Dans le Monde du 4-5 novembre un article présente le mouvement qui s'annonce au sein de la police nationale.
Explication : les anciens inspecteurs (catégorie B) ont obtenu la passage au statut d'officier (catégorie A). Ils s'appellent désormais "lieutenant".
Le hic c'est que le passage au statut A n'a pas les conséquences attendues, en particulier au niveau de temps de travail.
L'article décrit le sentiment d'injustice de ces malheureux lieutenants qui se rende compte que A c'est finalement pas si bien par rapport à B, puisque le décompte horaire n'est plus le même. C'est bien connu, le cadre est plus flexible (pas de compensation, mobilisable plus facilement pour par dire, par nature).
Les syndicats font remarquer que les commissaires, pour certains, abusent de la flexibilité horaire. Au point où le directeur de la police (l'équivalent du directeur de l'enseignement scolaire) a demandé à ces chefs de service de faire preuve de "discernement" dans l'établissement des horaires.
Mais voilà que les syndicats font remarquer que :
- Citation :
- Le statut de cadre dans la fonction publique, notamment dans l'éducation, n'entraîne pas le fin des compensations...
Je les remercie de reconnaître que nos chefs d'établissement, toujours au fait des statuts des personnels qu'ils encadrent, sont des chefs de service que l'ont nous envie.
De même, je remercie la police nationale de nous mettre en valeur quant à l'attractivité de notre statut et de nos conditions de travail.
Mes vacances se terminent bien.