Contractuel : Démission et préavis ?

Bonjour, 

Actuellement contractuel en Centrale, je prépare le concours interne AAE pour la session 2024.

Néanmoins une question préoccupante me trotte dans la tête, celle du préavis à donner en cas de réussite au concours. 

En effet mon contrat m'oblige à présenter un préavis de deux mois en cas de démission. 

Or, si j'étais amené à réussir le concours, je vois que les affectations ne sont communiquées que fin juillet voire août. Ce qui est ennuyeux car si le poste est vraiment trop éloigné de chez moi et de ma famille je serais obligé de refuser pour reste à mon poste de contractuel. 

C'est là qu'est le problème, si je réussis le concours, je devrai démissionner fin juin pour respecter mon préavis, au risque de me voir proposer une affectation ingérable 

Savez-vous si les préavis des contractuels peuvent être modifiés en cas de réussite au concours ? On m'a dit qu'a priori oui mais je ne trouve rien d'officiel sur le sujet et ne peux pas encore en parler aux RH car je souhaite rester discret sur mon passage du concours. 

Merci beaucoup pour l'aide que vous pourrez m'apporter.

Moyen de ne pas prendre les congés et les poser si besoin sur le préavis ? Sinon voir avec un syndicat si les RH ne sont pas discrètes.

Bonjour

Si vous êtes en centrale, c'est que vous êtes à Paris. Or des postes dans certaines proches banlieues peu attractives, il y en a pléthore et en cas d'affection qui ne vous convient pas, vous ne devriez avoir aucune difficulté à muter assez rapidement. D'ici-là, c'est vrai, celà vous fera de l'éloignement géographique et je conçois que ça puisse être un peu pénible. Mais pour être titularisé, le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ?  

Je n'ai pas la réponse, seul vous l'avez et je ne vous jugerai pas si elle est différente de ce que je pense. Néanmoins je vous invite à y réfléchir

Op@lomero a écrit:

Moyen de ne pas prendre les congés et les poser si besoin sur le préavis ? Sinon voir avec un syndicat si les RH ne sont pas discrètes.

Je peux examiner cette solution mais congés ou non cela ne pose pas problème si les contrats se chevauchent ? 

@Dupond&Dupont Je peux gérer un peu d'éloignement mais si je me retrouve à Pétaouchnok ce sera impossible à gérer avec des enfants 

Il ne faut surtout pas démissionner.
Dans ce cas, il faut demander un congé sans rémunération.
En cas de non titularisation, vous restez titulaire de votre contrat.
Voir article 33-3 du décret 86-83 applicable aux contractuels de la FPE. Il s'agit d'un article spécifique en cas de réussite à un concours.

Une personne sous contrat qui réussit un concours auprès de son employeur, cela s'apparente plus à une promotion qu'à une démission. Je dirais que la réussite au concours et la nomination sur la liste des reçus par l'administration entérine l'accord de cette même administration pour le changement de statut ?

Dupond&Dupont a écrit:

Si vous êtes en centrale, c'est que vous êtes à Paris. Or des postes dans certaines proches banlieues peu attractives, il y en a pléthore

Je précise : l'académie de Créteil recrute en moyenne 30 attachés à chaque rentrée rien que pour les postes de gestionnaires d'EPLE du 93. Pour un francilien, le risque d'être nommé dans la campagne brestoise ou niçoise sans le vouloir est inférieur à celui de recevoir une météorite sur la tête, même pour le dernier lauréat de la liste complémentaire.

RETU a écrit:

Une personne sous contrat qui réussit un concours auprès de son employeur, cela s'apparente plus à une promotion qu'à une démission. Je dirais que la réussite au concours et la nomination sur la liste des reçus par l'administration entérine l'accord de cette même administration pour le changement de statut ?

