visite médicale pour les agents bossant en cuisine

Je viens d'avoir la visite du service vétérinaire. Ils m'ont demandé les certificats d'aptitude au travail en cuisine. je n'ai pas pu leur fournir, je ne les avais pas. Avant, la décentralisation le rectorat était en charge de cette mission. Depuis la décentralisation qui s'occupe de cette tâche dans les lycées, la région j'imagine qui est devenu a prori l'employeur et d'aprés l'arrêté du 29 septembre 1997, c'est l'employeur qui se charge de cette tâche. Question: Avons-nous la moindre responsabilité en ce domaine, en tant que gestionnaire ? Et devons-nous alerter les collectivités, bien que mon proviseur qui est un ***, le pire de l'Académie *** me l'interdise ? :cherry:

Merci de me dire ce que vous savez à ce sujet et comment vous traitez ou non la chose



Restons correct SVP - N@n@rd

Bonsoir
Tu dois prendre contact avec un médecin agréé et faire faire une visite médicale à tous les personnels travaillant en cuisine.
Des analyses doivent aussi être faites et j'avoue que par mesure d'économie seul le cuisinier sera concerné.
La CT ne prend pas en charge ces visites du moins pour l'instant ds mon dpt.
Bon we

Euh là je ne suis pas d'accord : décentralisation ou pas, voilà quelques années qu'il revient à l'établissement d'envoyer ses agents de cuisine chez le médecin pour leur délivrer ce certificat.
Personnellement, j'ai toujours payé chacune des visites sur le chapitre R2.
Le Rectorat ne paye que la première visite médicale, celle du tout jeune fonctionnaire, encore stagiaire.

pareil chez moi... J'envoie les agents de cuisine une fois par an chez le médecin agréé et je paie la consultation au R2

je vais le faire, je ne m'etais jamais posé la question à vrai dire.

(à propos du service veto, il y a deux ans ils ont débarqué un matin à l'hotellerie, vue l'ancienneté du batiment (1975) rien n'etait conforme, le proviseur demandant une rénovation depuis...1995...Bref, en partant le service véto nous dit qu'ils vont illico demander la fermeture, nous on était ravis : un élement de poids de + dans notre demande de travaux.

2 ans après on attend toujours un arrété de fermeture, une seconde visite, un coup de fil...et donc des travaux

Odysseus a écrit:

Euh là je ne suis pas d'accord : décentralisation ou pas, voilà quelques années qu'il revient à l'établissement d'envoyer ses agents de cuisine chez le médecin pour leur délivrer ce certificat.
Personnellement, j'ai toujours payé chacune des visites sur le chapitre R2.
Le Rectorat ne paye que la première visite médicale, celle du tout jeune fonctionnaire, encore stagiaire.

ce qui revient à nous considerer comme employeur, c'est quand même fort de café. cet aprem' gueulante avec la CT qui ne veut pas me filer de contractuels, au pretexte qu'ils n'auraient plus assez de candidats, je leur fais "mais j'en ai moi, des candidats", réponse de la CT "l'employeur c'est nous, alors laissez nous faire le recrutement".

Je m'excuse d'insister mais d'aprés l'arrêté de 1997, les visites médicales de titularisation ou d'aptitude au travail en cuisine relève de l'employeur, qui est celui qui rémunère (définition courante). Néanmoins, j'aimerais savoir quelle est notre responsabilité en tant que gestionnaire et cela d'autant plus que comme je l'indiquais maladroitement dans mon premier message(et je men excuse auprés du modérateur), mon proviseur est quelqu'un d'un peu particulier, qui m'interdit à la fois de contacter la collectivité territoriale, mais aussi de m'y substituer Que feriez-vous dans une telle situation ?

toujours sur le sujet des visites médicales d'aptitude au travail en cuisine, connaissez-vous un texte qui nous assigne cette mission ?

silvain a écrit:

ce qui revient à nous considerer comme employeur, c'est quand même fort de café.

Bien d'accord sur l'idée, forcément. Mais c'est la même chose pour les actuels CAE : nous devons payer leur visite médicale sur notre budget de fonctionnement.
Et puis en terme de responsabilité, si cette visite n'est pas faite et qu'une tiac est décelée du fait de la maladie d'un de ces agents... m'est avis que le gestionaire est au plus mal !
Autant ne pas se défiler sur la CT et assurer nos arrières, et par le même coup, prendre soin de la santé de nos moutards.

silvain a écrit:

2 ans après on attend toujours un arrété de fermeture, une seconde visite, un coup de fil...et donc des travaux

Bin alors collègue, t'as perdu la main gauche pour tenir le combiné, et la main gauche pour composer le numéro des vétos !? Tu les appelles en disant que ta cuisine est totalement hors normes, qu'elle représente un danger et que tout le monde s'en fout sauf toi. Je te garantis qu'ils ne tarderont guère à passer voir, dans le cadre d'une "visite inopinée".

Thépot a écrit:

mon proviseur est quelqu'un d'un peu particulier, qui m'interdit à la fois de contacter la collectivité territoriale, mais aussi de m'y substituer pale Que feriez-vous dans une telle situation ?

Même chose ! Discrètement tu les appelles, ils viennent pour une "visite inopinée", font un rapport qui exige fermement la visite, et ton protal est contraint d'avouer que t'es pas si *** finalement. Intendant deux, protal zéro !

