienne avisée a continué bravement à me permettre de payer les personnels. Ah, bien entendu il n'y a pas que du côté de l'EPLE que le réseau peut planter. Les serveurs de mon rectorat sont en moyenne inaccessibles deux ou trois jours par mois, d'après mes observations régulières...

POUR CES QUATRE RAISONS, JE RENTRE EN RÉSISTANCE.

L'intendant zonard a écrit:

J'ai donc confirmation, via les informations que j'ai été chercher sur le forum aimablement proposé par patb37, que GOSPEL est une application 100 % web, hébergée sur un serveur centralisé et accessible via les intranets académiques.

Pour moi, l'aventure s'arrête là. Il est exclu que j'utilise une telle technologie pour ce travail, pour les motifs suivants :

1) Il n'y a aucune raison de centraliser ce type d'application sur un seul serveur. Il n'y a aucun motif sérieux pour que les GRETA n'aient pas leur propre logiciel tournant sur place. On m'opposera la mise à jour du montant du SMIC et autres données, cela pourrait parfaitement se faire par des importations périodiques. NB pour PROGRé, devant par définition permettre de remplir une base unique dans un groupement de nombreux établissements, ça se justifie. Hélas.

2) Je n'ai aucune confiance dans la sécurité des réseaux VPN de l'Education Nationale. Il y a bien trop de machines connectées dessus, et pour beaucoup trop de raisons : il suffit que, dans un collège perdu, un CE donne accès à son prof-informaticien-qui-sait-tout-faire, et que ledit prof ne soit pas blanc-blanc, pour que des intrusions majeures puissent avoir lieu sans aucune possibilité de contrôle ni de correction. Sans même avoir accès à une machine du réseau, ce qui est donc très facile, il est simple à un pirate raisonnablement formé de casser le cryptage du VPN, puisque une partie importantes des informations échangées sont possibles à connaître. Croire en cette sécurisation, c'est une naïveté confondante.

3) Expérience Sconard et PROGRé à l'appui, il n'y a aucune possibilité d'obtenir d'une application web une ergonomie raisonnable. Par définition, on se retrouve dépendant des navigateurs, qui sont nécessairement limités en fonctions, parce que pas conçus pour un travail intensif. En particulier, il n'y a pas de racourcis clavier possibles, et donc tout le travail se fait à la souris. Je vais vous asséner quelque chose de terrifiant : sous GFC, je n'utilise jamais la souris. Si j'en étais encore là, avec le boulot que j'ai à faire, j'en serais encore à tenter de sortir mon compte fi 2006. Une application web est envisageable pour une petite quantité de données à organiser : les petits sondages-enquêtes de mon rectorat sur les fonds sociaux, par exemple. Mais un browser web c'est fait pour lire des informations. Accessoirement, je peux taper du texte dans la fenêtre du forum, mais aller saisir les dizaines de milliers d'informations de ma base de paie, non, jamais, je refuse de planter le budget de ma structure en payant deux salaires de plus pour parvenir à le faire.

Imaginez la prochaine "innovation" de la DADSU : du genre entre le 5 et le 15 janvier, on devra saisir le code postal de la commune de naissance du grand père maternel de chaque salarié. J'ai 500 fiches à corriger. Une fois que le logiciel centralisé aura été corrigé, la page à corriger est accessible en quatre ou cinq clics, avec une ou deux secondes d'attente à chaque fois. Sur mon logiciel actuel, j'ai fait une opération similaire en une nuit de six heures de travail ininterrompu. Avec une interface web, je n'imagine même pas un instant que ça soit en-dessous de 35 heures-homme.

4) La paie est une application trop importante pour être dépendante de la disponibilité du réseau, qui n'est jamais certaine. Quels que soient mes diligences, mon établissement a connu des indisponibilités importantes du réseau, du fait de problèmes de câblage, de khonnerie de l'opérateur de téléphone, de khonnerie du FAI, de plantage du beau serveur que le rectorat nous installe mais sur lequel on n'a pas la main, et encore j'ai pour l'instant échappé aux problèmes "viraux", mais ils vont continuer à se développer (à moins qu'un jour on parvienne à se débarrasser de Windows mais c'est une autre histoire). Pendant ces incidents, ma toge indienne avisée a continué bravement à me permettre de payer les personnels. Ah, bien entendu il n'y a pas que du côté de l'EPLE que le réseau peut planter. Les serveurs de mon rectorat sont en moyenne inaccessibles deux ou trois jours par mois, d'après mes observations régulières...

