cuisinier positif au COVID

J'ai posé la question à ma CT mais elle ne sait me répondre pour le moment.

Mon aide cuisinière qui devait faire le repas jeudi, vient de se tester et elle est positive au COVID. On se pose la question si elle peut cuisiner ou non 
Sachant que mon SuperCuistot est en arrêt cette semaine pour un mal de dos ...

Merci pour votre aide.

Clairement non, y a pas à réfléchir trop longtemps. On est officiellement sortis de la crise sanitaire, mais y a quand même encore une trentaine de morts par jour, un millier par an ! Qui voudra prendre le risque : l'aide cuisinière, toi, le CE, d'être potentiellement attaqué.e au pénal pour empoisonnement conscient et délibéré ?
https://www.meteo-covid.com/graphique-deces-covid

Aucun isolement n'est désormais requis. Normalement les règles d'hygiène en cuisine permettent une limitation de la contamination. Le port d'un masque me paraitrait opportun ceci dit !

si son médecin ne l'a pas mis en arrêt de travail alors l'agent travaille

Pour moi plus de protocole donc plus d'éviction.

Cela relève de la maladie ordinaire et donc d'un arrêt du médecin. 

Pour les question de responsabilité, se posait-on ce type de question auparavant ?

ATCQ a écrit:

Pour moi plus de protocole donc plus d'éviction.

Cela relève de la maladie ordinaire et donc d'un arrêt du médecin. 

Pour les question de responsabilité, se posait-on ce type de question auparavant ?

Quand mon cuisinier me disait qu'il état grippé, je lui disais de rester chez lui, même s'il n'était pas spécialement invalide.en mauvais état. Les règles à appliquer ne sont pas celles de la crise sanitaire ou de la présence des fonctionnaires avec un microbe, ce sont celles de l'HACCP. Dans l'analyse des risques et le contrôle des points critiques, je vois un risque de dissémination d'un virus mortel et encore assez mal connu, un point critique avec les repas pour des centaines de personnes fabriqués par quelqu'un que je sais contaminé. Moi chef de service, je ne prends pas cette responsabilité, et je saurais convaincre même le plus chien-fou des perdirs qu'il y a de quoi se ramasser une pleine benne d'emmerdements à jouer avec ça.

Port du masque FFP2 ok
Auj elle a cuisiné et elle ne savait pas encore positive.

Sur 3 personnes il m'en reste 1 ...

L'intendant zonard a écrit:

ATCQ a écrit:

Pour moi plus de protocole donc plus d'éviction.

Cela relève de la maladie ordinaire et donc d'un arrêt du médecin. 

Pour les question de responsabilité, se posait-on ce type de question auparavant ?

Quand mon cuisinier me disait qu'il état grippé, je lui disais de rester chez lui, même s'il n'était pas spécialement invalide.en mauvais état. Les règles à appliquer ne sont pas celles de la crise sanitaire ou de la présence des fonctionnaires avec un microbe, ce sont celles de l'HACCP. Dans l'analyse des risques et le contrôle des points critiques, je vois un risque de dissémination d'un virus mortel et encore assez mal connu, un point critique avec les repas pour des centaines de personnes fabriqués par quelqu'un que je sais contaminé. Moi chef de service, je ne prends pas cette responsabilité, et je saurais convaincre même le plus chien-fou des perdirs qu'il y a de quoi se ramasser une pleine benne d'emmerdements à jouer avec ça.

ok mais ton job n'est il pas plutôt de demander à ton agent d'aller consulter son médecin pour une évaluation de sa situation sanitaire au regard de son job par une personne dont c'est le métier, le médecin, et être en arrêt maladie si nécessaire du coup ?

car cette action managériale pleine de bonne intention crée un précédent et ensuite tu as droit aux agents qui se portent malade sans l'être pour rester au chaud chez eux plutôt que d'aller au taf les jours où cela les arrangent

pois, les ATTEE sont des gens corrects, et les cuisiniers en particulier sont engagés dans un métier extrêmement exigeant. La preuve : on a là la description d'une situation ou une personne malade, et pas le cadre (aide cuisine et pas le chef) envisage assez sereinement d'assurer seule le boulot de trois. En transpirant derrière son masque. Et la preuve par l'absurde : quand un cuisinier n'est pas correct, ça se voit très vite et c'est très pénible.

Avec mes personnels ça a toujours été donnant-donnant, et j'ai toujours donné le premier. On se fait confiance, on travaille ensemble et toutes les décisions sont prises avec pour horizon l'intérêt du service, des élèves etc. Là selon moi, il y a un risque sanitaire qui vient barrer l'horizon. Et je le répète, les règles de l'HACCP ne sont pas celles de la RH, de la crise sanitaire ou que sais-je.

En cuisine, les règles HACCP doivent être appliquées.
Un agent contaminé doit être exfiltré, sans pour autant être mis en congé.
Il peut passer les commandes ou faire des fiches de procédure, etc. etc.

Citation :

pois, les ATTEE sont des gens corrects, et les cuisiniers en particulier sont engagés dans un métier extrêmement exigeant. La preuve : on a là la description d'une situation ou une personne malade, et pas le cadre (aide cuisine et pas le chef) envisage assez sereinement d'assurer seule le boulot de trois. En transpirant derrière son masque. Et la preuve par l'absurde : quand un cuisinier n'est pas correct, ça se voit très vite et c'est très pénible.

Surtout que mon cuistot n'est pas correct ! (Vous savez la situation, et encore je raconte pas tout)

Sinon après le moment de stress, j'ai connecté mes 2 neurones : on reporte le menu spécial et jeudi on fait des raviolis comme ça le second pourra gérer seul. Je me demande si ce n'est pas la qolution la plus simple plutôt que de faire un repas entièrement fait maison à une seule personne.