Pour compléter si on parle souvent de la nécessité d'une convention pour une intervention d'association devant des élèves c'est parce qu'il y a des règles autres que celles d'un marché public.
Pour une activité pendant le temps scolaire, l'initiative d'une intervention doit résulter d'une nécessité dégagée par l'enseignant et doit s'inscrire dans le cadre d'un projet pédagogique, qui participe lui-même au projet d'établissement. Élaboré par les enseignants, si possible avec la participation de l'association intervenante, le projet précisera l'apport spécifique attendu des interventions, le mode d'organisation, les contenus didactiques, la mise en œuvre pédagogique, les modalités d'évaluation des apprentissages des élèves.
Toute intervention extérieure est soumise à l'autorisation du chef d'établissement. Cette autorisation est obligatoire pour toute personne qui participe à une activité scolaire, que cette personne soit agréée ou non, rémunérée ou bénévole. Le chef d'établissement qui autorise l'intervention d'une association doit fonder cette décision, d'une part, sur la législation et la réglementation générales et sur les instructions ministérielles, d'autre part, sur les principes et orientations définis par le conseil d'établissement.
Il y a donc une obligation de "prudence" lorsqu'on fait appel à une association qui nécessite souvent un cadre établi par une convention, notamment si elle n'est pas agréée. Cela n'empêche pas que la dite convention a, au même titre qu'un contrat ou un bon de commande, le caractère d'écrit pour passage d'un marché public (si caractère onéreux) et qu'à ce titre entre dans le cadre de la délégation du CA au CE. De plus aucun texte à ma connaissance ne parle d'obligation de convention pour une association.
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Ce métier a failli avoir ma peau. Un conseil à ceux qui envisageraient de le faire : fuyez !