Le conseil Général de ....(département des rillettes et des 24 H) a décidé d'augmenter trés fortement les tarifs des commensaux par mesure d'équité (!) avec les agents du conseil général.En fait puisque ces derniers paient leur repas au restaurant administratif autour de 6 € il n'y pas de raison que ces privilégiés en collège paient moins cher.
Pourtant si on lit le " décret n° 2006-753 du 29
juin 2006 relatif aux prix de la restauration scolaire pour les élèves
de l'enseignement public", il indique dans son art. 1er : les prix de
la restauration scolaire fournie aux élèves
des...collèges...sont fixés par la collectivité territoriale qui en à
la charge conformément aux articles...
Le CG prend il une décision illégale ?
Qu'en est il dans vos départements au niveau des tarifs

la CT fait ce qu'elle veut car elle détient toute la compétence. mais à un tel tarif vous n'aurez plus personne à table et adieu les charges communes.
c'est ce genre de Khonneries qui tuent la poule aux oeufs d'or!

Chez les chti du 59, augmentation du tarif des élèves encadré par le Cg... La hausse autorisée dépend des fonds de réserves.....Avec pour objectif à long terme un tarif unique pour chaque collectivités... Pour les commensaux liberté non encadrée.

La décision du CG est légale ; je dirais même au risque de me faire allumer qu'elle est normale. Il va falloir s'habituer à l'avenir à se voir réclamer le prix réel de la prestation.

Itou ici. La CT en profite pour signaler que les repas lui coûtent 5.60 €, que les profs paient entre 3.50 et 4.50 et qu'elle n'entend pas financer les oeuvres sociales de l'état. Donc c'est augmentation de 40% et tournée générale de vinaigre pour tout le monde.

La région impose les tarifs pour les repas des commensaux.

Le département propose un maximum pour l'augmentation, et c'est au CA de voter les tarifs proposés par le CE. Mais le CG peut toujours rejeter la décision votée en CA. Après c'est une question de négociation entre CE et CG, mais la marge de manoeuvre pour négocier se réduit de plus en plus. Voilà ce que j'en ai compris.

je me demande si certaines CT ne recherchent pas un but inavouable:
en augmentant brutalement les tarifs on fera fuir les commensaux, peut etre jusqu'a ce qu'il n'y en ait plus ou quasiment.

adieu les ressources de charges communes et de crédit nourriture et donc baisse sensible de la qualité globale du service (plus y'a de monde plus on est à l'aise car les charges fixes sont mieux partagées).
puis: Mme MM. vous etes des brêles, vous etes infoutus de gérer alors on "externalise"
Et hop affaire classée et dans le fion la balayette!!!

V.M.B a écrit:

puis: Mme MM. vous etes des brêles, vous etes infoutus de gérer alors on "externalise"
Et hop affaire classée et dans le fion la balayette!!!

Beuh, mais dans le fion de qui? Parce que si la CT décide de refiler la restauration à chodexcho et l'entretien des locaux à des sans papiers qui viendront entre 19h et 1h du matin, c'est pas moi que ça dérangera le plus.

Sauf si ils laissent la lumière allumée dans les couloirs mais c'est pas grave, on demandera au vigile qui remplace l'accueil de leur lacher ses chiens dessus.

pour l'humour !! le coup de la balayette et du fion...en tout cas je m'interroge sur la motivation du cuistot du bahut qui peut éventuellement faire faire des économies au lycée ou au collège en fabriquant lui même certains produits, c'était le cas dans le lycée où je travaillais...ça nous permettait de proposer aux élèves plus de qualité et tout le monde appréciait...alors au pays des rillettes où je vis depuis peu, j'ai l'impression qu'il y a de l'abus quand au CG ils estiment que leurs personnels doivent payer leur repas au même prix !! que fait leur service restauration pour permettre de sortir un repas à un prix moindre ???? je
demande à voir...

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec Danielle qui semble ne retenir dans le prix du repas que le coût des denrées... n'oublions pas les coût de la main d'oeuvre (salaire + charges), des installations et de leur amortissement, des frais de fonctionnement et de la marge pour les investissements futurs.... c'est effectivement comme cela qu'on arrive à des prix qui paraissent exhorbitants, mais d'un certain point de vue normaux...

A rapprocher de ce que précise la DGCCRF:

Citation :

Pour les élèves de l'enseignement public, les prix de la restauration scolaire ne peuvent être supérieurs au coût par usager des charges supportées. Cette disposition plafonne les tarifs de la restauration
scolaire afin qu'ils ne puissent pas excéder le montant des charges
supportées pour la fourniture des repas.

Voir la rubrique Info du jour

c'est vrai !! j'ai oublié le montant des charges mais elles doivent rester dans unecertaine limite pour les DP et le coût des denrées ne peuvent être inférieures à un pourcentage (75% je crois) aussi ce serait trop facile d'augmenter à outrance les tarifs sous prétexte que le CG ne
finance que partiellement les frais de personnel ou que le prix du gaz a trop augmenté...
Hoé camarades, vous êtes gestionnaires mais aussi citoyens et parents d'élèves, ça ne vous choque pas une augmentation de 5% ?? vos salaires ont ils augmentés de ce pourcentage...j'immagine que vous seriez bien contents !! mais ce n'est pas le cas. Il vous arrêter de se mettre la tête dans le sable.. moins de recettes si moins de repas !! à méditer...

