La malédiction de la ratatouille alsacienne

Ça me fait maaaaaal d'être d'accord avec un CPE ( ) mais, oui, il a raison !

Avalon: ils ne savent pas ce qu'ils disent !

Isaac Newton a écrit:

Mon Ourson,

Je me permets de m'inscrire en faux contre cette assertion. Une litanie d'emmerdements compréhensibles par tous et une fin ***.

D'accord avec ça, et d'autant plus pour les collègues qui ont vu un des leurs partir comme ça ou quasiment (c'est mon cas), pour des problèmes et un quotidien pas si éloignés que ça finalement de ce que nous dépeint Avalon.

Maintenant, Avalon, Nanard et les autres sont de grands garçons (et de grandes filles !), ils font ce qu'ils veulent.

Pourquoi ne suis-je même pas surpris de cette pudibonderie tartufféenne qui, sous couvert d'arguties stylistiques, tente d'imposer son diktat à une communauté ?
J'ai connu en mon temps, comme agent comptable, des périodes de grande solitude existentielle qui m'ont fait envisager des solutions aussi expéditives que définitives, (la corde était déjà prête pour me pendre), mais je ne vois pas en quoi le sel attique d'un Avalon aurait pu m'abattre davantage.
Où souhaite-t-on nous conduire, après "il ne suffit pas d'être heureux encore faut-il que les autres ne le soient pas", faut-il envisager "il ne suffit pas d'être malheureux encore faut-il que tout le monde le partage d'un air contrit et compatissant " ?
Décidément, Desproges avait raison : "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui".

A avallon , bravo j'ai adoré ton texte, fin abrupte, entre rire et larmes.Parfait.

@IZ et aux autres censeurs : "Interdit d'interdire, c'est encore sur les murs. Il ne fallait pas l'écrire maintenant il y a des censures." Jean-Pax Mefret
Chacun à le droit d'apprécier ou non une prose, mais demander à l'auteur de changer sa fin ne porte qu'un seul nom : Censure
Je trouve cela terrible et pourtant si révélateur d'une pensée unique mais à la fois si amusant ...

@Avalon, Félicitations pour ta prose et pour ta fin, je pense que tu es bon pour travailler sur une BD, tu en as les deux talents nécessaires. N'oublies pas que les critiques littéraires sont de petites vieilles dames des deux sexes.

Tant que j'y suis, je félicite aussi l'auteur de la prose sur sa journée d'adjoint de l'AC.

godzilla a écrit:

les critiques littéraires sont de petites vieilles dames des deux sexes.

C'est super ça ! Qui est l'auteur ? Si c'est toi :

J'ai trouvé plaisante la prose d'Avalon, j'y ai souvent souri, pour moi les choses en restaient là.

Sans doute aurais-je du, comme nombre d'entre nous, sinon le complimenter, du moins l'en remercier, ce dont je m'acquitte maintenant.

Les critiques ont sonné comme Trissotin : "Cachez cette chute que je ne saurais lire ", mais les louanges m'ont rappelé Boileau : "Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire", sauf le respect que mérite Avalon.

Sans tomber dans la psychologie de comptoir, la polémique autour de ce conte, somme toute gentillet, révèle probablement, par son caractère excessif, voire suranné, quelque syndrome collectif inquiétant.

Je suis vraiment désolé de la polémique provoquée par mon histoire ; ce n'était vraiment pas le but. J'ai voulu montrer ce que pouvait être la vie d'un gestionnaire lorsqu'on poussait les choses à l'extrème et que cela pouvait déboucher sur une réelle souffrance au travail. Il y avait un message dans la fin de l'histoire qui n'a pas été compris par certains ; la rédaction n'était sans doute pas à la hauteur du sujet et je m'excuse de les avoir choqués.

Je vais donc m'en tenir désormais aux dessins ; même si j'ai eu des échos de certaines personnes comme quoi ils donnaient une image négative des gestionnaires.

Tant pis, vous n'aurez pas le conte sur "la revanche de la ratatouille alsacienne" que j'avais en tête.

Je demande aux modos de bien vouloir clore ce sujet.

Soyez attentifs à vos collègues ; et n'oubliez pas que la solidarité est tout ce qui nous reste pour pallier la sollitude de nos fonctions.