Intendant zonnard
La visite des vétos a déjà eu lieu et le rapport a clairement établi qu'une visite médicale était nécessaire. Mon taulier refuse sous prétexte qu'on n'est pas les employeurs et il refuse par ailleurs (c'est possible), que j'en cause à la CT ( la région dans le cas présent). Sachant que connaissant le personnage, je vais à un conflit majeur, dois-je lui présenter un bon de commande qu'il ne signera pas et qu'il ne dira ne jamais avoir eu le jour où il y a un problème, lui demander par écrit une réponse qu'il ne voudra jamais faire ou dois-je considérer qu'il est pleinement responsable, ayant eu le rapport entre ces mains. En bref, je me sens un peu coincé et j'ai envi de repartir en vacance.

Thépot a écrit:

La visite des vétos a déjà eu lieu et le rapport a clairement établi qu'une visite médicale était nécessaire. Mon taulier refuse sous prétexte qu'on n'est pas les employeurs et il refuse par ailleurs (c'est possible), que j'en cause à la CT ( la région dans le cas présent).

As-tu un contact suffisant avec la CT pour leur expliquer au téléphone, discrètement depuis ton logement, la situation, et qu'après ils interviennent "de leur propre initiative" ? Du genre une lettre "les établissements ayant connu une inspection véto sont priés de nous transmettre le rapport"... Parce que c'est vrai que le gestionnaire va en tôle en cas de TIAC, mais le conseiller général du canton, lui, il pourrait ne pas être réélu aussi facilement...

Théphot a écrit:

Sachant que connaissant le personnage, je vais à un conflit majeur, dois-je lui présenter un bon de commande qu'il ne signera pas et qu'il ne dira ne jamais avoir eu le jour où il y a un problème, lui demander par écrit une réponse qu'il ne voudra jamais faire ou dois-je considérer qu'il est pleinement responsable, ayant eu le rapport entre ces mains. En bref, je me sens un peu coincé

Tu l'alertes oralement que son attitude t'oblige à ouvrir tout grand le parapluie administratif, et que sauf accord amiable tu lui enverras un pli recommandé lui rappelant l'obligation dans laquelle se trouve l'établissement de se conformer à une instruction d'un organe de l'Etat ayant prérogatives de puissance publique. C'est nul mais que faire ? De toutes manières s'il est différent (*) à ce point-là, ça pètera sur un autre point dans dix jours, alors...

En tout cas commence dès maintenant à prévoir ton poste de l'année prochaine. Casse-toi d'urgence, et si possible en expliquant pourquoi au SG de ton Rectorat. C'est la seule chose à faire.

Thépot a écrit:

j'ai envie de repartir en vacances.

Encore cinq semaines...

(*) : Il n'y a pas de cons, il n'y a que des gens différents. Le principal sur mon précédent poste, elle était incroyablement différente.

Merci pour ta réponse Intendant zonard, pleine de sagesse, mais pour la mut c'est exclu pendant au moins deux ans, pour le reste je vais tenter de suivre tes conseils.

L'intendant zonard a écrit:

silvain a écrit:

2 ans après on attend toujours un arrété de fermeture, une seconde visite, un coup de fil...et donc des travaux

Bin alors collègue, t'as perdu la main gauche pour tenir le combiné, et la main gauche pour composer le numéro des vétos !? Tu les appelles en disant que ta cuisine est totalement hors normes, qu'elle représente un danger et que tout le monde s'en fout sauf toi. Je te garantis qu'ils ne tarderont guère à passer voir, dans le cadre d'une "visite inopinée".

j'adore tes reponses toutes simples IZ, mais c'est déjà fait, on avait passé la semaine suivante à les appeler pour savoir où ça en etait, + courrier et à la CT; l'année d'après ils viennent...visiter la DP, qui elle est nickel, on leur demande où on en est, on les réemmene à l'hotellerie, en leur disant clairement que c'est pas mieux que l'année d'avant et qu'on a apporté aucune amélioration. 1 semaine après on reçoit le rapport pour la DP, absolument rien sur l'hotellerie. je crois que la prochaine etape est d'aller s'immoler par le feu devant les services vétos pour l'obtenir leur arrété de fermeture.

En cas de conflit de ce genre avec le CE le réflexe indispensable est le courrier. Tu l'alerte de la situation par écrit, tu fait ton boulot après si lui ne veut pas suivre c'est sa responsabilité (mais à mon avis si tu présente bien la chose il faut espérer qu'il se range à la raison!) Bon courage !

J'ai véçu aussi des passages véto ubuesques.
Une cuisine refaite à moindre frais et au mépris de toute les règles d'hygiènes, (pas de marche en avant ou des toilettes qui donnait dans le local des préparation froide par ex), les vétos qui passent là dessus, et que trouvent-ils à redire?
Qu'il y avait un tabouret en bois qu'il fallait virer

coffeeman a écrit:

des toilettes qui donnait dans le local des préparation froide par ex), :

coffeeman a écrit:

(pas de marche en avant ou des toilettes qui donnait dans le local des préparation froide par ex)

Ca vaut mieux que


En tout cas les vétos du neuf-trois sont plus mieux, na !