Sans compter que les charges liées aux personnels, aux matériels et tout l'toutim sont également supportées par nos impôts locaux... alors comment peut-on parler de "prix justes" ? Cela reste tout de même un service public ! Une telle augmentation revient à payer deux fois dans mon esprit... (qelquepart, dans ce prix n'est, par exemple, pas pris en compte la part du salaire du gestionnaire qui suit le SAH... alors qu'est-ce qu'un "vrai prix" ?) Cette augmentation est tout simplement scandaleuse de mon point de vue !!! (et pourtant je ne suis pas concerné ;-))

Ben oui je suis parent d'élève et je ne vois pas ce que l'augmentation du tarif des commensaux a à voir avec ça. Même réponse qu'à tous ceux qui viennent chez moi râler pour de spécieuses raisons sur la qualité du service: si ça ne vous plaît pas, vous pouvez toujours aller vous restaurer ailleurs, mes obligations de gestionnaire se limitent aux élèves.
Accessoirement, nous sommes ici bien placés pour savoir que le prix des tickets commensaux a toujours été plutôt faible, voire même en-dessous du coût réel d'un repas, ne serait-ce que parce qu'auparavant, le pourcentage d'augmentation était toujours limité et souvent en-deça de celui de l'inflation. Que des CT reprennent ça en main sur des critères plus économiques ne me choque pas (elles pourraient même aller plus avant et mettre en place des groupements de commandes alimentaires à leur échelle qui nous faciliteraient grandement la tâche). Ce faisant elles prennent leurs responsabilités vis-à-vis de ceux qui sont aussi leurs électeurs et qui pourront, le jour venu, manifestement leur désaccord dans l'urne s'ils le souhaitent.
Pour autant, je ne me fais pas d'illusions; comme le dit La Marmotte Bazookée, c'est aussi pour certaines CT un bon moyen détourné (mais la main sur le coeur), de refiler la restauration au privé sous prétexte hypocrite de l'intérêt des usagers.

danielle a écrit:

c'est vrai !! j'ai oublié le montant des charges mais elles doivent rester dans unecertaine limite pour les DP et le coût des denrées ne peuvent être inférieures à un pourcentage (75% je crois) aussi ce serait trop facile d'augmenter à outrance les tarifs sous prétexte que le CG ne
finance que partiellement les frais de personnel ou que le prix du gaz a trop augmenté...
Hoé camarades, vous êtes gestionnaires mais aussi citoyens et parents d'élèves, ça ne vous choque pas une augmentation de 5% ?? vos salaires ont ils augmentés de ce pourcentage...j'immagine que vous seriez bien contents !! mais ce n'est pas le cas. Il vous arrêter de se mettre la tête dans le sable.. moins de recettes si moins de repas !! à méditer...

Sinon, 5 % sur 2.34 ça me va.

néthou a écrit:

Ben oui je suis parent d'élève et je ne vois pas ce que l'augmentation du tarif des commensaux a à voir avec ça....
Accessoirement, nous sommes ici bien placés pour savoir que le prix des tickets commensaux a toujours été plutôt faible, voire même en-dessous du coût réel d'un repas, ne serait-ce que parce qu'auparavant, le pourcentage d'augmentation était toujours limité et souvent en-deça de celui de l'inflation.

Je ne suis pas d'accord, le prix du repas des commensaux a toujours été libre ; seuls les prix des élèves ont été encadrés.

Je suis aussi parent d'élève et je paie 7,50 € par repas au péri-scolaire; majoré de 10 % parce que nous gagnons plus de 3000 € mensuels ma femme et moi. On appelle cela la vérité des prix (même si les 7,50 € ne sont pas le prix réel) et solidarité. Mais quand je lis qu'un service public doit forcément être moins cher que le prix de revient et que cette politique de prix vrais (ou s'en rapprochant) est scandaleuse parce que doublement financée par nos derniers personnels et nos impôts, j'en fais appel à votre science de politique budgétaire publique générale : non seulement nos impôts ne financent pas que les cantines, mais ils ne sont pas la seule source de recettes. Ok pour la solidarité via le service public, mais si le financement du service public passe par davantage d'emprunts publics (donc de dettes et d'intérêts) et donc par plus d'impôts, il faut admettre que certains ne soient pas d'accord avec ce choix. Au final, c'est donc bien un choix politique, issu du bulletin de vote. Et vu les circonstances économiques et financières du moment, nous allons avoir bien du travail à gérer des questions sociales avec les moyens qui seront les notres, pour autant que nous soyons maitres de nos actions.

Et pour reprendre la question du côté injuste d'une hausse de 5 %, je suis gestionnaire et à partir d'un certain moment je doit agir comme tel même si cela ne me plait pas. J'ai obtenu pour 2009 une hausse de 5% et j'ai dit pourquoi au CA. On ne peut pas toujours fonctionner avec des hausses autorisées de + 1% à +2%. Lorsque les prix des denrées flambent (et je n'oublie pas les autres coûts de la restauration) et, pour certains établissements, lorsque le crédit par assiette est devenu si bas parce que le social l'a trop emporté sur l'économique pendant quelques années, il faut bien un jour dire "STOP on va dans le mur !". Si les prix redeviennent "sages" et si les réserves le permettent, il sera possible l'année suivante d'agir différemment et de modérer l'évolution des prix par un effet de lissage sur 2-3 ans...