J'imagine, mais comme je ne trouve rien d'officiel et d'écrit, et que connaissant bien la maison je ne suis pas à l'abri d'une surprise, je préfère m'en assurer   Car les textes sur le préavis de deux mois incompressibles d'un contractuel existent bel et bien 

L'intendant zonard a écrit:

Dupond&Dupont a écrit:

Si vous êtes en centrale, c'est que vous êtes à Paris. Or des postes dans certaines proches banlieues peu attractives, il y en a pléthore

Je précise : l'académie de Créteil recrute en moyenne 30 attachés à chaque rentrée rien que pour les postes de gestionnaires d'EPLE du 93. Pour un francilien, le risque d'être nommé dans la campagne brestoise ou niçoise sans le vouloir est inférieur à celui de recevoir une météorite sur la tête, même pour le dernier lauréat de la liste complémentaire.

C'est déjà rassurant ! 

J'en profite pour une autre question, savez-vous s'il est obligatoire de prendre le logement de fonction s'il y en a un attribué au poste ? Un gestionnaire m'a dit qu'en général il fallait un membre de la direction logé sur place en cas de problème (en l'occurrence lui dans son établissement).

renaudc a écrit:

savez-vous s'il est obligatoire de prendre le logement de fonction s'il y en a un attribué au poste ? Un gestionnaire m'a dit qu'en général il fallait un membre de la direction logé sur place en cas de problème (en l'occurrence lui dans son établissement).

Le logement par nécessité absolue de service, comme son nom l'indique, est obligatoire, et pour ne pas en faire sa résidence principale, il faut demander une dérogation à l'autorité académique. Effectivement si le chef d'établissement est déjà dérogataire, ça n'aidera pas. En IDF, dans l'extrême majorité des cas, ne pas profiter du logement par NAS est une ânerie. J'ai raconté mille fois sur ce forum que les 23 ans de logement gratuit dont je viens de bénéficier m'ont permis de me constituer tout un patrimoine. En plus de vivre dans de confortables et vastes logements que je n'aurais jamais pu me payer.

L'intendant zonard a écrit:

renaudc a écrit:

savez-vous s'il est obligatoire de prendre le logement de fonction s'il y en a un attribué au poste ? Un gestionnaire m'a dit qu'en général il fallait un membre de la direction logé sur place en cas de problème (en l'occurrence lui dans son établissement).

Le logement par nécessité absolue de service, comme son nom l'indique, est obligatoire, et pour ne pas en faire sa résidence principale, il faut demander une dérogation à l'autorité académique. Effectivement si le chef d'établissement est déjà dérogataire, ça n'aidera pas. En IDF, dans l'extrême majorité des cas, ne pas profiter du logement par NAS est une ânerie. J'ai raconté mille fois sur ce forum que les 23 ans de logement gratuit dont je viens de bénéficier m'ont permis de me constituer tout un patrimoine. En plus de vivre dans de confortables et vastes logements que je n'aurais jamais pu me payer.

Oui, bien qu'à certains endroits de la zone, l'autorité académique ait vivement déconseillé à certains de mes collègues de prendre le logement pour des questions sécuritaires et sanitaires... Ca arrive aussi.

Xena a écrit:

Oui, bien qu'à certains endroits de la zone, l'autorité académique ait vivement déconseillé à certains de mes collègues de prendre le logement pour des questions sécuritaires et sanitaires... Ca arrive aussi.

Concrètement, le critère fondamental, c'est si l'on a des gamins. Mais on touche alors du doigt le coeur du problème : si l'on n'ose pas faire vivre des enfants justement dans le cadre d'une école, c'est qu'on a vraiment touché le fond...

Je confirme ce que dis RETU. J'ai été dans le même cas que toi : contractuelle, j'ai réussi un concours interne et n'ai pas eu besoin de bouger le petit doigt pour la fin de mon contrat. Aucune formalité particulière, hormis la signature de l'arrêté de nomination.

Merci pour vos retours ! Je suis en CDD 3 ans déjà renouvelé une fois je ne sais pas si ça change quelque chose.
Quoiqu'il en soit je dois faire signer le papier de reconnaissances de services au RH, je lui demanderai si elle a plus d'infos.