Caractère excessif, la polémique ? Je regrette, mais là Avalon a touché à l'essentiel, au sacré, à l'intangible : l'excès est de son côté. Je sais déjà que ses propos ont touché et fait du mal à d'autres qui ne se sont pas exprimés ci-desus. D'une manière que je ne trouve même pas drôle du tout, mal assumée, laissant à chacun l'imagination morbide de ce qui doit suivre. On ne travaille pas dans le milieu de l'éducation, avec pour mission de couver l'avenir de la communauté, pour écrire des choses pareilles.

Je déteste cette conclusion définitive, disant clairement que vous êtes rentrés dans l'intendance, c'est trop tard, vous en sortirez les pieds devant. Je n'aurais rien dit si une TS bien ratée sur le mode grotesque avait conclu cette journée tordante, mais là je rejette complètement son dernier paragraphe.

Avalon a écrit:

Ce n'est qu'un conte et un conte n'est pas forcément gai.

Un conte est un style assez codifié, et qui répond en particulier une certaine prévisibilité. Dans un conte, il n'y a pas de twist final, de deus ex machina, de McGuffin à la Hitchcock. Il y a des contes où le gentil meurt à la fin, mais on sait pourquoi, c'est parce qu'il a sa part de faute et d'échec. Or dans le mmonde que tu décris, le gentil gestionnaire est charmant jusqu'au bout, s'empêche de dire quoi que ce soit de désagrable au CA, prend tout sur lui...

Godzilla a écrit:

@IZ et aux autres censeurs : "Interdit d'interdire, c'est encore sur les murs. Il ne fallait pas l'écrire maintenant il y a des censures." Jean-Pax Mefret

Je ne suis pas un censeur, mais un veilleur : moi ça me touche pas tant que ça, je me sens prêt à tout quitter, tout plaquer, chaque jour depuis le début, et sans aucun besoin de moyens expéditifs de cet ordre. Mais nous sommes quelques milliers à lire ce forum. Je ne prétends rien interdire, mais je ne souhaite vraiment pas à Avalon d'avoir à réfléchir aux conséquences de l'inspiration qu'il aurait pu fournir à d'autres. Et je crois qu'il est encore temps de proposer une fin à la malédiction de la ratatouille alsacienne qui remplisse véritablement et pour avec un large consensus lme cahier des charges qu'il s'est lui-même fixé :

Avalon a écrit:

De plus tout conte à une vérité cachée, une morale à décrypter. J'ai écrit ce conte pour amuser, faire sourire ; mais aussi faire réflechir.

Et bien crois-moi, ta conclusion actuelle tue la réflexion et tue le sourire.

J'ai une autre polémique à ajouter, plus légère celle-là : il y a un truc invraisemblable dans ton récit, c'est l'absence totale... du forum ! Je reconnais que ça fait une assez bonne justification à la conclusion...

Edit après le message d'Avalon : tu sais que je ne prends jamais de gants, sans rancune. Tes dessins sont super, tes textes aussi, et je ne veux pas que ce fil soit fermé, j'aimerais une fois la tension redescendue, proposer des ajouts à la malédiction. Parce que ton texte est un truc énooorme, que tout le monde se repassera dans les IRA encore dans 10 ans. L'image négative, on s'en tamponne complètement. Mais faire souffrir certains d'entre nous, c'était la ligne jaune : il y a d'autres moyens de secouer la fibre solidaire entre nous.

Avalon

Ne t'excuse pas, il n'y a vraiment pas matière à t'excuser.

Il est normal que ta nouvelle aie été prise de manière diverse ; nous avons tous nos propres sensibilités et nos manières à nous d'appréhender les choses.

Il n'en reste pas moins qu'ici, je crois que nous avons tous apprécié ta nouvelle, même ceux, je pense, qui ont exprimé des critiques de manière un peu maladroite ()

Tu nous as montré que tu n'étais pas qu'un dessinateur mais aussi un conteur : tu as un réel talent d'écriture. Alors ne te laisse pas décourager par quelques râleurs qui ne savent que râler mais qui ne sont pas capables de faire le début du commencement de la moitié du quart du dixième de ce que tu nous as fait. Tiens bon et continue

bravo l'artiste

A la demande d'Avalon que je viens d'avoir au téléphone, j'ai supprimé la fin de son histoire dans les pages précédentes. Mais contrairement à son souhait je n'ai pas effacé tout le sujet qui mérite à mon sens de rester.

Je précise qu'il est fortement perturbé et mal à l'aise en pensant que son histoire puisse faire du mal.