Repas bio : en faites -vous ?

100% d'accord avec touïteur.
Et ce n'est pas en ne l'achetant pas qu'on peut espérer qu'il soit lu.

Stoïk a écrit:

100% d'accord avec touïteur.
Et ce n'est pas en ne l'achetant pas qu'on peut espérer qu'il soit lu.

épatent les incrédules comme toi

Je ne suis pas incrédule juste réaliste , après tout pourquoi ne pas offrir la possibilité aussi de lire , alternatives économiques , la revue "esprit" , la revue des deux mondes , et puis soyons fous " valeurs actuelles"

ca prendra juste la poussière dans la majorité des cas

Mais bon si ca peut aider quelques téméraires non formatés pourquoi pas


( dans mon ira libé était beaucoup plus lus que le monde ou le figaro )

sinon pour finir sur une note de mauvais esprit


"un tier monde deux tiers mondain "

sur ce , hasta siempre , bella ciao , , venceremos , et tout le reste

Lors de mon passage à l'IRA, le journal le plus était "L'Equipe"

Le tout bio de l'entrée au dessert n'est pas viable dans ma restauration , financièrement parlant...Déjà que mon cuisinier et moi jonglons quotidiennement pour tenir un cout denrée plus que serré, soit 1,76€ part denrée dans l'assiette (merci le nouveau groupement d'achats qui a fait flamber les tarifs de nos achats, cherchez l'erreur ).

La solution qui a été proposée chez moi (et ne vient pas de moi mais de mes prédécesseurs), c'est une ou deux fois par semaine, de servir des yaourts et du pain bio. Sinon, mes fruits et légumes et certains produits hors groupement sont achetés sur le principe du circuit court...( c'est pas forcément du bio, j'entends bien)

C'est toujours mieux que rien .

petitbandit a écrit:

Le tout bio de l'entrée au dessert n'est pas viable dans ma restauration , financièrement parlant...Déjà que mon cuisinier et moi jonglons quotidiennement pour tenir un cout denrée plus que serré, soit 1,76€ part denrée dans l'assiette (merci le nouveau groupement d'achats qui a fait flamber les tarifs de nos achats, cherchez l'erreur ).

La solution qui a été proposée chez moi (et ne vient pas de moi mais de mes prédécesseurs), c'est une ou deux fois par semaine, de servir des yaourts et du pain bio. Sinon, mes fruits et légumes et certains produits hors groupement sont achetés sur le principe du circuit court...( c'est pas forcément du bio, j'entends bien)

C'est toujours mieux que rien .

C'est souvent, selon les producteurs, mieux que le bio (surtout quand celui-ci vient d'Espagne).

depuis un an je ne mange pratiquement que du bio, je vais faire mes courses chez le type qui a un nom de goeland , les produits ont du goût, c'est plus cher, mais comme c'est de bonne qualité, on est plus vite rassasié !!! vrai, mon panier de ménagère a sérieusement baissé au point de vue financier
et pis j'ai mon petit potager... elle n'est pas belle la vie !!

Rappelons que si le bio est maintenant clairement identifié et qu'il s'agit de produits devant répondre à des critères encadrés, ce n'est pas le cas du local qui n'est pour l'instant qu'une dénomination attrape-tout et surtout les gogos.
Conséquence, si le bio peut être un choix en terme de marché public, ce n'est pas le cas du local. Conclusion: pour l'instant, l'acheteur public qui privilégie le local risque donc de se faire reprocher un favoritisme qui peut entraîner des ennuis.

Sinon, pousser au bio, qui revient quand même au minimum 20% plus cher en encadrant parallèlement les tarifs de la DP pour qu'ils n'augmentent pas trop pour les électeurs, c'est nous mettre dans une position que personnellement, je refuse d'assumer.

LMDV/LG a écrit:

Rappelons que si le bio est maintenant clairement identifié et qu'il s'agit de produits devant répondre à des critères encadrés, ce n'est pas le cas du local qui n'est pour l'instant qu'une dénomination attrape-tout et surtout les gogos.
Conséquence, si le bio peut être un choix en terme de marché public, ce n'est pas le cas du local. Conclusion: pour l'instant, l'acheteur public qui privilégie le local risque donc de se faire reprocher un favoritisme qui peut entraîner des ennuis.

Sinon, pousser au bio, qui revient quand même au minimum 20% plus cher en encadrant parallèlement les tarifs de la DP pour qu'ils n'augmentent pas trop pour les électeurs, c'est nous mettre dans une position que personnellement, je refuse d'assumer.

je t'amènerais à mon marché avec des producteurs locaux (qui ne s'approvisionne donc pas à Rungis) ou je te ferais découvrir les AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne) et tu verras qu'une agriculture locale peut avoir un sens mais ... seulement et pour l'instant pour sa vie personnelle pas dans le cas de la restauration collective (du fait des marchés publics mais aussi de la confiance qui doit s'établir entre le producteur et le consommateur).

Par contre, le jour où nous comprendrons que bien se nourrir c'est aussi moins s'intoxiquer, c'est aussi refuser des emplois précaires dans l'agriculture industrielle ... (j'arrête là), on aura fait un grand pas. Les parents d'élèves (que nous sommes tous potentiellement) préférons mettre plus d'argent dans nos loisirs (notamment high-tech) plutôt que dans une alimentation saine.
Le bio n'est pas si cher en comparaison à une alimentation dont le coût est réduit par les subventions et une qualité nutritive médiocre. De mémoire, la part de la nourriture dans les ménages dans les années 50 était de 55 %, elle est de moins 20 %.
On est plus prêt à mettre de l'argent dans une bagnole que dans la bouffe.

communard a écrit:

[

Par contre, le jour où nous comprendrons que bien se nourrir c'est aussi moins s'intoxiquer, c'est aussi refuser des emplois précaires dans l'agriculture industrielle ... (j'arrête là), on aura fait un grand pas. Les parents d'élèves (que nous sommes tous potentiellement) préférons mettre plus d'argent dans nos loisirs (notamment high-tech) plutôt que dans une alimentation saine.
Le bio n'est pas si cher en comparaison à une alimentation dont le coût est réduit par les subventions et une qualité nutritive médiocre. De mémoire, la part de la nourriture dans les ménages dans les années 50 était de 55 %, elle est de moins 20 %.
On est plus prêt à mettre de l'argent dans une bagnole que dans la bouffe.

200% ok avec toi !!

orphee a écrit:

communard a écrit:

Par contre, le jour où nous comprendrons que bien se nourrir c'est aussi moins s'intoxiquer, c'est aussi refuser des emplois précaires dans l'agriculture industrielle ... (j'arrête là), on aura fait un grand pas. Les parents d'élèves (que nous sommes tous potentiellement) préférons mettre plus d'argent dans nos loisirs (notamment high-tech) plutôt que dans une alimentation saine.
Le bio n'est pas si cher en comparaison à une alimentation dont le coût est réduit par les subventions et une qualité nutritive médiocre. De mémoire, la part de la nourriture dans les ménages dans les années 50 était de 55 %, elle est de moins 20 %.
On est plus prêt à mettre de l'argent dans une bagnole que dans la bouffe.

200% ok avec toi !!

Idem pour moi...

A ce sujet je préconise grandement ce film : http://www.solutionslocales-lefilm.com/