POUR CES QUATRE RAISONS, JE RENTRE EN RÉSISTANCE.

b

bonjour,
vous écriviez au mois d'août que vous alliez rentrer en résistance et que vous refusiez l'utilisation de Gospel.
votre décision a t'elle évoluait depuis?
Sur quel logiciel de paie travaillez vous.
pour ma part, nous étions sur STAGE;
Malheureusement, non maintenu, notre academie nous impose Gospel.
nous avons eu une formation de 3 jours par des formateurs eux même formés 4 jours seulement à Montpellier§!!!!! N'importe quoi..
je suis désemparée.
je dois générer une paye pour 150 personnels dans 10 jours.... je crains le pire.

GRETA47 a écrit:

vous écriviez au mois d'août que vous alliez rentrer en résistance et que vous refusiez l'utilisation de Gospel.
votre décision a-t-elle évolué depuis?

Depuis l'été dernier, j'ai fait savoir bruyamment mon opinion sur ce problème, à chaque fois que je l'ai pu. Puis à un moment est arrivé, à une date incroyablement tardive, un ordre formel du DAFCO. Avant le mois de novembre, je n'ai reçu aucune communication écrite.

Puis, au dernier moment, on nous ordonne, on explique aux ordonnateurs que c'est imposé, les ordonnateurs convoquent les comptables et les gestionnaires de paie en disant que c'est comme ça, rompez.

Dès lors, j'avais tout de même des atouts dans ma manche :

- j'ai une idée assez précise de ce qui va foirer, quand et comment : cela guide mon action, et est susceptible de m'éviter d'être en première ligne lors du tsunami qui me semble si probable

- mon gestionnaire de paie, et plus largement mes collaborateurs et tous les personnels du Greta, savent que nous avançons une mitraillette dans le dos, ce n'est pas moi qui porterai le chapeau quand ça foirera, et nous sommes solidaires, en équipe devant la galère absolue de la migration vers Gospel. Car, n'utilisant pas Stage, nous avons du tout refaire de zéro.

- a contrario, du moment que nous nous y sommes mis, nous avons bossé sur Gospel avec l'énergie du désespoir. Mon objectif était d'avoir, à tout prix, terminé le travail avant le 15 janvier, pour avoir encore 10 jours de marge pour faire la paie avec notre ancien logiciel si nécessaire ; mais aussi de ne pas pouvoir être accusé, suite à mes critiques sans concession, de faire de l'anti-jeu. Pari gagné, nous en sommes à la vérification, pour l'instant ça ne fait pas comme sconet-GFE avec des chiffres aberrants une ligne sur 4, c'est déjà ça de gagné.

GRETA47 a écrit:

Sur quel logiciel de paie travaillez vous ?

Comme écrit ci-dessus, la tunique indienne philosophe. Si ça ne vous dit rien, pas la peine de faire de la pub, ça ne vous en dira pas plus.

GRETA47 a écrit:

pour ma part, nous étions sur STAGE ;
Malheureusement, non maintenu, notre académie nous impose Gospel.
nous avons eu une formation de 3 jours par des formateurs eux même formés 4 jours seulement à Montpellier !!!!!
je dois générer une paye pour 150 personnels dans 10 jours.... je crains le pire.

Je suis abasourdi de constater que les collègues qui utilisaient Stage semblent les plus mal embarqués dans cette affaire. C'est d'autant plus choquant que :

- vous vous n'aviez vraiment pas le choix, alors que moi je peux encore décider, au besoin d'utiliser mon logiciel privé

- vous au moins n'avez pas 100 % de toute la saisie à faire, vos données sont importées (j'ai tout tenté pour obtenir la récupération les données, la réponse c'était va te faire mettre)

Mis en considérant l'ensemble de la situation, je me dis que Stage devait vous permettre d'avoir des gestionnaires de paie moins pointus que nous l'étions jusqu'ici, pleinement autonomes et responsables de chaque fraction de centime d'euro sorti par nos paramétrages. Sans connaître du tout ce logiciel, Stage vous avait peut-être placé déjà dans la situation d'ignorance confortable que j'imagine atteindre prochainement si tout ne se casse pas la figure.

A tout prendre puisque je n'ai pas le choix, le logiciel est très pénible à utiliser, fortement dispendieux en temps de travail, mais pas en compétences pointues. La centralisation d'un travail qui était, de mon point de vue, auparavant éclaté en 4 bases séparées, facilitera grandement les DADSU et autres calculs de charges. Et j'économiserai les sommes pas négligeables lâchées à ma (très satisfaisante) SSII pour les mises à jour, la maintenance, la programmation du paramétrage à chaque changement des sables mouvants qui servent de cadre réglementaire à l'existence des Greta.

Question : ne souhaitez-vous pas que votre identité soit un peu plus discrète que "Greta 47" ? On vous identifiera vite, ainsi, ce n'est peut-être pas propice à notre liberté de parole à tous.