Pause café à rallonge

Hello

Nouvelle année nouveau chef. Ce nouveau chef est très sympathique mais trop sympathique.
Tous les matins incruste dans mon bureau pour me parler de choses et d'autres (tout sauf boulot) pendant 20 à 25 minutes .
Parfois je rejoue l'après midi.
J'ai développé quelques techniques : hocher la tête, ne pas relancer la conversation, réponse monosyllabique, les allusions pas subtiles du genre bon c'est qu'on a du boulot aujourd'hui, rdv téléphonique, aller voir machin ou truc,  rdv physique mais comme on a un agenda partagé la technique a ses limites, je ne peux pas trop mitonner.
Si j'arrive à échapper au quota, comme nos bureaux sont mitoyens, sollicitation en direct pour aller voir un truc de boulot qui prend 30 secondes et ensuite c'est parti sur la carrière, il y a toujours une anecdote à raconter, après on enchaine sur sa private life, et après si j'ai pas réussi à me tirer j'ai droit à la revue des collègues.La conclusion est toujours la même : trop de boulot, il est débordé, il n'y arrive pas.
Sur une journée de taf je peux y laisser entre 40 minutes et 1 heure. C'est juste pas possible.
Je suis au bout de ma life comme dirait les élèves. Pourtant je n'ai pas le profil, je ne me pointe jamais aux pauses cafés, je ne passe pas dans les bureaux pour voir comment vont les collègues. Je précise que je n'ai pas l'exclusivité parce que l'adjoint pédagogique y a droit aussi mais dans de moindres proportions.
Idées ?
-Grand compte chez chatterton ?
-Je ne me lave plus pendant 15 jours et je viens avec mes vieilles baskets pourries ?

Je n'ai pas de solution à te proposer mais sache que je compatis ...

Je verrais deux types d'approches, sans garantie que ça marche (les deux n'étant d'ailleurs pas exclusives l'une de l'autre)
- profiter de sa présence pour lui causer de trucs bien techniques et bien chiants, genre le budget ou la sécurité
- réserver à ces moments là les arbitrages difficiles qu'il n'a pas envie de prendre.

En gros, faire en sorte qu'il n'ait aucune envie d'aller voir la gestionnaire

Pareil que Dupondts : la meilleure piste est de retourner la situation et faire en sorte qu'il se sente obligé de travailler et de prendre des décisions quand il entre dans ton bureau. Débandade assurée 

Bon courage

T'as essayé de tousser et de renifler ?

c'est rien 40 mn dans une journée avec tout le temps qu'on perd avec les profs, les agents, les fournisseurs...

il cherche à créer du lien avec ses 2 adjoints...si on fait la balance entre les avantages et les inconvénients, ça me semble plutôt positif

l'approche de dupont est la bonne et j'ajouterai que souvent il faut se déplacer dans l'établissement pour mieux appréhender une situation technique ou un problème de sécurité...ce qui te permettra de sortir de ton bureau avec lui

et puis si ce n'est pas suffisant, devance le et va le voir, le matin,  la tasse de café à la main dans son bureau

Bonjour,

c'est un peu comme ça chez moi aussi.

Bah déjà c'est vraiment agréable et ça change de situations plus difficiles et conflictuelles que j'ai pu connaitre, profite.

Mais j'ai quand même une feinte, si ça dure trop longtemps, l'agent d'accueil fait sonner le téléphone du bureau du chef, ça fonctionne bien.

univers a écrit:

Pourtant je n'ai pas le profil, je ne me pointe jamais aux pauses cafés, je ne passe pas dans les bureaux pour voir comment vont les collègues. Je précise que je n'ai pas l'exclusivité parce que l'adjoint pédagogique y a droit aussi mais dans de moindres proportions.
Idées ?

Garde ton profil.
Mais prépare-toi un dossier tout prêt sur ton bureau, et après 5 mn, tu t'excuses en disant clairement que tu as du taf.
1/ Ça tombe bien, c'est le cas !
2/ Pour ton CE, tu seras toujours associé(e) à une image de bosseur(se).
3/ Et si ça se trouve, ça va générer une prise de conscience: lui-aussi il a du boulot...  

Et voir aussi le bon côté des choses comme le remarquent les collègues ci-dessus: vaut encore mieux ça qu'un CE qui arrive en te prenant d'abord pour un larbin.

Et si tous les de temps en temps tu te pointes avec quelques viennoiseries ou une quelconque autre attention, ta réputation sera faite: bosseur, mais très humain quand même...

J'ai eu aussi un CE très gentil mais vraiment.... Me suis retrouvée au fil du temps à être sa "psy", sa mère... parfois, à faire à la place de ..... Ca devient épuisant à la long... Un erreur que je ne recommettrais pas., enfin j'espère

Merci pour les conseils qui ne sont pas adaptés à la situation en l'espèce.
J'ai opté pour une action physique radicale envers la personne qui semble fonctionner.


Je laisse les fenêtres de mon bureau pourvues de barreaux ouvertes la nuit en ayant coupé le chauffage. Le matin il fait à peine 13/14 degrés. J’ai investi dans un blazer avec laine et des pulls col roulé

univers a écrit:

Merci pour les conseils qui ne sont pas adaptés à la situation en l'espèce.

ce ne sont pas les conseils qui sont inadaptés mais la situation qui est mal expliquée

Walking Dead a écrit:

J'ai eu aussi un CE très gentil mais vraiment.... Me suis retrouvée au fil du temps à être sa "psy", sa mère... parfois, à faire à la place de ..... Ca devient épuisant à la long... Un erreur que je ne recommettrais pas., enfin j'espère

Moi au contraire j'ai eu un CE qui ne supportait pas que son adjoint pédagogique lui fasse de l'ombre surtout auprès des professeurs et qui me foutait une paix royale; aussi, avec deux adjoints successifs j'ai dû servir de confesseur pour les deux qui venaient me raconter leur malheur et une fois ils m'ont même demandé une sorte d'arbitrage; et bien croyez-le j'aurais pu boire du petit lait devant une telle situation mais je n'étais pas du tout à l'aise!

Coach de chef j'ai beaucoup fait, certains ont besoin de renforcement et parler avec donne aussi une occasion d'infléchir son action dans le bon sens.

C'est quand même mieux que ceux avec qui il est impossible de dialoguer.

Le chef qui se sent un peu perdu, un peu solitaire, qui demande de l'aide sans en avoir l'air, OK. Celui qui vient raconter sa vie et parasite le boulot, non.

RETU a écrit:

Coach de chef j'ai beaucoup fait (...)

Idem pour moi, et je suis convaincu que cela fait partie de notre rôle (j'ai pas dit de nos missions ), surtout avec les chefs débutants ou pas bien positionnés.